Amérique latine
Les partis de gauche et les mouvements
sociaux d’Amérique Latine appuient un
peuple qui écrit sa constitution à la
barbe de l’Empire
Bravio
Réunion
des partis de gauche latino-américains à
Managua
du 15 au 19 juillet pour le XXIIIème
Forum de Sao Paulo.
Samedi 22 juillet 2017
Les 300 délégués de 18 partis politiques
de gauche venus de 26 pays d’Amérique
Latine, réunis à Managua du 15 au 19
juillet pour le XXIIIème Forum de Sao
Paulo, viennent de réaffirmer leur
soutien au processus de l’Assemblée
Constituante grâce auquel les
vénézuéliens éliront 545 député(e)s au
suffrage universel, le 30 juillet. La
secrétaire exécutive du Forum, Mónica
Valente (Parti des Travailleurs, Brésil)
a souligné que l’heure a sonné pour la
gauche de reprendre l’offensive contre
le néolibéralisme dans la région et que
la seule façon de la démocratie est de «
consulter le peuple, non de faire des
coups d’État comme au Brésil, au
Paraguay et au Honduras. » « Nous allons
former une Commission d’Accompagnement
Électoral de l’Assemblée Constituante au
Venezuela, car nous l’appuyons » a
précisé la Présidente du Parti des
Travailleurs du Brésil, la sénatrice
Gleisi Hoffmann, lors de la clôture de
cette rencontre qui a vu les présidents
du Salvador,
Salvador Sanchez Ceren, du Nicaragua
Daniel Ortega ou de Bolivie
Evo Morales réaffirmer leur soutien
à la révolution bolivarienne et dénoncer
la volonté de la détruire de la part des
États-Unis. Même soutien de la
Coordination des Mouvements Sociaux de
l’ALBA ou du
Sommet des peuples qui se réunit en
Argentine parallèlement au sommet
des gouvernements du Mercosur.
Sommet des
Peuples, organisé parallèlement au
sommet du Mercosur, Argentine, 20
juillet 2017
Mouvements
sociaux du Brésil, dont le Mouvement des
Travailleurs Sans Terre,
manifestant leur soutien au scrutin de
l’Assemblée Constituante au Venezuela,
le 20 juillet 2017.
Alors que la
gauche occidentale, par peur des
retombées médiatiques, n’ose plus parler
du Venezuela,
l’ensemble des partis de la gauche
et des mouvements sociaux d’Amérique
Latine, manifestent de manière claire
leur solidarité avec les jacobins noirs
qui s’entêtent a vouloir écrire leur
constitution à la barbe de l’empire
états-unien, de ses vassaux européens et
de médias qui continuent à imputer les
morts causées par les violences de la
droite au « dictateur Maduro ». Cette
lutte coloniale contre la démocratie se
répète au Venezuela lui-même où
une opposition raciste qui s’inspire de
plus en plus de l’État Islamique brûle
vifs,
comme hier encore à Lecheria, ceux
qu’elle n’a jamais considérés vraiment
comme des êtres humains depuis que
Chavez les a fait entrer dans l’espace
politique. Il suffit de lire les tweets
de la droite sur les candidats à
l’Assemblée Constituante, pour
comprendre ce qu’elle ferait en cas de
retour au pouvoir.
Demandez le
programme !
Mais alors que 90 %
de la population ne participe à ces
violences, dont les foyers se trouvent
dans les quartiers riches, quels sont
les rêves des candidats à cette
assemblée, quels sont les thèmes de
tous ces débats citoyens censurés par
les médias et ignorés par la gauche
occidentale ? Un des courants les
plus vivants du chavisme critique
(baptisé « bravio », c-à-d rebelle) mène
une campagne intense contre le repli
populaire de l’espace public causé par
la guerre économique et la
dépolitisation du conflit favorisée tant
par cet antichavisme raciste, fascisant,
que par le conservatisme et l’inertie de
secteurs de l’État, boulets de la
révolution, essayant de conserver des
quotas de pouvoir ou au moins, des
privilèges.
