Réflexions sur le sionisme
Le Juif n'est juif
et n'existe qu'en vertu de la Torah
Sionisme VS Judaïsme
Vendredi 23 décembre
2011
Dans la
Torah,
nous lisons que les espions
envoyés par Moshé pour explorer le Pays
avaient fait du « bon » travail. Ils
avaient convaincu l'entièreté du peuple
que monter en
Erets
Yisroel était voué à
l'échec et que Moshé les avait trompés
en les faisant sortir d'Égypte. Une
hystérie générale s'empara du peuple.
Ils réclamèrent un nouveau chef qui les
ramènerait en Égypte.
Dans la continuité de cet épisode, Moshé
réprimanda le peuple en des termes très
durs. Il leur a déclaré que D.ieu allait
les exaucer : Puisqu'ils ne voulaient
pas entrer dans la Terre Promise, ils
n'allaient pas y entrer mais périraient
plutôt dans le désert. Les paroles de
Moshé touchèrent durement le cœur du
peuple et les ramenèrent à la raison.
Ils décidèrent de se repentir et de
monter vers le Pays. Ils s'exclamèrent :
«
Moshé !
Nous sommes prêts ! Nous monterons vers
le Pays comme D.ieu l'a ordonné ; en
effet, nous avons péché !
»
Mais, c'était trop tard ! Moshé refusa
leur requête. Il leur répondit : «
Pourquoi
transgressez-vous la Parole de D.ieu ?
Votre projet n'aboutira pas ! Ne montez
pas, car D.ieu n'est pas au milieu de
vous ! Et vous subirez une déroute
devant vos ennemis.
»
Mais ils refusèrent d'obéir. Ils étaient
déterminés à faire amende honorable, à
corriger leur erreur et à monter coute
que coute vers la Terre Promise. «
Ils
montèrent
avec défiance sur le sommet de la
montagne, alors que l'Arche de
l'Alliance de HaShem et Moshé n'y
montèrent pas. »
Leur voie s'avéra être une très, très
mauvaise idée. Ils subirent une
débandade totale !
Cette histoire de la
Torah doit être analysée
très soigneusement et profondément.
La Bible
parle
souvent de D.ieu qui accepte volontiers
la repentance. Les Juifs, dans leur cas,
s'étaient repentis : ils avaient reconnu
et confessé leur péché ; ils avaient
exprimé des remords ; ils étaient
déterminés à corriger leurs actes et à
se diriger vers la destination que D.ieu
avait prévu pour eux depuis le premier
jour de leur départ d'Égypte. Ils
étaient sincères dans leur repentance et
conviction. Mais Moshé les prévint quand
même de ne pas monter vers
Erets
Yisroel. Pourquoi ?
Qu'est-ce qui clochait ? Le Judaïsme ne
croit-il pas en une seconde chance ? Le
peuple n'y avait-il pas droit ?
Lorsque nous lisons attentivement les
versets de cette histoire, la réponse
devient plus claire. Moshé n'était pas
en train de contester le fait que leur
repentance était sincère. Ce qu'il était
en train de leur dire, c'était que pour
conquérir
Erets
Yisroel, ils avaient
besoin d'avoir D.ieu au milieu d'eux.
Ils ne pouvaient pas le faire par
eux-mêmes. Mais D.ieu n'allait pas les
accompagner cette fois-ci. Il avait
décrété que cette génération, à
l'exception de
Kalev et
Yehoshoua bin Noun, resterait
dans le désert. «
L'Arche de
l'Alliance de HaShem et Moshé ne
bougèrent pas du camp.
» Et lorsque le peuple tenta de
s'emparer quand même du Pays sans
l'Arche Divine à leurs cotés, l'échec
fut retentissant !
Le
message que Moshé était en train de
transmettre ici était révolutionnaire.
Il était en train de leur dire que pour
le peuple Juif, le nationalisme (avoir
une terre) sans spiritualité ni religion
n'aboutira pas et sera un échec, un
désastre pour notre peuple.
Avait-il raison ?
Reculons à quelques siècles à peine en
arrière et étudions la création moderne
de l'État Sioniste.
