Opinion
Israël : qui sont
les « fils de p... » ?
Gilles Munier
Gilles
Munier
Mardi 2 octobre
2012
Des extrémistes
juifs s’en sont pris mardi dernier au
monastère franciscain du Mont Sion et au
Couvent Saint-François, situés près du
Cénacle, où s’est tenu -
selon les Evangiles - le dernier
repas du Christ avec ses disciples, en
inscrivant sur la porte d’entrée :
«
Jésus, fils de p… ».
Comme lors des
précédentes opérations antichrétiennes,
le forfait a été signé
«
Le prix à payer » et la police a
ouvert une enquête… sans lendemain.
Les évêques
catholiques de Terre sainte ont exprimé
à nouveau leur
«
consternation » et montré du doigt
certaines écoles israéliennes
«
où le mépris et l’intolérance sont
enseignés ».
Comme lors des
précédentes profanations, Benyanin
Netanyahou qualifiera les tags d’actes
répugnants pour calmer les milieux
chrétiens sionistes américains qui
financent le Likoud. Il assurera que
leurs auteurs seront
«
sévèrement punis ». Et, rien ne se
passera.
Mardi également,
une cinquantaine de colons sionistes ont
investi l’esplanade des mosquées,
troisième lieu saint de l’islam, pour y
prier sous l’œil débonnaire de la police
israélienne. Moshé Feiglin, membre du
Likoud
(24% des suffrages aux primaires de ce
parti en 2007), co-fondateur du
groupuscule raciste
«
Zo Artzeinou » (C'est notre
terre/patrie), et des rabbins
extrémistes faisaient parti du groupe.
Sur le même sujet,
lire aussi:
Campagnes
christianophobes en Israël
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© G. Munier/X.
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Publié le 2 octobre avec l'aimable
autorisation de Gilles Munier
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