Certains courants
de la gauche occidentale, soucieux de
leur image, se drapent dans le « ni-ni »
de « la critique de gauche », comme si
les vénézuéliens dépendaient de
communiqués parisiens pour réfléchir de
manière critique sur leur réalité et
rallumer le moteur de leur Histoire. On
n’est pas loin des discours de Sarkozy
ou Macron sur l’Afrique
« préhistorique ». Mais la critique, la
vraie, celle qui ne procède pas de
projections idéologiques, appartient
d’abord à ceux qui agissent sur place
pour transformer leur réalité, à ceux
qui peuvent critiquer un processus en
connaissance de cause. En voici un
bon exemple : le programme de ces
militants de base et de peau foncée.
L’ECONOMIQUE:
Pour une
économie au service de la vie et des
gens!
- Rédaction d’un
chapitre dans la Constitution
consacré à l’économie communale, qui
considère les axes suivants:
Le modèle
économique socialiste se base sur
une économie en fonction de l’attention
et de la reproduction de la vie sur la
planète, soumise aux intérêts communs du
peuple travailleur. Les revenus
nationaux produit de la rente pétrolière
(98%) doivent forcer la naissance d’une
économie véritablement productive, basée
sur ces principes comme indispensable
fondement du nouvel État communal et
populaire. Les « droits économiques »
reconnus actuellement par la
Constitution doivent transcender vers
l’énoncé de ce nouveau « système
économique » à construire, comme unique
possibilité de dépassement de la crise
systémique actuelle. Ce modèle doit
considérer de plus, comme biens communs,
les ressources naturelles comme l’eau,
la biodiversité, la richesse génétique,
les minerais et que les gouvernements
néolibéraux laquais privatisent
impunément à travers l’exploitation
transnationale.
- Pour une
économie mixte, rationnelle,
planifiée, durable, productive, sous
contrôle de la société dans
toutes ses étapes pour garantir la
distribution et la commercialisation
justes et pas pour vider le salaire
du peuple travailleur pour le
bénéfice d’un petit nombre.
-
D’implacables mécanismes de contrôle
du libre échange spéculatif,
reflété dans l’augmentation
galopante des prix, pour la défense
du salaire réel à travers le pouvoir
populaire, comme une nouvelle
institutionnalité, seule capable de
s’imposer au métabolisme économique
capitaliste, rentier et parasitaire.
- Revendication
du travail comme source et principe
de la vie économique du pays.
- Au peuple
les moyens de production!
Confiscation des biens des
entreprises coupables de fraude
fiscale.
- Pour un
cadre constitutionnel qui
reconnaisse notre régime mixte de
propriété: social, communal,
familial, étatique et privé. Établir
avec une plus grande précision le
modèle économique mixte à caractère
social et inclusif basé sur trois
formes principales de propriété.
PROPRIETE
SOCIALE ET COMMUNALE: définir comme
constitutionnelles les formes de
propriété communale, associative,
collaborative tenant pour établi que
l’État portera une attention spéciale à
ce secteur en attribuant un % du PIB
pour son impulsion et développement. Il
faut avancer dans le renforcement du
Système Économique Communal, comme
appareil dynamisant de l’économie, où
les formes de propriété sociale
garantissent une occupation productive.
PROPRIETE SOUS
GESTION ETATIQUE: Expliciter quels
sont les secteurs stratégiques que
l’État doit contrôler pour garantir la
souveraineté, les droits de la
population et l’indépendance économique
de la Nation. En ajoutant qu’il est
fondamental de transformer les
entreprises au schéma capitaliste sous
contrôle de l’État en Entreprises
Publiques Socialistes dans
lesquelles la pierre angulaire de leur
gestion soit la participation active des
travailleurs et travailleuses à la
planification, la gestion et au contrôle
de la production.
PROPRIETE
PRIVEE, NATIONALE ET INTERNATIONALE:
Établir un cadre constitutionnel qui
donne un soutien juridique aux
investissements privés. Il doit y avoir
transparence sur la nature et la portée
des investissements privés, et leur
réglementation; les petite et moyenne
entreprises devront avoir une impulsion
spéciale à l’intérieur du modèle
économique national.
-
Distribution juste de la richesse!
