WOFPP
Women`s
Organization for Political Prisoners (WOFPP) P.O.
Box 31811, Tel Aviv
Tel.: +972-3-5227124
E-mail: trn1@zahav.net.il www.wofpp.org Bulletin
février 2007
Il
y a, à présent, environ 120 prisonnières politiques
incarcérées en Israël: Environ 105 dans la Prison de
Hasharon (Tel Mond), le reste dans la Prison de Névé
Tirza (Ramle), au Centre de Détention de Kishon (Jalame près
de Haifa) , et quelques-unes dans d'autres centres de détention.
La
pratique de transférer les prisonnières d'une prison à l'autre
continue comme avant.
Et
comme avant, les autorités de la prison n'en informent ni les
familles des prisonnières ni leurs avocats.
Visites
des familles.
Il y a un grand nombre de prisonnières dont tous les membres de
la famille sont interdits de visiter les prisons. Cette
interdiction peu provenir des autorités de la prison ou bien de
l'armée israélienne.
Par
exemple:
Shirin
Khalil,
arrêtée le 13 juillet 2003, n'a pas de visite de sa famille.
Rifqa
elJa'abari,
arrêtée en août 2006, n'a pas de visite de sa famille.
'Etaf
'Alyan
fut arrêtée en décembre 2005. Jusqu'à l'heure seule sa mère a
pu lui rendre visite, et une fois seulement.
Lettres.
Dans les mois récents, les prisonnières n'ont reçu que très
peu de lettres. En général, les lettres des familles prennent
environ trois mois pour arriver. Les lettres de l'étranger
prennent très longtemps ou n'arrivent pas du tout.
Les
comptes de cantine.
Les autorités israéliennes ont débloqué les comptes de cantine
des prisonnières, mais ont limité la somme d'argent dans chaque
compte. À cause de la situation économique misérable, les
prisonnières disposent de très peu d'argent. Elles doivent
acheter à la cantine tous les produits hygiéniques et de
nettoyage. En plus, dans les années récentes la qualité de la
nourriture en prison a détérioré en qualité et en quantité.
Les prisonnières doivent donc acheter à la cantine des produits
alimentaires de base.
Prison
de Hasharon (Tel Mond)
À
présent, en hiver, il n'y a pas de chauffage dans les cellules,
et les prisonnières n'ont pas assez de couvertures.
La
Croix Rouge Internationale a rendu visite aux prisonnières
politiques et leur a apporté des dictionnaires, des survêtements,
des chaussettes et des jeux de sport.
Suna
elRa'i:
Les autorités de la prison ont refusé de permettre qu'un spécialiste
de l'extérieur la traite.
Royda
Fritakh Al'oijen fut
déportée en Jordanie le 29 janvier 2007. Elle est une citoyenne
jordanienne, arrêtée au début du mois d'août avec son mari.
Pendant plus de six ans elle avait vécu en Cisjordanie avec son
mari qui est citoyen de la Cisjordanie et avec son fils qui a six
ans. Il y a six ans, elle a demandé à légaliser son état, afin
qu'elle puisse rester en Cisjordanie avec son mari. Les autorités
israéliennes n'ont donné aucune réponse à sa requête. Au début
de septembre, environ un mois après son arrestation, les autorités
israéliennes ont tenté de la déporter, mais n'ont pas réussi
parce que son passeport jordanien n'était plus valable. Son
avocat a appelé de l'ordre de déportation à la Cour Suprême.
La Cour Suprême a rejeté l'appel et a confirmé l'ordre de déportation.
Nasreen
Abu Zina,
19
ans, de Tulkarem, et Rawya elShaikh, 21 ans, du Camp de Réfugiés
de Tulkarem, ont récemment été condamnées à trois mois de
prison et 15 mois avec sursis. Elles furent accusées d'avoir
attaqué deux gardiens il y a six mois.
'Abeer
'Amru, 24
ans, de Dura (district de Hébron) a été détenue séparément
pendant plus d'un mois.
Nouvelles Prisonnières à la Prison de Hasharon
Khaola, de Jam'ain, district
de Naplouse: À la suite de sa requête, sa petite fille de huit
mois, Ghada, pouvait la rejoindre en prison. Le bébé est tombé
malade et a dû être hospitalisé pour la durée de trois jours.
Khaola a pu rester à l'hôpital avec son bébé pendant ces journées,
mais tout
ce temps avec les jambes enchaînées.
Hiam elBaiad fut détenue à
Mosqobiye dans des conditions extrêmement dures. Pour protester,
elle a fait une grève de la faim. Le 22 janvier 2007, elle fut
transférée à la Prison de Hasharon.
Aiat elDababasa, 15 ans, de Hébron.
Roba elTalid, 20 ans, une étudiante
de l'Université elNajah.
Une femme de Jérusalem qui
est détenue dans l'aile de séparation.
La
Prison de Névé Tirza (Ramle)
Il y a quatre prisonnières politiques à Névé Tirza.
Les
cellules des prisonnières politiques sont situées à proximité
de celles des prisonnières criminelles, qui les insultent et
menacent de les arroser d'eau chaude. Plusieurs fois les prisonnières
politiques ont eu peur de se rendre à la cour pour la récréation.
Amne Muna, 29 ans, de Jérusalem,
fut transférée, le 22 janvier, du Centre de Détention de Kishon
(Jalame) à Névé Tirza (Ramle). Elle est détenue séparément
depuis plus de cinq mois. L'avocate de WOFPP, Taghreed Jahshan, a
pris son attestation concernant les conditions de sa détention y
incluse la séparation. Elle est détenue dans une cellule
mesurant 2m x 2.5m pendant 23 heures chaque jour, et elle n'a pas
le droit de rencontrer d'autres prisonnières.
'Aisha 'Abyat et Sanaa 'Amru
ont été transférées à Névé Tirza, il y a un mois. Elles
ne savent pas quand elles seront retournées à la Prison de
Hasharon.
Centre
de Détention de Kishon (Jalame)
Nasreen Abu Zina, 19 ans, de
Tulkarem, et Hala Jaber, 27 ans, du Camp de Réfugiés de Jénine,
ont de nouveau été transférées de la Prison de Névé Tirza au
Centre de Détention de Kishon (Jalame).
Il y a cinq prisonnières au Centre de Détention de Kishon (Jalame) qui
sont continuellement transférées
d'une prison à l'autre. Leurs familles ne peuvent leur rendre
visite, puisqu'elles ne savent pas dans quelle prison elles se
trouvent et n'en sont pas informées
Prison
Militaire
Hadas
Amit,
19 ans, fut condamnée, le 18 février, à 21 jours additionnels
de détention
pour avoir refusé de servir dans l'armée israélienne.
Ceci est le cinquième terme de prison pour Hadas. Jusqu'à
l'heure, elle a été condamnée à un total de 73 jours en
prison.
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