Le plan fomenté contre la
Syrie a été élaboré, avec
beaucoup de minutie. Un document
britannique révèle que le
sénateur US John Mac Cain, avait
demandé à ses conseillers de
rencontrer des opposants
syriens, dans plusieurs
capitales, à Londres, Paris et
Istanbul, ainsi qu’aux
États-Unis, pour les encourager
à s’organiser. Ensemble ils ont
élaboré un plan pour
déstabiliser et décrédibiliser
le régime syrien et le pousser à
la faute.
Avec l’appui financier des
hérétiques saoudiens le plan
consistait à s’emparer d’une
région du territoire syrien,
puis à y constituer un petit
fief, pour en faire le bastion
des insurgés et une tête de
pont, pour l’intervention de
l’Occident. Les opposants
feraient de cette région
«libérée» leur capitale, un peu
comme l’est Benghazi, pour les
rebelles libyens.
Ce plan a d’abord, été mis en
œuvre, à Deraa, une ville
choisie, en raison de sa
proximité avec la Jordanie, ce
fut l’échec. Les médias
sionistes en Occident se
saisissent de l’histoire du
jeune Hamza Khatib, un
adolescent retrouvé mort. Malgré
les démentis des médecins
légistes et du père de la
victime, ces médias assurent que
le garçon avait été torturé.
Devant l’échec du plan, à Deraa,
le choix s’est porté sur une
autre zone, frontalière du
Liban, Tall Kalakh, où des
groupes armés ont pris le
contrôle de la ville et poussés
les habitants à l’exode vers le
Liban, pour créer un «drame
humanitaire» justifiant une
intervention occidentale. Nouvel
échec, en raison de la riposte
vigoureuse, mais ciblée, de
l’armée syrienne, qui fait
preuve d’une cohésion
remarquable face aux menaces de
démembrement de la Syrie et de
guerre civile programmée.
Après l’échec de cette
nouvelle tentative, les
États-Unis et leurs alliés ont
utilisé les grands moyens,
faisant entrer en scène la
Turquie. Celle-ci a d’abord,
accueilli sur son sol, à
Antalya, non loin de la
frontière avec la Syrie, une
réunion d’opposants syriens
hétéroclites. Juste après la fin
de cette réunion, une escalade,
sans précédent, a eu lieu sur le
terrain, couronnée, par la prise
de Jishr al-Choughour, non loin
de la frontière turque. Mais,
dans cet épisode, les groupes
extrémistes ont montré leur vrai
visage, massacrant 120 membres
des forces de sécurité
syriennes, dont certains ont été
décapités. Les autorités turques
ont, immédiatement, monté un
camp, pour accueillir les
réfugiés, facilitant l’arrivée
de journalistes du monde entier,
pour diffuser les images du
«drame humanitaire».
La
Turquie payera cher sa
collaboration avec les juifs
sionistes et leurs alliés
occidentaux, contre la Syrie. Se
soumettant au droit du plus
fort, elle suit les pas du pays
traitre, l’Arabie saoudite.
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