Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
La femme palestinienne dans le collimateur des services de
renseignements sionistes
Photo CPI
Jeudi 1er juillet 2010
Gaza – CPI
Le service de sécurité palestinien de la
bande de Gaza a effectué un pas de géant dans sa guerre de
cerveaux contre les services de renseignements sionistes. Il a
réussi à étouffer de plus en plus les traîtres et dévoiler les
réseaux d’espionnage travaillant pour les occupants israéliens.
Viser la femme palestinienne
Contre toute attente, la dernière découverte
est une femme. Cette femme a travaillé pour les occupants
pendant cinq ans sans arrêt. Cette découverte a montré encore
une fois que les occupants israéliens visent tous les
Palestiniens, hommes, femmes, enfants, sans aucune distinction
et avec mépris.
Selon le site sécuritaire Al-Madj, cette
femme croyait que personne ne pouvait découvrir son petit jeu,
son contact avec les occupants Elle ne pensait pas une seconde
pouvoir être prise la main dans le sac par son mari.
Malgré tout, le nombre de femmes ayant
travaillé pour le compte des occupants israéliens s’avère
beaucoup moins important que celui des hommes. Mais le problème,
c’est qu’elles sont plus dangereuses.
En effet, dans la société palestinienne, la
femme peut obtenir des informations minutieuses, étant bien
respectée. Elle est au-dessus de tout soupçon.
Engager des femmes palestiniennes fait
partie de ces agissements israéliens visant à déchirer le tissu
social palestinien et la famille palestinienne. Ces traîtres
sont des fruits pourris qui pourrissent tout ce qui les
entoure : familles, amis, voisins, tous.
Les services de renseignements sionistes
fournissent à leurs agents des moyens de communication des plus
modernes. Le ministère de l’intérieur a mis la main sur des
appareils avec lesquels les traîtres contactent leurs
employeurs. Et avec ces mêmes appareils, des signes sont donnés
pour qu’ils ne soient pas frappés au moment d’un bombardement.
Ils ont aussi mis la main sur des appareils
qui peuvent relier les ordinateurs de la bande de Gaza à ceux
d’Israéliens pour pomper toutes les archives.
Une guerre contre les traîtres
Notons que face à ces découvertes, le
ministère de l’intérieur de la bande de Gaza a laissé la porte
ouverte devant toute volonté de repentance de la part de ceux
qui communiquent avec les ennemis.
Notons aussi que les occupants israéliens
ont utilisé des informations fournis par de tels agents durant
la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Les buts ont
été frappés. Cependant, les traîtres ont été connus et nombre
d’entre eux ont été liquidés.
L’espionnage fait partie de la guerre
militaire et psychologique menée contre le peuple palestinien,
dit à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI)
Anouar Al-Baraaoui, directeur du conseil politique et moral de
Gaza.
Peu nombreuses mais dangereuses
Dans la plupart des cas, l’affaire d’une
« femme traître » reste silencieuse, pour des raisons sociales.
Elle sera réglée hors des bureaux de la sécurité, au sein des
familles.
Leur nombre est très limité, mais il suffit
de deux femmes ou même d’une seule afin de faire de grands
dégâts, dit Al-Maghazi. Elles sont les plus proches des
résistants.
Le travail confié à une femme pourra être
assez souvent logistique : transporter de l’argent, être un lien
entre des agents…
Enfin, il a insisté à dire que la porte de
la repentance est toujours ouverte et que pour une femme, cette
repentance est plus facile, car le ministère fait tout pour la
protéger.
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