Editorial
L'équilibre des forces
CPI
Photo: CPI
Dimanche 13 juillet 2014
Paris – CPI
La chaîne
israélienne i24News diffusée en français
de la ville occupée d’Al-Quds
(Jérusalem) menait en direct une
interview avec certains politiciens
sionistes dans le but de redorer le
blason israélien, vendredi soir, au
quatrième jour d’une guerre sans merci
menée contre la bande de Gaza, contre
ses bâtiments, contre ses familles,
contre ses hommes, femmes et enfants,
lorsque les sirènes ont retenti dans le
ciel de la ville. L’animateur et ses
invités se sont précipités pour quitter
sur le champ le plateau et aller se
réfugier dans leurs abris.
Bien qu’on n’ait
entendu que les sifflements des sirènes
et qu’on n’ait rien vu d’extraordinaire,
l’incident est plein de sens.
Qui aurait pu
imaginer un jour que cette petite
surface de terre, appelée la bande de
Gaza, pouvait semer la peur dans le cœur
de tous les occupants sionistes, où
qu’ils se trouvent, sans limite de lieu
et de temps ? Un degré de peur que
toutes les armées arabes réunies n’ont
jamais réussi à apporter.
Dans la fin de
cette quatrième journée, les occupants
sionistes ont pu exposer leurs forces et
montrer leurs muscles, mais contre des
civils. Ils en ont tué une centaine, en
ont blessé plusieurs centaines, et ont
détruit des dizaines de maisons. Des
familles entières ont été décimées dont
celle d’Al-Hadj qui a perdu huit de ses
membres.
Lâcher des tonnes
de bombes sur les civils n’est qu’une
forte indication d’un échec flagrant des
renseignements. Les occupants sionistes
ont échoué à détruire une seule base de
lancement de roquettes. Les roquettes,
bien qu’elles ne fassent pas trop de
dégâts, sèment la peur partout où elles
tombent, surtout que cette fois, elles
tombent partout.
En effet, cette
fois, elles sont arrivées plus loin que
la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem),
comme Haïfa, Al-Khodira et Kafr Shaba,
150 kilomètres au loin de la bande de
Gaza.
Les bombes ont
aussi atteint des sites stratégiques
tels la centrale nucléaire de Dimona et
l’aéroport de Ben Gourion.
Notons enfin que
cette fois, nous sommes clairement
devant deux cas. Le cas des Israéliens
qui fuient le moindre bruit et vont se
réfugier dans leurs abris. Et le cas des
civils de la bande de Gaza qui,
lorsqu’ils savent que les avions
sionistes vont bombarder leurs maisons,
montent sur leurs toits pour les
protéger, en espérant que les pilotes
hésitent à lâcher leurs bombes en les
voyant, en vain.
En mettant le
courage des Palestiniens et la peur des
Israéliens dans la balance, l’équilibre
des forces n’aura plus besoin d’aucun
commentaire.
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
Juillet 2014
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