Rapport
Les femmes de Gaza, endurance
exceptionnelle
et soutien sans faille à la résistance
CPI
Photo:
CPI
Lundi 10 août 2015
Gaza – CPI
La bande de Gaza a subi des guerres,
dont la plus dure, dévastatrice et
meurtrière était celle de l’été 2014.
Elle subit toujours leurs conséquences.
Elle subit également un blocus des plus
hermétiques et douloureux. Elle subit
tout, mais reste la tête haute, la bande
de Gaza.
Cette résistance de Gaza ne peut se
réaliser sans ses femmes. Ses femmes
restent aux côtés de la résistance, avec
leurs invocations et leurs aides.
Beaucoup d’entre elles ont préparé et
poussé leurs garçons ou leurs maris vers
les champs de bataille.
Les femmes de Gaza
La bande de Gaza est pleine de ces
femmes résistantes ou mères de
résistants, sœurs de résistants, filles
de résistants.
Miriam Farahat, députée du conseil
législatif palestinien, avait fait ses
adieux à trois de ces garçons, avant
qu’elle tombe en martyre à son tour.
Om Ridwan est une autre mère qui a
fait ses adieux à cinq garçons tombés en
martyre pour Gaza, pour toute la
Palestine.
Pendant la guerre de 2014, ce sont
les femmes qui ont brisé l’encerclement
de la mosquée d’Om An-Nassr, à Beit
Hanoun, où s’abritaient des hommes de la
résistance.
L’arme de l’invocation
Si la femme de Gaza ne porte l’arme,
elle fait au moins la prière ; elle
invoque le Tout Puissant pour qu’Il
vienne au secours de la résistance.
Hadja Om Walid la fait tout le temps.
« Il est vrai qu’on ne peut porter
l’arme pour lutter contre l’ennemi, mais
je porte l’arme de la prière ; elle très
efficace », dit-elle à la correspondante
de notre Centre Palestinien
d’Information (CPI).
Il y a la prière, il y a aussi autre
chose. Les bijoux par exemple. « J’aime
l’or et le porte… Mais j’en fais cadeau
pour soutenir la résistance », dit la
jeune Samah.
Tous les résistants
sont les miens
Les avions bombardiers violent le
ciel de Gaza, mais ne peuvent violer le
courage de Mme Om Nasser. Elle apporte
de la nourriture aux hommes de la
résistance comme elle le fait pour ses
garçons.
« Les hommes de la résistance sont
tous mes garçons. Comment voulez-vous
que j’aie peur pour ma personne et non
pour eux ? Comme j’aime mes garçons, je
les aime. Ils sont tous mes enfants »,
explique-t-elle à notre correspondante.
Pendant des moments critiques de
ladite guerre, elle a laissé les hommes
de la résistance entrer dans le jardin
de sa maison. Elle ne se lassait pas de
les rassurer et leur répéter qu’ils sont
ses enfants.
« Je n’avais pas peur pour moi, mais
pour mes enfants », confirme-t-elle.
Najah vaut cent hommes
La jeune Najah reste humble, mais
toutes les autres qui entourent notre
correspondante répètent que « Najah vaut
cent hommes », « Najah est notre
fierté ». Elle était l’héroïne de la
bataille de Khozaa.
Mais Najah reste humble et refuse
d’en parler. Elle garde son sourire,
faisant fi des bombardements de
l’occupation sioniste qui avaient
anéanti sa maison et celles de ses
voisins, durant le massacre de Khozaa.
Une vraie héroïne palestinienne.
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