Opinion
Découvrez le sujet
qui dérange France2,
Mediapart, le CRIF et Reopen911
Hicham Hamza
Jeudi 25 juillet 2013
Briser l’omerta.
L’affaire est passée sous silence depuis
près de douze ans mais des millions de
citoyens, à travers le monde, continuent
de débattre sur Internet de la question
taboue.
La connexion israélienne des
attentats du 11-Septembre : tel est le
sujet qui provoque embarras, mises à
l’index et désinformation de la part de
nombreux journalistes et militants
associatifs, notamment en France.
Ce qui suit est l’illustration de
cette censure inavouée, à travers quatre
exemples significatifs.
FRANCE2
Décembre 2008. La scène se passe dans
les locaux du Centre de Formation des
Journalistes, rue du Louvre à Paris.
L’un après l’autre, les étudiants de la
section audiovisuelle font visionner
leur premier reportage long format à
leurs collègues et leurs encadrants. Les
deux principaux responsables de la
formation sont Gérard Bernard,
responsable à TF1, et Olivier Siou,
rédacteur en chef adjoint du journal
télévisé du week-end de France 2.
Devinant la nature polémique du choix de
mon sujet, j’attends la fin du cours
pour diffuser ma vidéo. Celle-ci était
consacrée à Richard Gage, fondateur du
groupe "Architects and Engineers for
9/11 truth". Cet architecte américain
conteste la version officielle délivrée
par l’Administration Bush à propos des
attentats.
Comme chacun des élèves en formation,
je m’attendais logiquement, à l’issue du
visionnage, à entendre des critiques sur
les maladresses techniques de ce qui
constitue alors une première expérience
en matière de reportage. Il n’en fut
rien. Olivier Siou prit la parole pour
déclarer, sur un ton presque solennel,
qu’il déplorait ce type de choix
de sujet pour une raison simple :
d’après lui, les jeunes journalistes ne
pouvaient pas travailler sur le
11-Septembre car il fallait, "comme
pour la Shoah", précisa-t-il, du
recul et de l’expérience. Le CFJ,
réputé pour son esprit
moutonnier, n’a pas défailli alors à
sa réputation: malgré l’énormité du
propos, la vingtaine d’élèves et les
cinq autres encadrants présents dans la
salle n’ont pas tiqué. Un dirigeant de
l’info du service public nous enjoignait
à ne pas nous pencher sur un événement
majeur contemporain sous le prétexte
fallacieux de notre jeunesse et cela n’a
pas suscité de sarcasmes ou de simples
réserves de la part des futurs
journalistes, désormais en poste dans
les grands médias hexagonaux.
Le message d’Olivier Siou était en
parfaite osmose avec le dédain affiché
par
David Pujadas sur le sujet ou le
mépris exprimé par l’équipe de France2
qui interviewa Richard Gage. Tel qu’on
peut l’apercevoir dans ma vidéo (à
4’30), le journaliste de l’émission
Complément d’enquête témoigna ainsi
d’une morgue inhabituelle envers la
démarche pourtant citoyenne et
scientifique de Richard Gage : réunir le
maximum d’architectes et d’ingénieurs
qui rejettent ouvertement l’explication
officielle relative à la destruction des
trois tours du World Trade Center le 11
septembre 2001.
MEDIAPART
Un an auparavant, dans la grande
salle du CFJ, Edwy Plenel venait
présenter aux élèves son projet d’un
nouveau média en ligne, dénommé "Médiapart".
