Rapport
Les incursions sionistes sur les
frontières de Gaza,
tentative d’imposer un nouvel équilibre
!
CPI
Photo: CPI
Jeudi 9 octobre 2014
Gaza – CPI
Sur les frontières du
village de Khozaa, le résistant
palestinien Abou Abdallah observe le
mouvement de tanks sionistes qui font de
courtes incursions et de petits
mouvements près de la barrière de
sécurité, vers le village d’Al-Fokhari.
Tous ces mouvements constituent des
violations à l’accord de cessez-le-feu,
bien évidemment.
Huit engins, des
bulldozers militaires pour la plupart,
sont partis, mercredi dernier, le 1er
octobre, du portail militaire avoisinant
le quartier palestinien de Lahi Abou
Rayda. Ils ont pénétré la zone tampon
pour une centaine de mètres. Ils ont
pratiqué le ratissage de terrains et
quelques tirs sporadiques, pendant
plusieurs heures.
Observation et motivation
Le résistant
palestinien Abou Abdallah observe le
mouvement des engins, informe de sa
direction et reste sur place et sur le
qui-vive.
« L’occupant essaie
de nous envoyer des messages, par ses
incursions limitées dans la zone de la
barrière sioniste de sécurité. Ces
mouvements attirent l’attention de la
résistance, c’est sa direction qui
détermine comment les traiter », dit-il.
L’incursion de
mercredi dernier est la cinquième du
genre, effectuée par les forces
sionistes d'occupation depuis le
cessez-le-feu du 26 août dernier, sous
l’égide de l’Egypte, sans parler de ces
pêcheurs de la bande de Gaza visés,
arrêtés, et leur zone de pêche rétrécie.
La résistance
palestinienne est prête à répliquer à de
telles violations. C’est elle qui
décidera de la manière et du temps de la
réplique. La résistance défendra coûte
que coûte son peuple et ne laissera
jamais les agressions de l’occupant sans
réplique.
Messages
et anti-messages
Ces violations sont
porteuses de beaucoup de messages. En
partie, ils sont adressés à l’intérieur
israélien, dans l’espoir de restaurer la
confiance à la capacité de dissuasion de
l’armée de l’occupation sioniste, disent
des observateurs politiques.
Le professeur Ayad
Al-Qarra dit au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
que l’occupation essaie de nous dire
qu’il est prêt à toute nouvelle
confrontation. Il voudrait aussi
rassurer la rue sioniste par ces
mouvements militaires, rassurer
également les soldats et les officiers
du terrain, qui se méfient depuis la
dernière guerre.
Les colons
ne retournent plus
La plupart des colons
qui avaient quitté leurs domiciles
durant la dernière guerre refusent d’y
retourner, sans recevoir de signes
rassurants de la part du mouvement du
Hamas qu’il n’y aura plus de
confrontations. Le Hamas, cependant,
confirme que l’accalmie dépendra de la
réalisation de ses conditions humaines
et justes.
C’est le Hamas qui
décide de la sécurité de la zone voisine
de Gaza et non Netanyahu, a confirmé Dr.
Sami Abou Zahri, porte-parole du
mouvement.
Une
tentative de remédier à l’échec
L’occupation tente
aussi de mettre ses soldats sur le
qui-vive, sachant que l’accalmie est
bien fragile. A tout moment, des
roquettes peuvent être lancées, et des
groupes minuscules peuvent passer les
frontières.
Puis les occupants
sionistes ne cessent leurs efforts pour
rechercher des tunnels sur les
frontières avec Gaza, d’engager de
nouveaux agents locaux, de récolter plus
d’informations.
Au moment où les
occupants sionistes travaillent pour
imposer un nouvel équilibre de force, en
violant l’accalmie, la résistance
palestinienne l’observe et émet des
contre-messages que les colons reçoivent
bien ; ils refusent de retourner à leurs
colonies. A leurs colonies, ils refusent
de retourner sans un feu vert de la
résistance palestinienne.
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