Rapport du CPI
La sainte ville d'Al-Quds
étouffée économiquement
par les occupants sionistes
CPI
Photo: CPI
Mercredi 26 décembre
2012 Al-Quds occupée – CPI Les commerçants de la ville sainte d’Al-Quds
sont sous le coup de l’occupation
sioniste qui les vise, les harcèle, les
attaque, les étouffe. Les occupants
sionistes écrasent les commerçants, tant
par leurs différentes taxes que par
leurs restrictions, de plus en plus
lourdes.
Encerclement
économique
Ibrahim Ghanim est un
de ces commerçants palestiniens, de la
rue Al-Wad, qui souffrent de cette
interminable occupation. Il confie à
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) que la situation économique est de
plus en plus difficile, voire
impossible. Les occupants sionistes
n’arrêtent pas d’augmenter leurs taxes,
dans le but de paralyser le mouvement
commercial, côté palestinien.
De plus, la mairie
sioniste de la ville n’arrête pas de
multiplier ses exigences imposées sur
les commerçants : encore plus
d’autorisations à obtenir, encore plus
de règles restrictives, encore plus de
lois à excessives. Et les commerçants
n’ont d’autre solution que d’augmenter
leurs prix. Les clients sont plus
réticents. Quel cercle infernal !
Ghanim souligne que
la dernière agression contre la bande de
Gaza, en novembre dernier, avait eu un
effet très néfaste sur l’économie de la
ville d'Al-Quds : moins de gens venaient
dans la ville.
L’arrivée des
produits
Ayad Nasser Ad-Din
est un autre commerçant de la ville. Il
tient un magasin de vêtements au marché
Al-Dibagha. Il remarque que l’économie
de la ville souffre de la politique, de
l’encerclement, de la restriction
imposée aux habitants de la Cisjordanie
lorsqu’ils souhaitent venir visiter la
sainte ville d’Al-Quds.
Par ailleurs, ajoute
Nasser, les occupants sionistes mettent
des bâtons dans les roues ; l’entrée des
marchandises dans l’ancienne ville est
de plus en plus difficile. Il y a un
manque terrible d’emplacements et de
chemins. Et les transporteurs sont dans
la ligne de mire des autorités de
l’occupation sioniste. Ils sont
poursuivis et sanctionnés. Tout est bon
pour étouffer le commerce palestinien.
De temps à autre, des
conférences économiques sont organisées
dans la ville sainte par des hommes
d’affaires, destinées à trouver des
solutions. Or, ces conférences
n’apportent rien, confirme-t-il. Ce
n’est que perte de temps et d’argent.
Alaa Hawach possède
un magasin de produits en argent, dans
le quartier d’Al-Nassara (les
chrétiens). Lui aussi confirme que
l’économie s’est dégradée dans la ville,
en lien avec la mauvaise politique.
Taxes et
provocations
Le gouvernement de
l’occupation israélienne étouffe les
commerçants palestiniens sur plusieurs
niveaux, souligne Hawach. Il augmente
les taxes. Pourquoi ne laissent-ils pas
les gens se rendre dans la ville sainte
; comment les payer alors, ces taxes ?
Et le ministère
sioniste du tourisme sème la peur dans
le cœur des touristes, en leur donnant
de mauvaises impressions sur les
commerçants palestiniens de la ville
sainte.
Par ailleurs, le
gouvernement de l’occupation fait tout
pour que le commerçant palestinien de la
ville d'Al-Quds soit dépendant du
fabricant sioniste, du commerçant
sioniste, du grossiste sioniste,
confirme finalement Alaa.
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