Rapport du CPI
Les jeunes de la
bande de Gaza, la clé du retour
CPI
Photo: CPI
Vendredi 18 mai 2012
Gaza – CPI
Al-Majdal, Beer As-Sabaa,
Haïfa, Jaffa, Damra, Hamama font partie
de ces innombrables villes et villages
palestiniens dépouillés par les
occupants sionistes en 1948. En chassant
leurs habitants originaires, ils
croyaient pouvoir effacer de la mémoire
d’un peuple. Ils ont eu tort. Les
générations palestiniennes voient leur
motivation renforcée. En effet, les
jeunes palestiniens sont de plus en plus
motivés pour reprendre leur terre et
vivre dans les villes et les villages de
leurs ancêtres.
Et dans le dessein
d’exprimer cette volonté, un groupe de
jeunes se sont rassemblés dans le stade
Palestine de la ville de Gaza. Avec
leurs corps, ils ont dessiné une clé
géante, une clé représentant leur
détermination à retourner chez eux, en
Palestine historique.
Ces jeunes participent aux activités de
la commémoration de la
Nakba
(la catastrophe de 1948) menées par
l’institut du Projet d’études d’Al-Fakhora.
Le correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) y était présent et a
décelé leur fort attachement à leurs
villes et villages d’origine.
L’inoubliable
Palestine
Hossam Zammou Monsiq,
coordinateur du Projet d’Al-Fakhoura,
note que les activités de la
commémoration de la Nakba ont débuté par
une grande fresque portant le titre
d’An-Nakba : des desseins d’une clé,
symbole du retour ; un homme âgé porte
la clé pour la confier à son fils, pour
confirmer l’immortalité de l’idée du
retour qui ne s’efface jamais de la
mémoire palestinienne.
Les jeunes
Palestiniens n’oublient pas la Nakba,
souligne Zammou. Chaque jeune porte une
feuille sur laquelle est marqué le nom
de son village d’origine pour dire au
monde entier que nous n’oublierons
jamais nos anciens villages et que nous
y retournerons, en dépit de l’occupation
sioniste, coûte que coûte.
Le coordinateur d’Al-Fakhoura
souligne que les activités de son
institut ne se limitent pas à cela :
chaque occasion aura ses activités.
Informer les jeunes
L’élève Abdou
Ar-Rahim Al-Mahallawi, originaire du
village de Hamama occupé en 1948,
participe à cette activité. Pour sa
part, il dit que les élèves essaient de
refléter l’image de la Nakba (la
catastrophe de 1948), à l’intérieur de
la Palestine comme à l’extérieur. Et
étant élèves et étudiants, c’est de
notre devoir d’informer les jeunes de ce
qui s’est passé et d’attacher les jeunes
à leur passé.
Cette cause est dans
le cœur de beaucoup de jeunes
Palestiniens, ajoute le jeune homme. Ils
œuvrent pour la montrer sur tous les
niveaux : local, arabe et international.
Toutefois, il faut multiplier ces
activités, afin de rester attachés à
notre terre vers laquelle nous
retournerons un jour. Comment
voulez-vous que le monde s’intéresse à
notre cause juste, s’il nous voyait peu
intéressés durant ce jour de
commémoration de la Nakba ?
Restons attachés !
La jeune Ahlam Abou
Salah ne veut oublier le village de ses
ancêtres Beit Tima. L’envie d’aller y
vivre reste vivant et grandit de jour en
jour. Malgré les années qui passent,
nous resterons attachés à notre droit au
retour dans nos villes et villages.
L’étudiante appelle
tous les jeunes Palestiniens à
participer à ces activités afin que
l’espoir du retour reste vivant dans nos
esprits et afin que notre voix atteigne
le monde entier.
Finalement, cette
activité en est une parmi beaucoup
d’autres organisées pour célébrer la
commémoration de la Nakba (la
catastrophe de 1948), la
soixante-quatrième.
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