Les 7 du Québec
Des armes nouvelles pour une guerre
nouvelle
Robert Bibeau

Dimanche 30 août 2020 La guerre
pandémique à la COVID-19
Le coronavirus,
baptisé SARS-CoV-2, responsable de la
maladie Covid-19, a voyagé à travers 170
pays depuis la première apparition de
symptômes chez un habitant de la
province du Hubei, en Chine. Le
31 décembre dernier,
l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) a été informée d’une épidémie de
«pneumonie de cause inconnue» dans la
ville de Wuhan, septième ville la plus
importante de Chine avec onze millions
d’habitants. Les premiers individus
infectés avaient tous fréquenté un
marché d’animaux vivants à Wuhan
laissant croire à un virus d’origine
animale. Depuis, nous avons appris que
ce coronavirus n’est pas un mutant
d’origine animale, mais serait le
produit trafiqué d’un laboratoire
virologique militaire de niveau P4
(américain – Fort Detrick
ou chinois – Wuhan ???):
https://les7duquebec.net/archives/257242.
Ces allégations ont été corroborées par
les travaux des professeurs Tritto
(Italie) et Luc Montagnier
(France) :
https://les7duquebec.net/archives/257295
En date du 28 août
2020, 24,452,142 cas de Covid-19 ont été
enregistrés de par le monde et
831,500 personnes en seraient décédées,
quoique de plus en plus de voix
s’élèvent pour contester la fiabilité
des données étriquées transmises par
l’OMC:
https://les7duquebec.net/archives/257300.
Rappelons que la population mondiale
étant de 7,700,000,000 individus, le
taux de contagion du Covid-19 serait de
0,03% (24,452,142 cas/
7,700,000,000) et sa contribution aux
décès mondiaux d’environ 1,4% (831,500
morts Covid-19/57,000,000 morts
annuels sur Terre). À titre comparatif
la malnutrition tue 3,100,000
individus chaque année autant pour
l’alcoolisme, et autant pour le
tabagisme.(1)
Après huit mois
de guerre virale, le capital gagne la
première manche
Après huit mois de
guerre larvée d’un nouveau genre, une
guerre bactériologique inédite, nous
devons nous rendre à l’évidence, le
prolétariat international a perdu la
première manche de cette guerre que le
grand capital mondial nous a imposée. Le
grand capital mondial a su embrigader et
encadrer adéquatement la grande
bourgeoisie d’affaire, du commerce, des
communications et de l’industrie; la
moyenne et la petite bourgeoisie
pléthorique tétanisée de voir s’envoler
ses rêves d’immortalité – ployant tous
sous la trique de l’État fasciste et des
médias aux ordres. Sans conteste,
l’arnaque pandémique a fonctionné. La
bataille a culminé avec le
confinement – arme de destruction
massive – où deux milliards d’individus
bien portants ont accepté de
s’emprisonner en résidence surveiller et
de jouer les garde-chiourmes, puis de
porter des masques dangereux, de
s’astreindre à divers gestes barrières à
la solidarité, des gestes de résignation
et de soumission aux grands patrons. Il
ne leur reste plus qu’à nous faire
ingurgiter de force leur vaccin
alambiqué.
Heureusement,
instinctivement, les jeunes des
classes pauvres ont résisté à cette
mascarade bancale. Aux États-Unis, entre
autres, les jeunes sans organisation et
sans aide ont spontanément résisté à ce
mauvais scénario déglingué. Ils se sont
battus contre l’État policier dans une
centaine de villes, démontrant ainsi
qu’ils ne se laisseront pas facilement
transformer en chair à canon.
Malheureusement, le prolétariat
désemparé, inconscient et désarmé suite
à un siècle de trahison gauchiste, s’est
très peu mobilisé derrière ces jeunes
pour mettre en échec ce jeu de guerre
désespéré.
En effet, cette
première manche, emportée haut la main
par le grand capital financier, ne peut
mener qu’à l’approfondissement de
l’impasse dans laquelle les différents
camps belligérants sont acculés. Leur
guerre commerciale, financière,
monétaire, virale, puis nucléaire ne
sauvera pas ce mode de production
moribond. Le prolétariat devra
comprendre que la solution ne viendra
pas des dieux du coronavirus ni d’aucune
arme létale de destruction massive.
L’alternative
chinoise!
