Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Crimes contre l'humanité : Les occupants israéliens font main
basse sur les organes des Palestiniens
Photo CPI
Mercredi 3 février 2010
Gaza – CPI
Ils continuent et sont de plus en plus
variés, les crimes des occupants israéliens. Peut-on imaginer
que les corps des martyrs palestiniens soient autopsiés afin
qu’ils s’approprient leurs organes ? Toutefois, avec ces
occupants, tout est possible, surtout du fait que le Monde reste
indifférent face aux pratiques criminelles et inhumaines.
Le gouvernement de Gaza
Le ministère palestinien de la justice, le
conseiller Mohammed Fargaj Al-Ghoul, souligne que le
gouvernement présidé par Ismaël Haniyeh continue de son côté à
rassembler des renseignements. Il rencontre les familles de ces
martyrs dont des organes ont été dérobés pour recueillir leurs
témoignages afin d’établir des dossiers de poursuite contre
l’Etat hébreu.
Dans des déclarations de presse, Al-Ghol dit
qu’ils ont commencé à rassembler des informations et des
documents pour condamner ces vols d’organes. Un dossier complet
et juridiquement recevable est en train de se construire
solidement pour être utilisé dans les cours internationales.
« Nous avons publié un appel à témoin dans
les journaux palestiniens demandant aux citoyens d’apporter
toute information concernant cette affaire au siège du
ministère, dans la ville de Gaza, pour la joindre au dossier. »
Vol d’organes
Le journaliste suédois Donald Boström avait
déjà exposé au monde des informations très étonnantes, en
parlant d’un trafic d’organes de martyrs palestiniens organisé
par les Israéliens.
Le mois d’août de l’année dernière, 2009, il
a confirmé, dans un article publié par le journal suédois
Aftonbladet, qu’il n’arrêtait de recevoir des menaces de mort,
depuis la publication de ses enquêtes qui avaient soulevé une
crise diplomatique entre la Suède et l’Entité sioniste.
L’affaire a commencé en 1992, dit le
journaliste suédois, le jour où il a pris connaissance de ces
pratiques sauvages sionistes, lors d’un voyage dans les
territoires palestiniens occupés. Lors de ce voyage, quatre
personnes travaillant pour le compte de l’ONU l’ont informé que
les corps de Palestiniens disparus avaient été retrouvés,
autopsiés.
Il a tout de suit commencé ses enquêtes et a
pu prendre en photo des corps à la poitrine ouverte. Les
familles de ces martyrs lui ont confirmé le prélèvement
d’organes fait sur leurs corps. Des organes ont été dérobés dont
surtout des reins.
Le journaliste a relevé d’autres
informations surprenantes. Durant ses enquêtes, par exemple, il
a su que 133 Palestiniens avaient disparu dans des circonstances
mystérieuses. Enfin, il a pu obtenir une liste de noms de 92
d’entre eux. Elle contient les noms de 52 personnes dont le
corps avaient été autopsiés. Donald a alors contacté 20 familles
palestiniennes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ainsi
que des territoires occupés en 48. Après une semaine d’enquête,
il a remarqué que toutes les familles se plaignaient de la même
affaire : elles perdent la trace de leurs garçons, qu’elles
retrouvent avec en cadavres et sans organes vitaux.
Le journaliste suédois affirme qu’un millier
de Palestiniens ont été victimes de ce crime. Leurs ventres ont
été coupés pour voler leurs organes. Une famille a fourni au
journaliste une bande vidéo montrant ce que le corps de son
garçon avait subi.
L’autorité : aucune réaction !
Le journaliste trouve étonnante la réaction
inexistante de l’autorité palestinienne, en 1992 comme
maintenant avec Mahmoud Abbas, même s’il vient de lire dans les
journaux suédois qu’elle a mis en place une commission interne
composée du président sortant et des ministres des affaires
étrangères et de l’intérieur.
Et pour ce qui est de la réaction
israélienne envers l’article qui a exposé ce scandale sioniste,
le journaliste suédois dit qu’elle a été très nerveuse. Il a
reçu des milliers de lettres d’insultes et de mort. Il a été
accusé d’antisémitisme. Des manifestations ont été organisées
contre lui et contre son journal.
