Centre
Palestinien
d'Information
Martyrs
Dans les prisons israéliennes,
la négligence médicale tue le Palestinien Rabï
Photo CPI
Lundi 19 juillet 2010
Silfit – CPI
Les brigades Ezziddine d’Al-Qassam viennent
d’annoncer le départ du héro Rabï Ali Harb, originaire du
village Askaka, à l’est de la ville de Silfit. Il rendit l’âme à
l’hôpital, après une montée soudaine de la température et de la
tension, après une grande difficulté.
Sa famille fait porter aux occupants
israéliens la responsabilité de sa mort. En effet, il fut blessé
par eux, puis dans leurs prisons, il souffrit, durant ses deux
années de détention, de cette politique inhumaine de négligence
médicale.
Notons que Rabï Ali Harb quitta les prisons
israéliennes le 12 octobre 2008, après deux ans de captivité.
C’était le 5 novembre 2006 que des forces
spéciales israéliennes tirèrent sur lui, sans aucune somation,
pendant qu’il marchait sur un trottoir de la ville de Ramallah.
Des témoins oculaires confirment que ces forces pouvaient
facilement le blesser aux pieds dans le désir de le capturer.
Mais elles préférèrent l’atteindre partout. Il tomba, sans
mouvement.
Il ne moura pas, mais fut grièvement blessé.
Et malgré ces blessures et ses hémorragies au niveau du ventre
et du dos, les occupants israéliens ne cessèrent leur enquête,
séance après séance, même quand il perdait connaissance.
Il eut plusieurs interventions chirurgicales
partout dans le corps, sans pourtant traiter les conséquences
des balles qui avaient touché plusieurs parties sensibles, tels
les reins, la colonne vertébrale, les intestins.
Aimé par tout le monde
Rabï Harb était un jeune aimé par tout le
monde, avant et après ses blessures. Ni sa religion, ni sa
croyance ne s’éteignirent après ses blessures. Il restait calme
et récitait le Saint Coran, disent ses camarades de cellules.
Des dizaines de fois, sa famille appela les
institutions juridiques et les organisations des droits de
l’homme locales et internationales à intervenir et pratiquer des
pressions sur les autorités de l’occupation israélienne pour
relâcher Rabï Harb, qui était blessé, pour le soigner de ses
graves blessures. Elles ne le libérèrent que quant elles
ressentirent la fin s’approcher.
La mère du martyr
L’état de santé de Rabï se détériorait
rapidement, dit la mère du martyr. Une balle avait directement
touché une vertèbre ; elle la mit en morceaux et toucha les
nerfs avoisinants, lui causant une hémiplégie. Un éclat de balle
pénétra dans un rein, lui causant une impossibilité d’uriner.
Une autre balle toucha et coupa son intestin. Son vendre resta
gonflé et douloureux pour le restant de sa vie.
La mère ajoute que les bourreaux israéliens
de l’hôpital de la prison Ar-Ramla pratiquaient la négligence
médicale, avec préméditation. Ils ne lui donnaient que ce fameux
cachet calmant d’Akamol.
Notons enfin que beaucoup d’institutions
juridiques et d’organisations des droits de l’homme aussi bien
locales qu’internationales appelaient à le soigner avant que
cela ne soit trop tard. Mais comme à leur coutume, elles ne
trouvaient face à elle qu’une oreille sourde.
Le
dossier des prisonniers palestiniens
Les dernières mises
à jour
|