Examinons
l’histoire récente. L’un des grands
secrets de la croissance du bloc des
pays «émergents» est le fait que la
Chine, forte de ses 1,3 milliard
d’individus, s’est imposée comme «Atelier
du monde» après 2001, d’abord
dans les industries peu qualifiées
telles que le textile et les jouets,
puis dans les produits pharmaceutiques
et, plus récemment, dans l’assemblage et
la production de produits électroniques,
le numérique, les robots et
machines-outils et les semi-conducteurs
dont elle est devenue le premier
producteur mondial. Le bloc se précise
quand les institutions financières
mondiales se rabattent sur le champion
chinois aux dépens des grandes
puissances industrielles occidentales
moins rentables, en particulier les
États-Unis. Brzezinski a
souvent écrit que l’État-nation devait
être éliminé. Par son avidité pour des
rendements croissants, le capital
financier apatride a aidé la Chine à
devenir un adversaire des États-Unis sur
le plan économique, via la haute
technologie, seul moyen de maintenir le
taux de plus-value relative par des
gains de productivité. Bref, le vorace
capital financier mondial a contribué à
détruire l’hégémonie de la
superpuissance étasunienne déclinante et
à consolider celui de la Chine
émergente.
Au début de la
présidence de Xi Jinping en
2012, la Chine était devenue une
véritable puissance économique, deuxième
en importance après les États-Unis. Il
est clair que cela n’aurait jamais pu se
produire sous la supervision des
vieilles familles anglo-saxonnes qui
avaient mené les guerres de l’opium pour
soumettre la Chine et permettre le
pillage de son économie.
«La même banque
britannique impliquée dans le commerce
de l’opium en Chine, la Hong Kong and
Shanghai Bank (HSBC), fondée par un
Écossais, Thomas Sutherland, en 1865
dans la colonie britannique de Hong Kong
de l’époque, est aujourd’hui la plus
grande banque non chinoise de Hong Kong.
Ces dernières années, HSBC a tissé des
liens très étroits avec la Chine :
depuis 2011, Laura Cha est membre
du conseil d’administration et
vice-présidente de HSBC. Mme Cha était
auparavant vice-présidente de la
Commission chinoise de réglementation
des valeurs mobilières, étant la
première personne hors de la Chine
continentale à rejoindre le gouvernement
central de la République populaire de
Chine à Pékin au rang de
vice-ministre. En d’autres termes, la
plus grande banque du Royaume-Uni a un
membre de son conseil d’administration
qui était membre du Parti communiste
chinois et un fonctionnaire du
gouvernement chinois. La Chine a besoin
d’accéder à la monnaie occidentale et
HSBC et d’autres banques choisies comme JP
MorganChase, Barclays, Goldman Sachs
sont heureuses de l’aider.» (2)
Le socialisme
avec les caractéristiques chinoises
Jusqu’en 2012,
lorsque Xi a pris la tête du PCC, la
Chine semblait dans l’ensemble vouloir
être un «joueur d’équipe» mondialiste.
Cependant, en 2015, après un peu plus de
deux ans de mandat, Xi Jinping
au nom des nombreux multimilliardaires
chinois a proposé une stratégie
industrielle nationale: Made in China.
Le document «Chine 2025» a
remplacé un document occidental
antérieur qui avait été formulé avec la
Banque mondiale et les États-Unis, le
rapport «Chine 2030» sous la direction
de Robert Zoellick. Le PCC
[Parti communiste chinois] sous Xi était
déterminé à faire de la Chine la
puissance hégémonique mondiale dans
l’industrie de pointe, de l’intelligence
artificielle (IA) et des
biotechnologies.
« Chine 2025 »,
combinée à la promotion par Xi de
l’Initiative de La Route et de la
ceinture de la soie pour une
infrastructure mondiale reliant la Chine
par voie terrestre, maritime et aérienne
à l’Eurasie et même au-delà, a
probablement indiqué aux mondialistes
que la seule solution pour éviter de
perdre leur pouvoir au profit d’une
hégémonie mondiale de la Chine serait
finalement la guerre. Une guerre
qui détruirait les deux puissances
nationales-mondialistes, les États-Unis
et la Chine.
De nouvelles
armes de guerre pour une nouvelle forme
de guerre
ette guerre sera
très probablement différente de la
confrontation militaire de la Seconde
Guerre mondiale. En 2020, les États-Unis
et la plupart des économies
industrielles occidentales ont provoqué
la pire dépression économique depuis les
années trente, en guise de réponse
étrange et incompréhensible à un virus
se propageant chez les personnes âgées.
Malgré le fait que le nombre de morts,
même avec des statistiques largement
gonflées, soit au niveau d’une sévère
grippe saisonnière, l’insistance des
larbins politiciens et de l’OMS
corrompue pour imposer une quarantaine
draconienne et une perturbation
économique a paralysé les principales
infrastructures industrielles aux
États-Unis, au Canada, en Australie et
dans la plupart des pays de l’UE. Une
étrange façon de mener une guerre
d’expansion(!)
« Dans ces
conditions, quel type d’escalade est
probable? En 1999, deux colonels de
l’APL chinoise, Qiao Liang et Wang
Xiangsui, ont publié un livre
intitulé «Unrestricted Warfare».