Avant ce journal suédois, c’était la chaîne
américaine CNN qui avait remarqué que l’Entité sioniste devenait
un centre international de trafic illégal d’organes humains. Et
Nancy Shabrioz, de l’université de Californie, a affirmé
qu’"Israël" est le sommet dans cette affaire et que ses mains
touchent le monde entier.
Des victimes palestiniennes
Suite à cette affaire, les familles
palestiniennes victimes de ces crimes sionistes commencent à
parler de la manière dont les soldats israéliens enlèvent les
corps de leurs garçons pour les autopsier à Abou Kbir. Quelques
jours plus tard, ils les rapportent et interdisent à leurs
familles d’organiser un cortège funèbre !
La tristesse continue d’empoisonner la vie
de la famille du martyr Bilah Ahmed Ghanem, 19 ans, du village
d’Amatine, à l’est de la ville de Qalqilia. Son frère Jalel se
rappelle de cette catastrophe qui a frappé sa famille.
A l’époque, il avait 16 ans. Il a vu une
petite force sioniste (Al-Mosta’riboune) dans les alentours
d’une maison abandonnée à côté de leur maison. Son frère, le
martyr, était poursuivi depuis plus d’un an et demi. Le jeune
homme ne faisait que de lancer des pierres contre les soldats de
l’occupation israélienne, hisser des drapeaux palestiniens sur
les poteaux électriques et il appartenait au mouvement du Fatah.
A 13 heures, le martyr est sorti et est
parti au centre du village pour voir des amis à lui. C’est à ce
moment qu’un sniper israélien lui a tiré dessus et l’a touché au
cœur. Dès qu’il est tombé, les Israéliens l’ont tiré par les
pieds comme un animal. Sa tête cognait l’escalier, ses dents se
cassaient.
Peu de temps après, un hélicoptère est
descendu dans le faubourg du village pour le porter, prétextant
qu’il était encore vivant et qu’on voulait sauver sa vie. Mais
des témoins oculaires affirment qu’un officier israélien a sorti
son revolver et a ouvert le feu sur lui de près.
Une semaine plus tard, des soldats
israéliens ont apporté son cadavre et exigé de la famille
qu’elle paye le coût de l’autopsie et des soins. Ils ont
également exigé qu’une tombe soit creusée et qu’une quantité de
ciment soit préparée pour immédiatement boucher le trou. Vers
minuit, ils ont délivré le corps, après avoir imposé un
couvre-feu au village. Cinq personnes âgées seulement ont eu le
droit de se présenter à l’enterrement, pas la famille !
Jelal ne pourra jamais oublier ce jour-là :
« Le corps est arrivé à l’intérieur d’un sac noir. Une scène
inimaginable. Le corps était ouvert et cousu du menton jusqu’au
bas-ventre ».
Et l’histoire de cette famille n’est pas la
seule. Des centaines de familles palestiniennes ont découvert
que le corps de leurs proches arrive à elles sans organes. C’est
le cas de la famille Tarzi et Fadl Chahine.
Les occupants israéliens reconnaissent le
fait
La télévision sioniste a récemment reconnu
que des organes, des os, de la peau étaient relevés du corps de
Palestiniens, sans l’accord de leurs familles.
Selon la télévision, malgré le déni des
médecins, une bande existe montrant comment dans l’institut
d’Abou Kbir, on dérobait les organes des cadavres, sous la
responsabilité du docteur His. Il avoue qu’on transportait les
organes vers des hôpitaux d’"Israël" dont Héshomir de Tel-Aviv.
En 1986, "Israël" a ouvert la Banque de la
peau. On faisait main basse sur la peau du corps de
Palestiniens, sans informer leurs familles.
Une experte de l’université de Brookline
s’étonne de voir comment les Israéliens relèvent les organes de
leurs ennemis pour les implanter dans le corps de leurs soldats.
C’est immoral, dit-elle.
Enfin, le journal hébreu Ahronot note que
des soldats israéliens volaient des organes de victimes du
séisme de Haïti.
L’activiste américain West de Ciatel
dit : « Il y a des personnes sans âmes qui profitent de toutes
les situations. Parmi elles se trouve l’armée israélienne qui
travaille maintenant à Haïti ».
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