Le
Sionisme fut un mouvement créé il y a un
peu plus d'un siècle et demi d'ici avec
l'objectif de créer une terre nationale
au peuple Juif. Ses fondateurs croyaient
que si un état Juif était créé, il y
aurait enfin un endroit au monde où les
Juifs seraient en sécurité après toutes
les persécutions et discriminations dont
les Juifs étaient victimes depuis trop
longtemps. Là, disaient-ils, les Juifs
seraient capables de se défendre
eux-mêmes.
Les
premiers Sionistes croyaient aussi
qu'avoir un pays normaliserait la
condition du Juif dans le monde. Pour
reprendre les mots de Théodore
Herzl
יש״ו,
«
Nous
allons régler une fois pour toute le
problème Juif. »
Quel était ce « problème Juif » qu'il
fallait régler ? Selon eux, les Juifs
étaient mis à part et traités
différemment des autres peuples pour la
simple raison qu'il y avait quelque
chose d'anormal dans le fait qu'un
peuple n'ait pas de terre. Les Français
avaient la France, les Italiens avaient
l'Italie, les Anglais avaient
l'Angleterre, etc. Si les Juifs avaient
un pays, la condition du Juif
changerait. Le monde cesserait de faire
incessamment attention à ce minuscule
peuple qui n'est qu'un moucheron dans la
population mondiale.
114
années ont passé depuis que le premier
Congrès Sioniste International eut lieu
en Suisse en 1897, dirigé par des
personnages célèbres comme
Théodore Herzl,
Max Nordau
ou encore Dr. Nathan Berenbaum
יש״ו
qui
fut celui qui inventa le mot « Sionisme.
» L'État Sioniste existe aujourd'hui,
depuis 1948.
MAIS,
la triste vérité est que les deux
objectifs principaux du Sionisme (créer
un havre de paix pour les Juifs et
normaliser leur condition) ne se sont
pas matérialisés avec la création de
l'État Sioniste.
Il
n'y a QUE dans l'État «
Juif » où les Juifs subissent des
attaques de missiles quotidiennes ! Il
n'y a QUE dans l'État «
Juif » où des millions de Juifs doivent
courir dans des abris anti-bombes pour
se protéger des missiles. Et à la fin,
la seule chose qui stoppa le
bombardement des villes du nord de
l’Etat Sioniste lors de sa dernière
guerre contre le Hezbollah fut les
Nations-Unies. Les Israéliens sont
soi-disant indépendants, mais doivent
encore et toujours compter sur la bonne
volonté des
Goyim pour leur
sécurité. Et s'il n'y avait pas les
États-Unis, ami indéfectible de l’Etat
Sioniste, où en seraient-ils ces
Israéliens ? Donc, au niveau de la
sécurité et du havre de paix, on pourra
revenir...
Et
quand est-il de la normalisation de la
condition Juive ? Non seulement la
création de l’Etat Sioniste n'a pas
détourné l'obsession que les
Goyim ont pour notre
minuscule peuple et éteint les flammes
de l'antisémitisme, mais bien au
contraire, l'existence même de l’Etat
Sioniste est l'origine d'une résurgence
énorme et effrayante de la haine
international du Juif. Depuis la
fondation de l’Etat Sioniste, on n’a
jamais autant parlé des « Juifs » dans
les médias. L'État Sioniste n'a donc pas
normalisé la condition des Juifs, mais
au contraire, l'a empirée.
Posons-nous donc les questions suivantes
: Que n'ont pas su comprendre les
idéologues du Sionisme ? Où se sont-ils
trompés ?
Au
dixième siècle, le grand Rav et
philosophe, Rav Saadyah Gaon
זצ״ל,
se pencha sur la question de ce qui
faisait des Juifs un peuple. Qu'y
avait-il qui faisait de nous « un peuple
», en dépit du fait que les Juifs ne
partagent pas les bases conventionnelles
de ce qui fait un peuple. En effet,
selon les sociologues, pour être
considéré « un peuple », il faut une
terre nationale, une souveraineté
politique, parler la même langue et
posséder une culture commune. Les Juifs
ne rentrent pas dans la définition de «
peuple » étant donné qu'ils n'ont pas de
terre nationale, qu'ils sont éparpillés
aux quatre coins du monde, qu'ils n'ont
pas de langues communes puisque chaque
Juif parlent la langue de son pays ainsi
que ses propres dialectes (les Juifs des
pays Arabes parlent l'Arabe et le
Judéo-Arabe, les Juifs des pays
Espagnols parlent l'Espagnol ainsi que
le Ladino, les Juifs des pays d'Europe
Centrale et de l'Est parlent la langue
du pays ainsi que le Yiddish, etc.), la
Langue Sainte n'étant réservée qu'à la
prière et la lecture de la
Torah, et au niveau de la
culture, les Juifs n'ont pas de culture
commune. Un Juif du Maroc n'a pas les
mêmes traditions ni le même mode
vestimentaire ni la même culture
culinaire qu'un Juif de Pologne, etc. Le
peuple Juif n'a donc rien de commun et
n'entre pas dans la définition
conventionnelle de « peuple. » Qu'est-ce
qui définit donc les Juifs en tant que
peuple unit ?
