Irna
Ali Larijani souhaite une médiation
du président Nicolas Sarkozy dans la crise du nucléaire iranien
26 mai 2007
Le secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité
nationale Ali Larijani souhaite une médiation du président
Nicolas Sarkozy dans la crise du nucléaire iranien, dans un
entretien publié aujourd’hui samedi par le quotidien français
« Le Figaro ».
«La France du nouveau président Nicolas Sarkozy pourrait
jouer le rôle d'un intermédiaire sincère car la France jouit
d'une très bonne image chez nous», a estimé M. Larijani qui est
le chef des négociateurs du nucléaire iranien.
«S'il m'était possible de mener un dialogue constructif avec les
Occidentaux, aujourd'hui bloqué par l'intransigeance d'une Amérique
exigeant que nous suspendions au préalable notre enrichissement
de l'uranium, je suis sûr que nous pourrions trouver ensemble de
nombreux autres outils pour établir une confiance réciproque»,
a-t-il encore déclaré.
«Je ne veux pas d'une course à l'arme nucléaire au Moyen-Orient
qui serait catastrophique pour tous les états de la région»,
a-t-il dit en soulignant que «la bombe atomique n'intéresse pas
l'Iran».
Des hauts responsables européens ont rencontré vendredi, à
Bruxelles, en Belgique, un émissaire de Téhéran pour tenter de
désamorcer la crise.
Les diplomates ont souligné le caractère positif de la réunion
qui démontre selon eux l'effort des deux parties pour essayer de
retourner à la table des négociations et éviter ainsi une
possible escalade de la crise.
La réunion de vendredi, à Bruxelles, en Belgique, devait préparer
le terrain pour une autre réunion, jeudi prochain à Madrid,
entre Ali Larijani, le négociateur iranien en charge du dossier
nucléaire, et Javier Solana, le responsable de la politique étrangère
de l'Union européenne. Ce sera la deuxième rencontre des deux
hommes en un mois.
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