Opinion
J'accuse la
justice française de Négligence,
de Partialité et de Forfaiture
Jacob Cohen
Jacob
Cohen
Mercredi 7 août 2013
Pour notre « Justice », agresser en
bande organisée un écrivain âgé de
68 ans, le couvrir de peinture, de
farine et d’œufs pourris, l’insulter
et le menacer, filmer l’agression,
la poster et la revendiquer, et
poursuivre le travail de sape, de
harcèlement et d’insultes sur le
même site, et tout cela parce que
cet écrivain ne partage pas les
idées des agresseurs.
Pour le Procureur de notre
République, ces faits ne méritaient
pas à l’époque (mars 2012)
l’ouverture d’une enquête et la
désignation d’un juge d’instruction.
D’ailleurs, ayant laissé passer un
délai de décence (17 mois), sans la
moindre enquête, sans inquiéter le
moins du monde les 7 ou 8 jeunes
nervis qui se sont attaqués
courageusement à l’écrivain, le
Procureur vient de décider de
classer l’affaire. Oui, CLASSER
L’AFFAIRE !
Ah oui, j’oubliais un détail, un
petit détail. L’écrivain en question
se dit antisioniste, et ses
agresseurs, membres de la Ligue de
défense juive, de bons juifs,
sionistes, protégés par les
instances sionistes en France.
Notamment par le CRIF et par les
médias juifs. De « bons gars » qui
« déconnent » de temps en temps,
selon un journaliste de la fréquence
94.8.
Il y aurait pourtant un soupçon
d’explication. Lorsque notre
République affirme déclarer la
guerre à toutes les formes
d’agressions racistes, il faut
savoir décrypter. Seuls sont
concernés et donc protégés les bons
juifs du CRIF. Dans la même semaine
où j’ai été agressé, un jeune juif
du CRIF a été insulté (seulement
insulté) dans un train.
Intolérable ! Proprement
scandaleux ! Police et juge
d’instruction mobilisés. Rappelés
d’urgence. C’était le week-end.
Arrestation du coupable dans les 24
heures. Jugement immédiat.
Ah ! Si j’avais été un écrivain juif
ET sioniste, adoubé par le CRIF, et
agressé par des fanatiques
islamistes (excusez le pléonasme)
j’aurais peut-être été reçu par le
président de « ma » République et on
m’aurait au moins donné la Légion
d’Honneur. C’est à vous dégoûter de
poursuivre des chimères pour le
droit et la justice dans le monde.
Dans notre République, « Liberté
Egalité Fraternité » HA HA HA !
il
n’est pas bon aujourd’hui être
musulman. Connaissez-vous, Mister
Justice (je n’ai pas l’honneur de
connaître votre identité) l’histoire
de ce vigile musulman, marié et père
de famille qui a eu le malheur de
croiser le chemin d’une bande de
juifs (toujours les bons) et qui
l’ont jeté dans le canal et qui en
est mort ? Silence sidéral. Affaire
classée ? Affaire enterrée ?
Et ce commissaire français poignardé
lors d’une manifestation sioniste ?
A-t-on fait le nécessaire pour
retrouver les coupables ?
Notre « Justice », notre Grande et
Belle Justice, a des antécédents.
Elle s’est fait la main sur les
juifs sous Vichy et sur les
progressistes pendant la guerre
d’Algérie. Maintenant la France est
devenue, par la grâce d’une classe
politique soumise au CRIF et
humiliée par Israël, fille aînée du
sionisme. Alors tout leur est
permis, aux judéo-sionistes en
France. La classe politique va
prendre ses instructions au dîner du
CRIF. Le ministre de l’Intérieur,
une kippa sur la tête, clame son
sionisme et traque les troublions,
tous ceux qui remettent en cause la
prééminence du « judéo-sionisme ».
Et la ministre de la Justice appelle
à poursuivre avec la plus extrême
sévérité les inconscients qui
appellent au boycott du dernier Etat
colonial de la planète. Et la
laïcité ? Cette belle invention
républicaine destinée à ménager les
dates des examens pour les bons
juifs observants et incidemment à
contenir l’émergence de cette
Communauté musulmane tant redoutée.
Vous me proposez, Mister Justice, la
possibilité de faire appel de votre
décision de « classement ». Mais
votre mascarade judiciaire ne
mériterait même pas un timbre ! Et
en plus vous me mettez en garde.
« L’article 177-2 du code de
procédure pénale prévoit la sanction
des constitutions de parties civiles
abusives ». Je suis certes
inconscient de m’attaquer au lobby
sioniste en France, mais je ne suis
pas assez fou pour réclamer justice,
des indemnités ou la condamnation
des coupables. Je risque de me
retrouver accusé, avec la
bénédiction du Parquet que vous
dirigez, « d’action sournoise
motivée par la haine raciale aux
accents antisémites ». Les
« judéo-sionistes » ont beaucoup
d’imagination, et n’ont rien à
craindre des institutions
« françaises » qui les servent
servilement.
Les temps changeront. Et le sionisme
mourra de son arrogance et de son
appétit insatiable pour la
domination et l’extension de son
espace vital. Alors la « Justice
française » retrouvera ses esprits.
Elle a l’habitude de ces
revirements. Elle réapprendra à
servir ses nouveaux maîtres avec la
Dignité et la Diligence qui l’ont
toujours caractérisée et qui ont
fait sa réputation.
J’attends avec une résignation
amusée votre prochain courrier
m’annonçant le classement de la
seconde agression que j’ai subie le
5 juillet 2012 et dont les auteurs
sont visibles sur le site de la LDJ.
Mais on ne peut pas trop demander à
la « Justice » française que d’aller
collecter ce genre de preuves.
Laissez passer le délai de décence
(ou d’oubli) habituel. Et puis vous
m’enverrez une belle lettre, bien
tournée et tout. Et vous aurez bien
mérité de vos véritables maîtres.
Qui j’en suis sûr n’oublieront pas
votre exemplaire Dévouement à la
Cause.
Jacob COHEN
7 août 2013
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