La
réponse de Rav Saadyah Gaon
זצ״ל
fut
directe : «
Notre peuple
n'est un peuple qu'en vertu de la Torah.
»
Qu'est-ce que cela signifie ? Cela
signifie que le seul facteur qui définit
la « nationalité » Juive, le fil qui
connectait un Juif d’Espagne à un Juif
de Tunisie, un Juif de Pologne à un Juif
d’Algérie, etc., c'était leur engagement
commun et leur dévotion partagée envers
la même
Torah et les mêmes
Mitsvos. C'est ça qui
fait un Juif ! C'est ça qui fait de nous
un peuple ! Notre attachement envers la
Torah et la mise en
pratique des
Mitsvos !
La
simple genèse de l'identité Juive
l'atteste, étant donné que notre
commencement en tant que peuple diffère
du commencement de chaque autre peuple
ayant existé ou qui existe sur la
surface de la terre. Alors que
l'histoire des autres peuples commence
avec un morceau de territoire habité par
de nombreux individus qui forment
ensuite une nation et une constitution,
l'histoire du peuple Juif commence
en-dehors de leur terre nationale, dans
le désert. Ce qui nous définit en tant
que peuple n'est pas un territoire, mais
plutôt une seule idée, une seule vision,
une seule perspective : ce que nous
appelons aujourd'hui la
Torah ! Pour
les autres peuples, une terre nationale
engendre les lois ; pour les Juifs (dont
l'identité même en tant que peuple fut
définie par la loi, par la
Torah), la terre
nationale n'est rien d'autre qu'une
excroissance de la
Torah. La
Torah a définit le
Pays de Kena'an comme étant une
terre nationale appropriée aux Juifs,
l'endroit le plus convenable sur terre
pour permettre aux Juifs de mener à bien
leur mission et leur destiné, mais ce
n’est pas cette terre qui a fait des
Juifs un peuple.
Il
est inutile de préciser que l'histoire a
démontré que Rav Saadyah Gaon
זצ״ל
avait
raison. N'importe quel mouvement Juif de
ces dernières 3300 années qui a tenté de
redéfinir la Judéité non plus en termes
de soumission à la
Torah et aux
Mitsvos, que ce soit
les adorateurs de Ba'al durant l'époque
du Premier Temple, ou les Sadducéens
dans l'époque du Second Temple, ou les
fondateurs de l'Haskalah,
du
Yiddishisten ou encore
du
Bundesten, aucun de
ces mouvements n'a passé l’épreuve du
temps. Leurs petits-petits enfants sont
soit retournés à la
Torah ou abandonnèrent
totalement leur Judéité en s’assimilant
aux
Goyim. Les Juifs ne
pouvaient pas les tolérer comme Juifs
sans la
Torah. C'est ce qui
est en train d'arriver au mouvement Juif
Libéral. Les Juifs Libéraux finissent
soit par retourner dans le Judaïsme
authentique soit par abandonner
complètement le Judaïsme à un moment
donné. Un mouvement Juif sans
Torah est destiné à
disparaître, et c'est ce qui arrivera
très bientôt au Sionisme et à l'État
Sioniste.
