Rapport
Amel et Ranim, une mère et son bébé
victimes des missiles sionistes
CPI
Photo:
CPI
Jeudi 11 septembre 2014
Khan Younes – CPI
Le Palestinien Jawdet
Abdou Al-Ghafour, 53 ans, habitant de la
bande de Gaza, est le père d’une petite
famille. Un jour de cette guerre
agressive menée par les occupants
sionistes contre Gaza, il courait pour
informer sa famille de la tombée d’un
missile sioniste sur une maison voisine.
Mais un deuxième missile l’a précédé. Ce
deuxième missile a fait exploser une
maison mitoyenne et a gravement
endommagé sa maison, tuant ainsi sa
femme et son tout petit bébé. Lui est
sorti avec quelques blessures moyennes.
Sur le toit de la
maison, il était, ce mercredi-là, le 9
juillet 2014, dans le village de Qarara,
à l’est de la ville Khan Younes,
lorsqu’il a entendu les vacarmes des
bombes lâchées par un drone de
l’occupation sioniste. Le bruit était
très proche, raconte Abdou Al-Ghafour au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI).
Il a cru que le
missile n'était qu’avertisseur.
Rapidement, il est descendu pour pousser
sa famille vers l’extérieur. Mais un
deuxième missile l’a arrêté. Une
gigantesque explosion lui a barré la
route. Un nuage noir lui a barré la vue.
Des flammes ont dévoré ses vêtements.
Sauvé
grâce aux cris de son enfant
En entendant les cris
de son enfant de trois ans Mohammed,
Abdou Al-Ghafour a pu en deux mouvements
éteindre le feu qui consumait son corps.
Il a pu défier la
fumée et la poussière pour arriver à son
petit qui criait dans une chambre. Il
l’a pris et s’est précipité vers l’autre
chambre où se trouvaient sa femme Amel,
33 ans, et sa fille Ranim, 13 mois. A la
place de la chambre, il n’a trouvé que
des gravats.
Une fillette et sa mère sous les
décombres
Ce n’est qu’après une
demi-heure de fouille qu’Abdou Al-Ghafour
et ses voisins ont pu atteindre les deux
corps pour les retirer de dessous les
décombres.
Malgré ses blessures
et ses douleurs, il a quitté l’hôpital
le jour même, afin de conduire sa femme
et sa fille vers leur dernière demeure.
Très triste était le climat, avec deux
martyrs et une destruction totale et
partielle de plusieurs maisons dans le
même quartier.
La destruction est
encore là, témoin du bombardement de la
part des occupants sionistes qui ne sont
pas de simples criminels mais de vrais
monstres. Le père de famille n’arrive
toujours pas à croire ce qui s’est passé
et qu’il est toujours en vie.
Mohammed
sans mère
Le petit Mohammed
vient de perdre à la fois sa mère et sa
sœur. Pour plusieurs jours, il ne
pouvait pas se rendre compte qu’il avait
perdu sa mère pour toujours.
Le petit a perdu sa
mère Amel, Espoir, mais pas
l’espoir d’un avenir meilleur, un avenir
sans agression, sans guerre, sans
occupation, sans sionisme.
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