Par l’obligation constitutionnelle
de destiner les revenus économiques
du pays au développement productif
dans le cadre du modèle économique
mixte, et au développement social
dans les aspects prioritaires comme
la santé, l’éducation,
l’alimentation, la recherche et le
développement technologique. La non
réalisation de cette disposition
devra être un délit qui envisage des
sanctions implacables.
- Contrôle et
suivi populaire, citoyen,
participatif et protagonique de la
gestion économique et de
l’administration des ressources
publiques. Information sur les
assignations budgétaires, subsides,
transferts et revenus propres, avec
l’accent sur l’assignation de
devises à entrepreneuriat, la
planification de leur distribution
et de leur usage postérieur
effectif.
- Gestion
directe et démocratique du processus
social du travail.
- Coopération et
corresponsabilité territoriale des
organisations de travailleurs et
travailleuses des entreprises
productives existantes sur le
territoire avec les instances de
gouvernement communal pour garantir
des processus de contrôle permanents
et l’administration populaire des
ressources résultant des excédents
des entreprises de propriété
sociale.
- Enchaînement
productif dans chacune des zones
depuis les instances d’organisations
de base des travailleurs et
travailleuses, pour la planification
de la production et le renforcement
des processus de recherche et
d’innovation technologique.
-
Indépendance économique ou rien!
Pour le développement d’entreprises
productives communales, familiales
et particulières avec accompagnement
et suivi sur le technico-productif,
l’économique et l’éthique, sous
contrôle populaire, pour augmenter
les niveaux d’activité économique.
- Maintenir
l’interdiction des monopoles et pour
une taxe fiscale socialement juste.
Sont taxés davantage ceux qui ont le
plus. Établir l’impôt sur la
concentration des richesses et des
impôts sur le luxe, la hausse
progressive des impôts que paieront
les grands capitaux oisifs et
improductifs et l’abolition
progressive des impôts régressifs et
confiscatoires comme la TVA.
-
Démocratisation du secteur bancaire
et de l’activité financière sous
contrôle populaire.
- Unification et
renforcement du système de banque
publique dans une banque forte et
unique pour la distribution des
excédents au bénéfice du peuple
travailleur et pour contenir la
spéculation financière de la banque
privée.
- Amélioration
et contrôle du système de commerce
électronique, en contrôlant et
déclarant d’utilité publique les
entreprises de ce secteur.
LE POLITIQUE
Le pouvoir
populaire, base de la nouvelle société!
Les niveaux
d’organisation des gens se sont
énormément élevés pendant les 18
dernières années (par exemple, les 46
813 conseils communaux et les 1 743
communes enregistrées, selon les données
du MPP pour les communes 2017) et
maintenant qu’il existe des formes
concrètes d’organisation, participation
et protagonisme direct du peuple, il est
juste d’élever et de renforcer le
Pouvoir Populaire organisé dans ses plus
diverses expressions. L’originalité
du projet de démocratie des gens réside
dans ce qui émane depuis les bases et
les appareils qui ne sont pas de l’État;
le Pouvoir Communal est une instance de
pouvoir authentique qui non seulement
gère des politiques publiques, il s’agit
aussi d’un espace territorial où des
citoyens conscients de leur rôle
historique se rencontrent pour
construire une nouvelle forme de
pouvoir, de démocratie, de nouvelles
formes de relations sociales,
productives et éthiques.
Ce grand processus
d’organisation doit se développer et
prendre beaucoup plus de forces, sans
tutelle du vieil État qui l’influence
avec ses pratiques bureaucratiques; le
pouvoir populaire constituant doit être
indépendant, créatif, critique et de
proposition, pour cela les garanties
constitutionnelles concrètes au pouvoir
des citoyens représentent sans aucun
doute un approfondissement démocratique
dans le Venezuela Bolivarien.
- Favoriser
et rendre irréversible la démocratie
participative et protagonique
comme modèle directeur de notre
société dans l’exercice de sa
citoyenneté.
- Approfondir
la transformation de l’État et les
mécanismes de gestion du
gouvernement en fonction du
principe de transparence dans la
gestion publique, et la
dé-bureaucratisation de l’appareil
de l’État pour ouvrir des mécanismes
de lutte contre la corruption,
envisager l’inhabilitation pour
l’exercice de charges publiques de
personnes impliquées dans des cas de
corruption.