De
plus, si nous devions mener une étude
scientifique et objective pour répondre
à la question de savoir comment est-ce
que le peuple Juif, à l'inverse des
autres peuples de l'histoire, a survécu
à des millénaires de souffrances et abus
sans pareils, nous serions forcés de
trouver le fil commun qui a été celui de
l'histoire Juif dès son commencement
jusqu'à ce jour. Et le seul facteur
constant qui n'a jamais changé et qui a
toujours accompagné le peuple Juif tout
au long de ses pérégrinations et
épreuves n'était pas une terre, une
langue, une culture, une armée, etc.,
mais son adhérence tenace à son héritage
spirituel, c'est à dire notre engagement
envers la
Torah et les
Mitsvos.
Pendant près de huit siècles, la
déclaration de Rav Saadyah Gaon
זצ״לfut
incontestablement acceptée par tous les
Juifs. Même ces Juifs comme
Boroukh Spinoza, qui
abandonnèrent la loi Juive, comprenaient
qu'abandonner la
Torah signifiait ne
plus être considéré comme un membre du
peuple Juif. Les mouvements
d'émancipation et la
Haskalah, dans le
18ème siècle, donna naissance, pour la
première fois depuis l'époque de
Rav Saadyah Gaon
זצ״ל,
à cette idée de redéfinir le peuple Juif
en-dehors du contexte de la
Torah et des
Mitsvos.
Et
le Sionisme suivit cette idée de la
Haskalah. Les leaders
du Sionisme croyaient sincèrement que la
nouvelle identité nationale du peuple
Juif créerait un nouveau type de Juif,
une « créature nationaliste » au lieu
d'une « créature Toranique. » Les
fondateurs de l'État Sioniste aussi
tentèrent de créer l'identité d'un «
Israélien » pour remplacer l’ «
Israélite. » Ils croyaient que la
religion Juive n'avait de sens que
lorsqu'on vit dans les pays de l'exil,
et que ce n'était qu'en-dehors de la
Terre Sainte que la
Torah nous offrait une
identité distincte. Mais une fois qu'ils
se créèrent leur propre terre nationale,
ils pouvaient à présent se débarrasser
de leurs bagages religieux et finalement
devenir une nation comme toutes les
autres nations, une nation définit par
sa nationalité, son pays, sa langue et
sa culture, et non pas par sa foi et sa
spiritualité.
L'hymne national de l'État Sioniste, la
« Hatikvah »
le reflète très bien :
עוֹד לֹא אָבְדָה תִּקְוָתֵנוּ
הַתִּקְוָה בַּת שְׁנוֹת אַלְפַּיִם
לִהְיוֹת עַם חָפְשִׁי בְּאַרְצֵנוּ
אֶרֶץ צִיּוֹן וִירוּשָׁלַיִם
C'est le deuxième couplet de la
Hatikvah. Et la
traduction est :
Notre
espoir n'est pas encore perdu,
Cet
espoir vieux de deux mille ans
De
vivre en peuple libre sur notre terre,
La
terre de Sion et de Jérusalem.
Les
mots employés ici pour dire « peuple
libre » sont
עַם חָפְשִׁי«
Am’Hofshi.
» Il
existe de nombreux mots en Hébreu pour
désigner la liberté, comme par exemple
חרות
«
’Harous
»,
דרור
«
Dror
» ou
encore
פדות
«
Pedous.
»
Chacun de ces mots désignent un niveau
de liberté différent. Mais les
Sionistes, dont le projet était de créer
une nouvelle espèce de Juifs qui ne
seraient plus définis par la
Torah, mais plutôt par
le fait d'avoir une terre nationale,
choisirent le mot
חופש
«
’Hofesh
»,
qui signifie «
être
débarrassé de l'accomplissement des
Mitsvos », «
être libre de l'accomplissement de
la Torah » et qui
correspond au mot Yiddish « Frei » (ou «
Fraï »). Ainsi, selon les Sionistes, si
le peuple Juif attend aussi longtemps la
fin de l'exil, c'est uniquement pour
être un jour débarrassé de la
Torah et des
Mitsvos. ’Hass
V'Sholom de dire une telle
hérésie ! Tous ceux qui chantent cet
hymne sont en train de cautionner cette
hérésie et cette rébellion contre HaShem
et Sa
Torah.
