Rapport
Rien ne pourra interdire aux habitants
de
la Cisjordanie d’atteindre Al-Aqsa
CPI
Photo:
CPI
Lundi 20 juillet 2015
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
Lors du dernier vendredi du mois béni
de Ramadan, la ville occupée d’Al-Quds
(Jérusalem) a connu l’arrivée d’un
nombre incroyablement élevé de
Palestiniens. Ils ont tout fait pour
atteindre la ville sainte, en défiant
toutes les mesures et tous les obstacles
imposés par les autorités de
l’occupation sioniste.
Dans de longues files d’attente, les
Palestiniens se précipitent sur les
points de passage de Qalandia, Az-Zaïm
et tous ces passages entourant la ville
d'Al-Quds pour passer les portails
officiels installés et imposés par les
occupants sionistes. Il s’agit de ces
Palestiniens qui ont par chance obtenu
des autorisations accordées par les
autorités de l’occupation sioniste. Il
s’agit aussi de ces hommes et femmes
dont l’âge permet d’entrer la ville
d'Al-Quds sans autorisation. Il s’agit
alors de ceux qui peuvent officiellement
se déplacer. Qu’en est-il de ceux qui
n’ont pas d’autorisation ? Sont
nombreuses les histoires de ces milliers
qui défient toutes les mesures de
l’occupation sioniste pour atteindre la
sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Dans les zones d’Anata et Ar-Ram, on
voit les essaims de jeunes palestiniens
qui prennent le risque d’escalader le
mur de séparation discriminatoire d’une
hauteur de huit mètres. Leur objectif
primordial sera d’accomplir la prière du
dernier vendredi dans la sainte mosquée
d’Al-Aqsa.
Une volonté sans faille
Le jeune Salim Wakid et ses camarades
ont décidé d’escalader ce mur si haut
avec une échelle trop longue, opération
dangereuse dans un climat dangereux.
D’autres jeunes, de l’autre côté du mur,
sont en observation.
De l’autre côté du mur, le jeune
Wakid est descendu en se suspendant à
une corde de quelques mètres. Il a dû se
jeter sur la distance restante, se
cacher un certain moment pour éviter les
patrouilles des gardes-frontières
sionistes, prendre un bus vers la grande
mosquée, raconte-t-il.
Wakid n’a pas calculé tous les
risques, dont le risque de mort, qu’il
prenait pour atteindre son but.
Beaucoup de jeunes fidèles ont trouvé
des astuces pour y arriver ; la police
de l’occupation sioniste s’est vue les
mains liées face aux vagues de gens qui
arrivaient par milliers.
Périple et difficultés
Beaucoup ont passé le mur de
séparation discriminatoire sans
problème. Beaucoup d’autres ont eu
cependant différentes blessures,
ecchymoses, bosses, contusions,
égratignures.
A titre d’exemple, le jeune Ahmed
Shwahina est tombé de l’autre côté du
mur et a été transporté vers les centres
médicaux de la sainte mosquée d’Al-Aqsa
où il a reçu le soin nécessaire pour ses
blessures légères.
Beaucoup d’autres n’ont pas eu la
chance d’arriver à leur destination.
Beaucoup de jeunes sont tombés entre les
mains des gardes-frontières israéliens
et ont été mis en garde à vue pour une
expulsion ultérieure vers la
Cisjordanie.
En tout cas, un quart de million de
fidèles palestiniens ont pu accomplir
leur prière dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Ils ont finalement pu confirmer leur
attachement et leur amour pour Al-Aqsa,
confirmer que la Mosquée restera
toujours musulmane.
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