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Rapport

Les réfugiés palestiniens de la Jordanie
et le rêve du retour

CPI


Photo: CPI

Mercredi 1er juin 2016

Amman – CPI

La Nakba (la catastrophe de 1948), soixante-huit ans après, est toujours vivante non seulement dans l’esprit des Palestiniens, mais aussi dans leur vie de tous les jours. Il y a encore les anciens qui avaient vécu les événements de la Nakba. Il y a aussi les générations suivantes qui subissent toujours ses conséquences désastreuses, concrètes et morales, malgré le temps écoulé.

Hadja Wasfiya Abed, 76 ans, se met souvent devant sa maison, dans le camp de Hittin, douze kilomètres au loin de la capitale jordanienne Amman. Elle confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) ses espoirs : « Je vais retourner à la maison de ma famille, dans le village d’al-Falouja, contre la volonté des sionistes. »

Les rides de son visage reflètent les souffrances de la Nakba, de l’exode, de l’exil, de la vie dans les camps des réfugiés. « Le réfugié palestinien n’oublie pas sa terre ; la terre est l’honneur. Si nous ne pouvons y retourner, nos descendants y retourneront. »

Pour sa part, Hadj Ismaël Nichwan, 89 ans, se souvient de son périple de l’exode, commencé du village d’ad-Dawayma, au sud de la ville d’al-Khalil : « L’armée de l’occupation a envahi mon village en 1948 et a commencé à commettre des massacres, contre hommes, femmes, enfants. Environ cinq cents personnes y ont laissé la vie. Puis, le périple de mon exil a débuté, vers al-Khalil, puis vers la Jordanie en 1967. »

Garder la clé de sa maison

Nachwan réside actuellement dans le quartier de Nazal, dans la capitale jordanienne Amman. Il confirme qu’il garde toujours la clé de sa maison, dans son village qu’il n’oubliera jamais. La clé ira à ses enfants et à ses petits-enfants, pour que le rêve du retour soit une réalité.

L’octogénaire hadj Ali al-Khattib, surnommé Abou Salem, rêve, lui également, de retourner à son village al-Maliha duquel il avait été chassé un jour lointain.

Abou Salem raconte sa vie après la Nakba (la tragédie de 1948), comment ils sont sortis après les attaques des juifs. Ils sont restés dans les cavernes voisines, pendant un an, pour les quitter plus tard et aller vivre dans le village de Beit Jala, au nord de la ville de Bethléem. C’est en 1967 qu’ils sont partis vivre en Jordanie. Un exil en suit un autre.

Un rêve, un héritage

Hadj al-Khattib garde beaucoup de souvenirs de son village d’al-Maliha. Il porte toujours la clé de sa maison héritée de son père et il la donnera à ses enfants et ses petits-enfants.

Pour sa part, Kadim Ayech, président de l’association jordanienne pour le retour et les réfugiés, dit que le nombre de Palestiniens a dépassé les douze millions de personnes, dont plus de la moitié sont des réfugiés. Ces réfugiés restent attachés à leurs droits, leur droit au retour, leur droit à un Etat avec al-Quds comme capitale. Ils restent attachés à toute leur terre, du fleuve jusqu’à la mer, du sud jusqu’au nord.

Finalement, Ayech appelle les réfugiés palestiniens à plus d’union, à plus de travail, à un plus grand sacrifice, un sacrifice qui ne connaît aucunes frontières, ni aucun accord signé sans consulter le peuple palestinien.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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