Le journal du Forkane
Le complot contre
la Syrie (4)
Ali
Dani
Jeudi 3 novembre
2011
La presse sioniste mondiale s’acharne
sur la Syrie, depuis plusieurs mois
maintenant ils mettent la pression sur
le gouvernement de Bachar al Assad.
Cette presse parle de droit de l’homme,
de démocratie et fait croire à une
révolution de plus, en marge des
révolutions arabes.
La vérité est ailleurs, car il ne
s’agit ni plus ni moins d'une immense
tentative de déstabilisation. Les
peuples manipulés par cette presse sont
trompés. L’objectif c’est d’obliger la
Syrie à renoncer à son soutien à la
résistance du Hamas et du Hezbollah.
Aussi l’Amérique et l’Europe (avec à sa
tête Sarkozy l’israélien) veulent
l’inciter à rompre ses liens privilégiés
avec l’Iran, l’obsession israélienne par
excellence depuis 1979.
Les évènements en Syrie sont dus à
une interférence étrangère, du même type
que les révolutions colorés d’Europe de
l’Est. Sous couvert de révolution on
paye des groupes armés venus du Liban,
de Turquie, de Jordanie pour semer le
chaos et le désordre. Les violences de
ces armées de mercenaires de salafistes
ont fait quelques 200 morts parmi les
forces de polices du pays et prennent à
la population syrienne en otage.
Derrière ces groupes extrémistes, qui
tirent sur la population et entraînés
par les services secrets occidentaux, il
y a l’aide financière et matérielle des
hérétiques monarchies du Golfe, avec à
leur tête l’Arabie saoudite. Ce pays
centre du salafisme mondial est selon
une parole célèbre du grand Prophète
(P), la « corne du diable » et « la tête
de la mécréance ».
Plus étonnant est le rôle de la
Turquie dans cette affaire, qui nous
avait habitué, ces dernières années à
soutenir le camp de la résistance
surtout depuis l’attaque de la flottille
en 2010. Elle adopte la version
occidentale des faits et ignore celle
des Syriens, mettant en scène des
groupes armés qui sévissent. En vérité
la Turquie à peur du grand Satan et
obéit à la loi du plus fort. Ce qui est
significatif ; la force prime le droit
et la peur est la motivation principale.
Le ministre Turc Davotglu lors de sa
visite en Syrie était porteur d’un
message américain après son entretien
avec la secrétaire d’Etat Hillary
Clinton, laquelle lui a signifié que sa
visite serait une bonne occasion, pour
adresser un message sévère à Assad.
Ainsi à Bruxelles (centre de
commandement de l'OTAN), on demande à
Ankara d'organiser une campagne, pour
enrôler des milliers de volontaires,
dans les pays du Moyen-Orient, afin de
combattre, auprès de rebelles syriens.
L’armée turque logera ces volontaires,
les entraînera et assurera leur passage,
en Syrie. Ainsi cette sont apparus ces "moudjahidines"
appelés «combattants de la liberté
salafistes».
Al-Mahdi
viendra pour châtier l’hérétique Arabie
et ceux qui les suivent, en attendant,
comme le Pakistan aujourd’hui, la
Turquie payera le prix fort de sa
collaboration.
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dossier Syrie
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