Rapport
Les criminels sionistes à Gaza
assassinent une mère, son bébé dans les
bras
CPI
Photo:
D.R.
Dimanche 10 août 2014
Khan Younes – CPI
Madame Siham avait
son bébé d’un mois dans ses bras. Le
bébé prenait son lait des seins de sa
mère. Mais le tout petit n’a pas pu
terminer son action ; sa mère est tombée
en martyre, sous un bombardement
sioniste. La mère est partie et ses
seins sont encore dans la bouche de
l’enfant.
En fait, le soir du
jeudi 31 juillet 2014, les
chasseurs-bombardiers de l’occupation
sioniste ont tiré un missile sur la
maison du Palestinien Jihad Chaat, dans
le quartier de Qizan An-Nadjar, au sud
de Khan Younes. La maison est tombée sur
ses habitants. La mère a été tuée ; son
corps a protégé le bébé qui tétait ses
seins.
Une scène
insupportablement triste
Le Palestinien Hamed
An-Nadjar est un voisin de la maison
bombardée. Dès que les avions militaires
étaient partis, Hamed est allé chercher
des survivants de dessous les décombres.
« C’était après la
première prière du soir, lorsque j’ai
entendu une explosion très forte, avant
de constater que la maison de notre
voisin Jihad Chaat avait été bombardée.
Je me suis précipité vers la maison
quand j’ai su que sa femme et son bébé
étaient à l’intérieur. Nous avons
commencé les recherches avant que
l’équipe de secours arrive. La scène du
corps de la mère avec son bébé attaché à
son sein était triste. La séparation de
l’enfant de sa mère a été très
douloureuse », a dit An-Nadjar.
La prière
dans un temps difficile
Le père du bébé était
absent : « Je suis sorti accomplir la
prière du soir dans la mosquée. A cause
du bombardement et du temps dangereux du
soir, nous avons accompli les deux
prières du soir ensemble. C’est pendant
la prière que nous avons entendu
l’explosion. Tout de suite, j’ai
constaté que c’était notre maison qui
avait été directement visée, sans aucun
avertissement ».
Moatassim est un tout
petit bébé ; il n’a pas encore terminé
son premier mois. Il a été transféré à
l’hôpital Nasser pour être soigné de
certaines blessures qu’il a eu partout
dans son corps. Sa grand-mère maternelle
embrassait le bébé, en pleurant sa fille
martyre et son petit enfant blessé.
« Ma fille était chez
nous ce matin. Je lui ai demandé d’y
rester. Mais elle a insisté d’aller chez
elle et qu’elle retournerait après la
préparation du repas. Voilà l’occupation
sioniste qui l’a tuée, pourquoi ? », a
dit la grand-mère.
La famille de la
martyre est en grande colère face à tous
ces crimes de l’occupation. Elle implore
Allah (le Tout Puissant) qu’Il punisse
les occupants sionistes.
Cette scène n’est
qu’un tout petit exemple. Des dizaines
d’immeubles et de maisons sont tombés
sur la tête de leurs habitants, dans
cette guerre coloniale imposée par les
occupants sionistes sur la bande de
Gaza. C’est une guerre répressive, une
guerre destinée à exterminer le peuple
palestinien de la bande de Gaza pour sa
résistance, pour son refus de
l’occupation sioniste, pour le soutien
apporté à ses combattants.
Ces occupants
sionistes ne sont pas des criminels,
mais des monstres, vient de remarquer le
monde entier. Cependant, les réactions
concrètes ne sont toujours pas à la
hauteur des crimes perpétrés durant
cette guerre de 2014.
Les
rapports du CPI
Les
opinions du CPI
Les dernières mises à jour
|