Il
y a un peu de 3330 ans, Moshé parla
clairement de la lutte Juive pour leur
identité. Il savait que le nationalisme
sans religion ni spiritualité ne
suffirait pas à l'âme Juive. Notre
identité même est liée et dépendante de
la
Torah ; la
définition de notre « nationalité » est
que nous soyons des pratiquants de la
Torah, un point c'est
tout ! Si l'Arche Sainte n'entre pas
dans le Pays avec le peuple Juif, leur
existence est en péril ! Les Juifs qui
vivent aujourd'hui en Terre Sainte sont
en danger.
Une terre nationale d'elle-même ne peut
pas faire de la magie et nous protéger
tous. Une terre nationale ne peut pas
nous « normaliser », nous rendre «
normaux » aux yeux des
Goyim. Une terre
nationale ne peut pas nous offrir non
plus la sécurité que nous désirons tous,
car c'est
justement l'obéissance au décret de
l'exil qui nous protège !
Nous avons besoin de D.ieu au milieu de
nous ! Nous avons besoin de la
Torah à nos cotés !
Sans D.ieu ni la
Torah, nous ne sommes
RIEN, nous ne sommes
pas un peuple, nous ne sommes
pas...Juifs !
Les Israéliens aiment vanter la façon
dont ils ont embelli cette terre qui
n'était que désert avant la création de
l'État Sioniste. Ils aiment montrer
combien les Israéliens sont intelligents
et avancé au niveau de la médecine, des
technologies, etc. L'Égypte Ancienne et
Rome ont bâtit des énormes monuments. Ce
qu'ils ont construit existent encore de
nos jours, et d'une certaine façon,
jusqu'à aujourd'hui, personne n'a jamais
pu faire mieux que les pyramides
Égyptiennes et les monuments Romains.
Mais les civilisations qui leur
donnaient la vie ont disparu depuis bien
longtemps. Les habitants de Rome
d'aujourd'hui ne sont pas les Romains de
l'époque. Les Égyptiens d'aujourd'hui ne
sont ceux de l'époque. Les Grecs
d'aujourd'hui ne sont pas ceux de
l'époque. Toutes ces civilisations ont
disparu. Les Juifs devinrent eux aussi
des bâtisseurs, mais ce qu'ils ont
construit n'étaient pas des monuments de
pierres, ou des villes comme Elat ou Tel
Aviv, ou une armée aussi puissante que
Tsahal. Ces choses ne servent à
RIEN sans D.ieu ni la
Torah. Ces choses sont
Hevel
Havalim, vanité de
vanités. Non, au lieu de cela, les Juifs
furent convoqués au Mont Sinaï afin de
bâtir un monde juste et droit, un monde
digne de devenir une
Dira
B'Ta’htonim (une
demeure en-bas pour D.ieu). Les pierres
qu'ils doivent utiliser pour y parvenir
sont les bonnes actions et les
Mitsvos, et notre
mortier est l'étude de la
Torah et la compassion
envers CHAQUE ÊTRE HUMAIN,
qu'il soit Arabe, Chinois, Italien ou
encore Iranien. En enseignant aux Juifs
que l'Architecte de ce monde est D.ieu,
et que les bâtisseurs sont ceux qui
souhaitent devenir Ses « partenaires
dans l'œuvre de la Création »,
Moshé Rabbénou,
Alayiv
HaSholom, transforma un
groupe d'esclaves Hébreux en un peuple
éternel.
Qu'avec notre repentance sincère et
notre patience à attendre la Rédemption
Complète et Véritable, que nous
puissions mériter très vite et de nos
jours d’aller à la rencontre de
Moshiach
Tsidkenou, dans la joie et
l'allégresse, dans les chants et les
danses, au son du Grand
Shofar et des
tambourins, très bientôt et de nos jours
!
(Ce qui est ironique dans tout ce qui a
été dit plus haut est que le dernier
Loubavitcher Rebbe,
Rabbi Menachem Mendel Schneerson,
qui a transformé le mouvement Loubavitch
en mouvement Sioniste alors que ses
prédécesseurs étaient de grands
antisionistes, a écrit plus ou moins la
même chose à l’époque où il n’était pas
encore tombé dans l’hérésie Sioniste,
dans une lettre datée du
19 Sivan 5713 publiée dans
Igros Kodesh,
Vol. 7, pages 280-281.)
Publié le 23 décembre
avec l'aimable autorisation de Sionisme
VS Judaïsme
Le sommaire de Sionisme VS Judaïsme
Les dernières mises à jour
|