Lors de sa conférence, le journaliste
avait incidemment vanté les qualités de
la maison d’édition Demi-Lune. Je pris
alors la parole pour lui signaler que
cette entreprise s’était spécialisée
dans les ouvrages consacrés à la remise
en question du 11-Septembre avant de lui
demander, en conséquence, s’il était
lui-même favorable à une nouvelle
enquête sur les attentats. Stupeur et
tremblements: après un rire nerveux,
Edwy Plenel me répondit, l’air toujours
embarrassé, qu’il ne voyait "aucun
intérêt" à réouvrir le dossier
puisqu’une commission parlementaire,
américaine et bipartisane, avait déjà
étudié la question. Chose cocasse :
l’homme, célèbre pour sa pratique
hexagonale de la contre-enquête et
qualifié par Roland Dumas d’"agent
de la CIA", affirmait benoîtement
qu’il n’y avait pas lieu de douter de la
version officielle du 11-Septembre. Le
prétexte : le Congrès s’est penché sur
la question donc il est inutile de
creuser davantage.
La même désinvolture approximative
sera exprimée, cinq ans plus tard, par
un élève de l’école Plenel: Fabrice Arfi.
Journaliste à Médiapart, l’homme est
souvent encensé sur les réseaux sociaux
et parmi les jeunes journalistes comme
un modèle en raison de ses
investigations dans les affaires
Karachi, Bettencourt et Cahuzac.
Pourtant, c’est également lui qui
déclara à Caroline Fourest,
désinformatrice en chef sur le
sujet, une grossière contre-vérité :
selon lui (à 40′), il serait absurde de
"franchir le pas" et de faire
référence au "Mossad" vis-à-vis
des attentats du 11-Septembre.
Qu’il s’agisse d’une profonde
méconnaissance du dossier ou de
malhonnêteté intellectuelle, le résultat
est identique : Mediapart continue, cinq
ans après sa création, de faire
totalement l’impasse sur la connexion
israélienne avérée du 11-Septembre.
CRIF
Voici ce que rapportait Marc Hecker dans
son
ouvrage intitulé "La défense des
intérêts de l’Etat d’Israël en France",
à propos du CRIF, du journal Le
Monde et de l’affaire -édulcorée
par France2- des agents secrets
israéliens déguisés en étudiants en art.
Roger Cukierman, récemment revenu à la
tête du CRIF, reprocha en substance à
Jean-Marie Colombani d’avoir évoqué
l’affaire malgré les infinies
précautions sémantiques utilisées alors
par le journaliste Sylvain Cypel. Le
sujet fut pourtant largement aseptisé
par Le Monde : cela n’empêcha
pas le dirigeant du CRIF de faire
connaître sa désapprobation. Pour cause:
à l’instar de son
fils Edouard, Roger Cukierman est
membre du conseil d’administration qui
possède ICTS, la compagnie aérienne de
sécurité israélienne impliquée dans ces
évènements puisqu’elle laissa passer les
présumés pirates de l’air du
11-Septembre.
REOPEN911
Depuis plusieurs semaines, l’association
Reopen911, partisane d’une réouverture
de l’enquête sur le 11-Septembre, est
pointée du doigt par certains de ses
membres en raison d’une pratique
curieuse : la censure tacite de la
connexion israélienne. Je fus contacté
par plusieurs personnes, plus ou moins
proches du conseil d’administration de
Reopen911, et j’ai ainsi découvert les
manoeuvres ahurissantes, teintées de
sophisme et de mauvaise foi, à propos du
sujet en général et de mon ouvrage
Israël et le 11-septembre
en particulier. Je reviendrai
prochainement dans un article spécial à
ce propos. Ce papier intéressera les
citoyens toujours soucieux de
démystifier le 11-Septembre et qui
considéraient, jusqu’à présent,
Reopen911 comme une source fiable
d’informations sur la question. Les
éléments recueillis en ma possession
suggèrent qu’il n’en est rien.
Mon ouvrage est en cours d’édition
papier et de traduction (anglais,
arabe).
Si vous souhaitez soutenir sa
diffusion ou simplement découvrir le
sujet à travers des faits étayés et
sourcés, il est disponible en PDF via ce
lien sécurisé.
Comme l’exprima avec éloquence le
conteur et militant pro-palestinien
Patrick Willis, le 11-Septembre demeure
un "examen de passage" pour
jauger du courage et de l’honnêteté en
politique.
A chacun de prendre position, en
toute connaissance de cause
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