Rapport
Les points de contact avec les occupants
sionistes
sont en feu, après la décision
de Trump !
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 20 décembre 2017
Naplouse – CPI
Le président
américain Donald Trump a reconnu la
ville d’al-Quds (Jérusalem) comme
capitale de l’entité sioniste et a
annoncé son intention d’y installer
l’ambassade de son pays. Quelques heures
plus tard, les points de contact avec
les occupants sionistes, partout dans
les villes, villages, localités et camps
des réfugiés ont pris feu. Ils attirent
les Palestiniens qui y viennent pour
exprimer leur refus de cette décision et
leur colère. A chaque fois que
les Palestiniens se sentent opprimés,
ils vont vers les barrages et les points
de contact.
Les points de
contact
Après l’Accord
d’Oslo, après le redéploiement de
l’armée de l’occupation, les
Palestiniens n’ont que ces points de
contact avec l’occupation sioniste pour
montrer leur refus de l’occupation
sioniste et leur résistance, leur colère
contre les violations et les crimes de
l’occupation.
Pour plus de deux
décennies, les points de contact sont
les points de déclenchement des
intifadas et des manifestations
populaires. Cela s’est vérifié pour
l’Intifada d’al-Aqsa en 2000, pour
l’invasion sioniste des villes de la
Cisjordanie en 2002, pour les
soulèvements du tunnel et des captifs,
où beaucoup de Palestiniens ont laissé
des martyrs et des blessés.
En Cisjordanie, il
y a des dizaines de points de contact.
Mais tous n’attirent pas les
manifestations de protestation selon
leur distance.
Par exemple, dans
la ville de Naplouse, au nord de la
Cisjordanie, les points de contact
entourent la ville, en particulier les
points de Hawar, au sud, de Beit Iba, à
l’ouest, de Beit Forik, à l’est. Ces
points sont loin de la ville ; les
manifestants trouvent des difficultés à
les atteindre.
Le début d’une
nouvelle Intifada
Khaled Mansour, un
chef de la résistance populaire, pense
que toutes ces manifestations de colère
pourraient se transformer en vraie
intifada, si trois conditions se
réunissaient.
Tout d’abord, dit
Mansour au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information, l’intifada
viendrait dans le cas où l’autorité
palestinienne quitterait l’Accord d’Oslo
et les négociations inutiles.
En deuxième lieu
viendrait la division qui frappe la
maison interne palestinienne. Mettre fin
à cette division encouragerait les gens
et les énergies à faire face à
l’occupation.
Puis enfin, une
intifada a besoin d’une direction
composée de toutes les factions, dans
tous les départements, d’un programme
concret, et d’une large participation de
tout le peuple.
Les points de
contact en feu actuellement ne sont pas
en nombre suffisant, pense Mansour. Il
faudrait que tous les points soient en
action, en attendant d’autres formes
d’affrontements, individuels ou
collectifs.
L’action populaire
Pour sa part, le
chercheur Fowad attire l’attention sur
l’importance du rôle du mouvement des
masses. C’est ce mouvement qui avait
déclenché toutes les intifadas, avant
que les factions n’interviennent et ne
les organisent. C’était le cas de
l’Intifada de la pierre et de l’Intifada
d’al-Aqsa.
Al-Khafach insiste,
lui aussi, sur la nécessité de mettre
fin à l’état de division qui éloigne, à
titre d’exemple, le mouvement du Hamas
de la scène.
Enfin, al-Khafach
se voit désolé de constater que la
direction actuelle de l’autorité
palestinienne ne permet pas de laisser
le mouvement populaire se transformer en
vraie intifada, comme cela a été le cas
pendant la première et la deuxième
Intifadas.
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