Editorial
Un enfant palestinien tué chaque heure !
CPI
Photo: CPI
Dimanche 27 juillet 2014
Paris – CPI
Dans les
territoires occupés en 1948, comme en
Cisjordanie et dans la bande de Gaza,
partout en Palestine et même à
l’étranger, l’enfance palestinienne est
visée. En Cisjordanie et dans la ville
d'Al-Quds, plus de 1400 jeunes,
adolescents et enfants ont été tués
depuis l’an 2000, par les autorités de
l’occupation sioniste, par leurs forces
et leur armée et par cette force appelée
al-Mostaarabine, force déguisée en
Arabes, sans parler de toutes les
arrestations, les incarcérations et les
blessés (voir
notre rapport publié en juin dernier).
Et pour ce qui est
de la bande de Gaza, voilà une vingtaine
de jours que les occupants sionistes la
pilonnent, en visant tout, avec leur
machine de guerre, une machine des plus
mortellement sophistiquées du monde. Des
familles entières ont été décimées dont
des nombreux enfants, comme cela a été
le cas de la famille d’Abou Jarad, des
maisons et des bâtiments effacés comme
les tours d’Al-Nada, des quartiers
dévastés et massacrés comme ceux d’Al-Chojayya
et Khozaa. Ils n’épargnent rien.
Maisons. Infrastructures. Centrale
électrique. Ecoles : une école de
l’UNRWA a été bombardée, jeudi 24
juillet 2014. Hôpitaux. Femmes. Hommes,
jeunes et moins jeunes. Enfants.
Jusqu’au moment de
la rédaction de cet éditorial, plus de
mille Palestiniens ont été massacrés.
Les médias français, pourtant
pro-israéliens, précisent que plus de
quatre-vingts pourcent de ces tués sont
des civils et qu’un grand pourcentage de
ces civils sont des enfants. Et pour les
blessés, le nombre approche les six
mille dont un grand nombre d’enfants !
Le nombre d’enfants
tués par cette machine criminelle de
guerre est si élevé qu’il pousse Valérie
Amos, représentante des Nations Unies
pour les affaires humaines, à exprimer
sa grande inquiétude et à dire que le
traumatisme que les civils palestiniens
vivent est terrible. « Ces deux derniers
jours, un enfant a été tué chaque
heure », a-t-elle confirmé.
Un enfant est
assassiné toutes les heures, et c’est
une estimation très modérée qui essaye
d’être équilibrée et de ne pas offusquer
les occupants sionistes. Et le monde ne
fait que condamner verbalement.
Combien de mères
sont privées de leurs enfants !
Imaginons leur stress. Il suffit de voir
la réaction de cette mère qui a
constaté, après avoir cru perdre tout
espoir, que son garçon d’une dizaine
d’années était vivant mais légèrement
blessé, dans un hôpital. Elle était au
bord de la folie.
Département
français du Centre Palestinien
d’Information (CPI)
Juillet 2014
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