Les deux hommes ont révisé leur document
en 2016. Cela permet de faire le point
sur la stratégie
militaire chinoise de pointe. » (3)
Passant en revue la
doctrine militaire étasunienne publiée
au lendemain de l’opération étasunienne
«Tempête du désert» contre
l’Irak en 1991, les auteurs chinois
dénoncent ce qu’ils considèrent comme
une dépendance excessive des
États-Unis à la force militaire
traditionnelle et à la doctrine
militaire conventionnelle. Ils
affirment: «Observer, examiner et
résoudre les problèmes du point de vue
de la technologie est une pensée
typiquement américaine. Ses avantages et
ses inconvénients sont tous deux très
apparents». Ils ajoutent que «les
menaces militaires ne correspondent pas
le plus souvent aux principaux facteurs
affectant la sécurité nationale… ces
facteurs traditionnels sont de plus en
plus liés à l’accaparement des
ressources, à la lutte pour les marchés,
au contrôle des capitaux, aux sanctions
commerciales et à d’autres facteurs
économiques, au point que ces
facteurs militaires traditionnels
deviennent même secondaires par rapport
à ces facteurs économiques stratégiques.
Ils constituent un nouveau modèle qui
menace la sécurité politique, économique
et militaire d’une ou plusieurs nations.
Les deux auteurs définissent la nouvelle
forme de guerre comme «englobant
les sphères politique, économique,
diplomatique, sanitaire, culturelle et
psychologique, en plus des sphères terrestre,
maritime, aérienne, spatiale et
électronique».
Parmi les méthodes
proposées, ils suggèrent que la Chine
pourrait utiliser le piratage de sites
web, le ciblage des institutions
financières, le terrorisme,
l’utilisation des médias et la conduite
d’une guerre urbaine. Les récentes
révélations selon lesquelles des entités
chinoises versent des millions de
dollars en recettes publicitaires au
New York Times et à d’autres
grands médias américains pour exprimer
des opinions favorables à la Chine en
sont un exemple. De plus, on ajoute :
manœuvrer un ressortissant chinois pour
diriger le plus grand fonds de pension
public étasunien, CalPERS,
qui a versé des milliards dans des
actions chinoises risquées, ou persuader
la Bourse de New York de coter des
dizaines d’entreprises chinoises sans
exiger l’adhésion à la transparence
comptable étasunienne accroît la
vulnérabilité financière des États-Unis.
Sans oublier de répandre un virus létal
parmi des populations fortement
urbanisées et lourdement fragilisées par
des années d’austérité et de coupures
dans les services de santé… véritable
cause de l’hécatombe dans les résidences
pour personnes âgées. Voilà les
nouvelles armes de la nouvelle guerre
mondiale.
On peut la
qualifier de guerre sans limites, où
rien de ce qui perturbe l’ennemi n’est
interdit. Selon Qiao : «la
première règle de la guerre sans limites
est qu’il n’y a pas de règles, rien
n’est interdit». Il n’y a pas de
conventions de Genève. Rien de novateur
ici. Les guerres d’expansion
impérialiste n’ont jamais respecté de
règles humanitaires (?!…)
Les deux auteurs
ajoutent que cette guerre nouveau genre
pourrait inclure des attaques contre la
sécurité politique, la sécurité
économique, la sécurité sanitaire, la
sécurité culturelle et la sécurité de
l’information de la nation adverse. La
dépendance de l’économie étasunienne
vis-à-vis des chaînes
d’approvisionnement chinoises, à partir
des antibiotiques de base aux masques
chirurgicaux, aux défibrillateurs, et
aux respirateurs, aux minéraux de terres
rares, n’est qu’un domaine de
vulnérabilité parmi d’autres.
De son côté, la
Chine est vulnérable aux
sanctions commerciales, aux
perturbations financières, aux attaques
bioterroristes et aux embargos
pétroliers, pour n’en citer que
quelques-uns. Certains ont suggéré que
la récente invasion de criquets pèlerins
et la dévastation de la peste porcine
africaine sur les réserves alimentaires
de base de la Chine n’étaient pas
simplement un « Act of God ». Sinon,
nous sommes probablement plongés dans
une forme non déclarée de guerre entre
les États-Unis et la Chine dans laquelle
le SARS-CoV-2 – Covid-19 n’est qu’une
arme létale supplémentaire qu’une
puissance expérimente sur le monde
grandeur réelle.

Notes
-
https://www.notre-planete.info/actualites/4378-causes-mortalite-monde#:~:text=Chaque%20ann%C3%A9e%2C%20environ%2057%20millions,7%2C6%20milliards%20de%20personnes.
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https://les7duquebec.net/archives/257235
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https://les7duquebec.net/archives/257235
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