- Pour une
gestion et une politique moins
discrétionnaire et plus
démocratiques et populaires! La
démocratie obédientielle est une
partie de la démocratie
participative et active, le principe
de commander en obéissant la
renforce, les décisions prises dans
les espaces de participation sociale
doivent avoir un caractère
obligatoire pour la planification et
le développement de la gestion
publique.
- Rédaction d’un
chapitre destiné à l’État communal,
qui envisage les aspects suivants:
- Donner un
rang constitutionnel au pouvoir
populaire dans ses formes les plus
diverses de concrétisation.
- Reconnaissance
de la commune comme instance d’auto-gouvernement
territorial, garantissant la
répartition de ressources à travers
une place constitutionnelle; qui
permette l’élimination de la
« paroisse » comme schéma
d’organisation, transfert de la
propriété coopérativiste aux
communes.
- Reconnaissance
du Pouvoir Populaire comme un
pouvoir de plus de l’État.
- Envisager le
développement de la culture communal
et ses valeurs (éthique, honnêteté,
efficacité, coopération, démocratie,
participation, respect…) à travers
notre système éducatif, à tous les
niveaux.
- Parité de
genre avec alternance à tous les
postes d’élection populaire et dans
toutes les instances de l’État,
accompagnée de garanties qui offrent
de meilleures conditions pour la
participation politique équitable
des femmes.
LE SOCIAL:
- Amplifier
et approfondir les droits sociaux
conquis à travers des politiques
de soins comme le système Missions
et Grandes Missions, et leur
garantie en cogestion avec le
pouvoir populaire.
- Élargir le
principe de souveraineté comme
un axe transversal dans un cadre
territorial, politique, économique,
culturel, et alimentaire, qui
garantisse le contrôle populaire sur
la majorité des instances sociales.
- Élargir le
droit au logement, en incluant
le droit à la ville, le droit à
l’habiter, la peupler, la
construire.
- Blinder
l’État Bolivarien contre la
privatisation des droits et devoirs
sociaux fondamentaux.
- Interdiction
des soins médicaux conditionnés au
paiement, des cas d’urgence dans les
centres de santé privés.
-
Dépatriarcalisation et
décolonisation de l’État et de la
culture, en reconnaissant notre
diversité de savoirs et comme une
nécessité primordiale de notre
transformation comme peuple.
- Pour le
droit à une société libre de
patriarcat et de machisme, basée sur
le respect du rôle de la femme.
- Pour de
plus grandes garanties de meilleures
conditions pour le libre
développement des capacités des
femmes, pour le droit à l’accès à un
travail de qualité et à une vie sans
violence, une meilleure sécurité
sociale pour les femmes travaillant
au foyer.
-
Approfondissement des droits sexuels
et reproductifs:
Une éducation
sexuelle pour décider, des contraceptifs
pour ne pas avorter, l’avortement légal
pour ne pas mourir!
- Droit à un
accouchement humanisé et à la
dépénalisation de l’interruption
volontaire de grossesse, en même
temps que des garanties sociales
pour l’éducation sexuelle pertinente
et de qualité à tous les niveaux et
l’accès gratuit et égalitaire à des
mécanismes contraceptifs.
- Reconnaissance
des droits et de l’union de
personnes du même sexe, basée sur le
respect et le non-stigmatisation
sociale de la diversité sexuelle.
- Contre la
discrimination de la diversité
sexuelle à tous les échelons de la
vie sociale , que soit
considérée la reconnaissance de
l’identité transsexuelle et
intégration dans l’article 21 de la
Constitution, la reconnaissance et
la non discrimination de l’identité
de genre auto-perçue, l’orientation
sexuelle, la couleur de la peau ou
l’orientation politique.
-
L’alimentation comme devoir social
fondamental:
-
Renforcement du système de
distribution populaire des aliments
naissant (CLAPs et autres
mécanismes populaires de
distribution comme les foires
agricoles, les systèmes de
consommation et de vente planifiée…)
pour élargir les garanties d’accès à
l’alimentation du peuple
travailleur.
