Salah Hamouri
Appel du Comité national de soutien à Salah Hamouri
En dépit d'un fort mouvement d'opinion et d'interventions
multiples auprès des autorités concernées, en France comme en
Israël, le jeune franco palestinien de 23 ans, Salah Hamouri,
est toujours en prison alors qu’il est parfaitement innocent.
Au terme de 3 années de prison durant
lesquelles son procès a vu l’annulation de plus de 20 audiences
faute du moindre témoin se présentant à la barre du tribunal
militaire chargé de le juger, il a été brutalement placé devant
un chantage odieux consistant à le forcer à « plaider coupable »
sous peine de se voir infliger une peine de prison supérieure à
7 ans de prison, peine décidée unilatéralement par le Procureur
dudit tribunal.
Ce qu’on lui reproche ? Etre passé 3 mois
avant son arrestation devant le domicile de Yossef Ovadia, chef
du parti Shas, rabbin connu pour ses positions extrêmes. Ce fait
banal, joint à l’accusation – du reste non fondée – de son
appartenance au FPLP, ont conduit le tribunal militaire
israélien installé en territoire palestinien à considérer que
Salah Hamouri avait « l’intention » d’attenter à la vie de cette
personne.
Alors qu’aucune preuve concrète n’a pu être
présentée et que son habitation a été fouillée au peigne fin par
les services spéciaux israéliens qui n’ont rien trouvé y compris
dans le disque dur de son ordinateur, Salah Hamouri, bien
qu’innocent, a été ainsi condamné à 7 ans de prison pour un
« délit d’intention ».
Notre jeune compatriote français est donc un
otage.
Il est otage de l’occupation israélienne qui
juge ceux qu’elle opprime. Il est otage de la « justice »
militaire israélienne qui l’a contraint à s’accuser faussement
sous peine d’une sanction plus lourde s’il refusait son
chantage. Il est l’otage de la politique intérieure israélienne,
le parti Shas soutenant le gouvernement Olmert finissant.
Malgré toutes les démarches effectuées et les
assurances prodiguées, Salah Hamouri est toujours en prison
tandis que son cas fait l’objet d’un silence assourdissant
Dans ces conditions nous estimons de notre
devoir en tant que défenseurs des droits de l’homme partout dans
le monde, de nous mobiliser plus fortement encore, dans la
diversité de nos positions ou situations, afin d’entreprendre
une véritable campagne dynamique et unifiée pour obtenir la
libération de notre compatriote Salah Hamouri.
A cette fin nous décidons, sans plus
attendre, de créer un « Comité national de soutien à Salah
Hamouri » pour faire connaître son cas et obtenir sa libération.
Sa maman, Denise Hamouri, en sera la présidente d’honneur. Nous
appelons à relayer largement, sur cette base, les actions
d’informations et de soutien.
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