Appels urgents
Pour les libertés et le dialogue
Vendredi 23 avril 2010
Nous, qui avons
fait de la culture et de la communication notre métier, ne
saurions rester en silenceation de mensonges, d'omissions, de
distorsions et de mesures répressives avec lesquelles les
pouvoirs en place tentent d' occulter la vraie nature du dénommé
conflit Basque et de contourner la seule voie de résolution
possible.
Au niveau de l'Etat espagnol ainsi qu'au niveau niveau
international, il y a de plus en plus de voix qui appellent à
une solution du conflit par le dialogue, ce qui implique
nécessairement une négociation politique et la reconnaissance du
droit à l'autodétermination du peuple basque, car le plein
exercice des droits civils et politiques, sans obstacles ou
contraintes de quelque nature que ce soit, est un principe
démocratique incontestable. Il y a de plus en plus de voix qui
dénoncent la pratique systématique et impunie de la torture dans
l'État espagnol, l' anticonstitutionnalité de la loi des Partis
ou le caractère inquisitorial de l' “Audiencia Nacional”, la
cour de justice spéciale qui est l'héritière directe du
“Tribunal de Orden Público” de Franco. Il faut noter à cet égard
la récente Déclaration de Bruxelles (soutenue par quatre Prix
Nobel de la paix et par des hauts fonctionnaires de plusieurs
gouvernements européens) qui reconnaît sans équivoque la nature
politique du conflit, signale la voie du dialogue comme la seule
solution possible,
apprécie positivement les pas déjà faits par la gauche
indépendantiste Basque, et exhorte le gouvernement espagnol à
être la hauteur des circonstances.
Seuls les mesquins intérêts électoralistes d'un gouvernement
lâche et d'une opposition sans scrupules qui agite le spectre du
«terrorisme» pour droitiser la population peuvent expliquer
qu'ils eludent obstinèment la négociation politique ainsi que la
recrudescence brutale de la répression en Euskal Herria. Dans
ces circonstances, le silence des médias et de ceux qui pouvons
encore faire entendre nos voix devient une forme très grave de
complicité.
Par conséquent, les
soussignés et soussignées exhortons le gouvernement à abandonner
la voie de la répression pour prendre résolument le chemin du
dialogue et du respect des libertés, qui est le seul moyen de
parvenir à une paix juste et durable en Euskal Herria et dans
tout l'État espagnol.
Naomi Abad, avocate
Santiago Alba Rico,
écrivain
Antonio Álvarez Solís,
journaliste
Irene Amador,
anthropologue
Gloria Berrocal,
scénariste et écrivaine
Rue Albert, avocat
Justo Carracedo,
professeur UPM
Yolanda Castro, avocate
Vicente Cuesta, acteur
Iñaki Errazkin,
journaliste et écrivain
Carlos Fernández Liria,
professeur UCM
José M ª Fonseca,
concierge
Carlo Frabetti, écrivain
Francisco García Cediel,
avocat
Sofia Garcia-Hortelano,
avocate
José M ª García Maurino,
professeur et écrivain
Hugo Gomez, avocat et
écrivain
Ricardo Gomez, écrivain
Begoña Lalana, avocate
Carmen Lamarca, avocate
Ángeles Maestro, médecin
Antonio Maira, analyste
politique
Oriol Martí, médecin et
psychanalyste
M ª Luisa Martín Abia,
avocate
Llaneza Manuel Martínez,
professeur UPM
Beatriz Monasterio,
avocate
Juan Manuel Morales,
entrepreneur
Higinio Polo, écrivain
et historien
Rodrigo Martín,
professeur UPF
Ricardo Rodriguez,
avocat et écrivain
Sara Rosenberg,
écrivaine
Vicente Romano,
professeur et écrivain
Javier Sádaba,
professeur UAM
José María San José,
travailleur
Marta Sanz, écrivaine
Alfonso Sastre, auteur
et dramaturge
Andres Sorel, écrivain
Carlos Tena, journaliste
Adhésions
Juan Lucio Agotegaray,
écrivain (Argentine)
Maurizio BARABANI,
autonome (Italie)
Sandra Baron, directrice
de la radio Centenario (Uruguay)
Jorge Beinstein,
professeur d'université (Argentine)
Daniel C. Bilbao,
journaliste et écrivain (Argentine)
Simone Bilotta,
professeure (Italie)
Giulio bonali, MD (Italie)
Atilio Boron, directeur
PLED (Argentine)
John Catalinotto,
journaliste (USA)
Joaquín Andrés
Estivales, communicateur de l'audiovisuel (Chili)
Fratta Maurizio,
Rivoluzione Coordonnateur démocratique (Italie)
François Houtart, prêtre
catholique et sociologue, marxiste (Belgique)
Néstor Kohan, UBA
professeur (Argentine)
Yon de Luisa, un
ingénieur chimiste (Mexique)
Daniela di Marco,
étudiane (Italie)
Miren I. Martinez,
etxekoandre (US)
Marina Minicuci,
journaliste (Italie)
Mauricio Neri, rédacteur
en chef du communisme e Comunità (Italie)
Ingo Niebel, historien
et journaliste (Allemagne)
Vittorio Paiotta,
professeur (Italie)
Pasquinelli Moreno, camp
anti-impérialiste (Italie)
Giuseppe Pelazza, avocat
(Italie)
James Petras, professeur
à l'université de Binghamton (USA)
Carlos Settembrini,
étudiant (Argentine)
Nicola Tranfaglia,
professeur et écrivain (Italie)
Miguel Urbano, écrivain
et journaliste (Portugal)
Pep Valenzuela,
journaliste (Brésil)
Sommaire des appels
Dernières mises à
jour
|