- Envisager
une assistance spéciale pour ls
secteurs de plus grande
vulnérabilité alimentaire, en
les priorisant dans le diagnostic,
l’assistance, l’assignation de
suppléments nutritionnels et
ressources pour couvrir pleinement
leurs besoins.
- Favoriser la
production d’aliments stratégiques
de haute valeur nutritionnelle
destinés à couvrir les besoins en
énergie et nutriments des secteurs
les plus vulnérables ( enfants,
adolescents, femmes enceintes,
troisième âge, personne avec une
diversité
fonctionnelle[handicapées]).
- Droit au
soin et à la protection sociales
avec corresponsabilité. L’État
doit garantir par la
corresponsabilité entre les services
d’État, l’entreprise privée, la
communauté organisée et les
familles, le soin et l’assistance
aux personnes en situation de
vulnérabilité pour l’éradication de
toutes les formes de pauvreté.
- Intégration
d’un chapitre sur l’élargissement
des droits et les garantie sociales
pour la jeunesse comme réserve
éthique, culturelle et productive de
la société, qui envisage:
- La promotion
et les garanties pour l’accès à la
participation dans les instances
démocratiques de gouvernement et d’auto-gouvernement
populaire ( dans le territoire, le
lycée, l’université, etc.), en
fonction des valeurs de patriotisme,
respect, défense de la paix et la
stabilité politique de la Nation.
- Garantir un
droit au travail digne et de qualité
pour la jeunesse. En promouvant le
travail libérateur à travers l’appui
aux entreprises productives dans
toute modalité envisagée par
l’économie mixte en priorisant
celles de la propriété sociale,
communale et familiale.
- Droit à
l’accès public à l’information et
aux mécanismes technologiques qui
permettent la formation et la
recherche.
- L’éducation
libératrice pour transformer la
société!
- Pour
l’éducation émancipatrice fondée sur
une nouvelle praxis, qui
encourage la rencontre des savoirs
populaires pertinents, reconnaisse
et inclue la diversité et soit basée
sur la culture de la paix comme
valeur indispensable pour la
société, ainsi que le respect de la
vie sur la planète, l’unité de
l’étude et du travail et de la
recherche et de l’innovation
technologique, artistique,
culturelle et sportive en fonction
des intérêts nationaux.
- Pour une
approche sociale non sexiste de
l’éducation. Nous parions sur
une éducation non verticale, à
caractère populaire, qui inclue et
reconnaisse toutes les identités.
-
Reconnaissance de tous les secteurs
et corporations qui constituent les
communautés universitaires
(étudiants, enseignants de tous les
échelons, travailleurs et
travailleuses administratifs et
ouvriers…), établissement de
l’égalité politique pour l’élection
démocratique des autorités
universitaires et la représentation
égalitaire et avec les mêmes droits
politiques de tous les secteurs qui
constituent la communauté
universitaire, dans les instances de
co-gouvernement.
- Un accès
juste et planifié à l’éducation,
une priorisation d’accès à
l’éducation publique des secteurs
les plus vulnérables, approfondir la
communalisation de l’éducation pour
renverser le processus de
concentration des centres éducatifs
dans les zones urbaines d’accès
difficile pour la grande majorité de
la population, une planification de
l’offre éducative en fonction des
potentialités locales et des
intérêts productifs de la Nation,
qui de plus permette de garantir
l’emploi postérieur dans le pays des
professionnels et professionnelles.
- Relation
directe du système éducatif avec le
système économique productif,
intégrer la pertinence éducative
comme axe fondamental à tous les
niveaux.
-
Communalisation de la sécurité
citoyenne, pour qu’elle soit
prise en charge et planifiée sur le
territoire de façon co-responsable,
intégration des aspects du nouveau
modèle policier et mesures de
contrôle communal pour le
fonctionnariat des corps de sécurité
de l’État.
-
Démocratisation de la communication:
un système public et participatif de
communication.
Source :
http://www.chavismobravio.org.ve/?q=node/25
Traduction :
Cathie Duval
Reçu de Thierry Deronne pour publication
Le dossier Amérique latine
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