Les 7 du Québec
Le monde est
divisé en deux camps antagonistes.
La chine dirigerait le clan gagnant
Robert Bibeau

Mercredi 20 décembre 2017
Selon
Time « La
Chine a gagné. »
Récemment,
nous avons publié un article intitulé « La
Chine a gagné. », gagné quoi,
gagné contre qui se demande-t-on avec
raison (1). Selon le magazine
Time, la Chine totalitaire
aurait gagné la guerre commerciale que
se mènent les grands conglomérats
économico-financiers mondialisés.
Nonobstant le fait que les protagonistes
en guerre dans cette affaire ont changé
de camp, il s’agit bien du même conflit
inter-impérialiste amorcé financièrement
et politiquement lors de la Grande
dépression (1929); poursuivi
militairement et diplomatiquement lors
de la Seconde Guerre mondiale
(1939-1945), continuer sous forme de
« guerre froide » (1945-1991) et qui
aurait connu récemment de nouveaux
développements. Pour mémoire, rappelons
que 1929 marque la plus grave crise
économique qui ait ébranlé le mode de
production capitaliste depuis son
apparition. Cette Grande dépression
économique fut moins ressentie dans les
pays peu intégrés au mode de production
capitaliste comme l’Union soviétique et
la Chine féodale (2).
D’une dépression
(1929) à une autre (2007-2008).
En
conséquence de cette crise économique le
monde connut divers conflits militaires
(Mandchourie, Corée, Éthiopie, Albanie,
Espagne, etc.) et c’est C’est en 1939
que débuta la Seconde Guerre mondiale
où se sont affrontés les États
totalitaires de l’Axe
Berlin-Rome-Tokyo et les États
libéraux de l’Axe
Washington-Londres-Pékin-Moscou (3) qui
se prolongea par la guerre froide
entre le camp Atlantique-OTAN appelé « libéral »
et le camp soviétique-Comecon appelé « totalitaire
socialiste » (1945-1991).
Étrangement, au cours de ce conflit,
suite aux jeux d’alliances entre
gouvernements libéraux et totalitaires,
Moscou ne se retrouva pas dans son camp
de prédilection, cela est dû au fait que
Moscou et Berlin étaient en concurrence
directe pour le contrôle des pays de
l’Europe de l’Est, la zone d’influence
historique de l’Allemagne prussienne
(Lebensraum ou espace vital) (4). Par
ailleurs, comme conséquence de la
Seconde Guerre en Asie, en 1949, le
camp soviétique- totalitaire fut
rejoint par le cinquième de la
population mondiale (en ce temps-là la
Chine comptait 500 millions d’individus,
elle en compte aujourd’hui 1,3
milliard). (5) Peu de gens considérèrent
l’importance de ce retournement
historique majeur.
Rappelons que
Staline est mort en 1953
et que Mao Tsé-toung est
décédé en 1976 emportant avec lui les
derniers tenants du développement
économique capitaliste selon le modèle
soviétique-stalinien (primat absolu à
l’industrie lourde). La Bande des
quatre, comme les appelaient les
maoïstes, restait bloquée au stade
industriel et commercial du
développement économique capitaliste
d’État et les chefs de la bande étaient
incapables d’imaginer le « Grand
bond en avant bancaire »
nécessaire pour passer au capitalisme
financier globaliser. Sous Deng
Xiaoping (1978), la Chine connut
sa phase de « take off » et d’émergence
industrielle moderne, concurremment à sa
phase de financiarisation-globalisation.
La Chine conserve toujours ses colonies
intérieures (Tibet, Sinkiang,
Mandchourie, Mongolie-Intérieure)
dont le poids démographique et
économique est négligeable par rapport à
l’ensemble national chinois et elle
récupérera probablement un jour sa
colonie taïwanaise après Hong Kong et
Macao.
Notez que
l’URSS ne connaitra cette rupture
définitive et la déconfiture de sa
vieille garde soviétique- stalinienne-
khrouchtchévienne qu’en 1989 avec la
nomination de Mikhaïl Gorbatchev
(6). C’est Vladimir Poutine
(2000) qui complètera l’oeuvre de
« financiarisation, mondialisation » de
l’économie russe après l’implosion de
l’empire soviétique, le démantèlement de
l’URSS et le délestage sous Boris
Eltsine (1991) de ses
encombrantes et coûteuses colonies
intérieures. Par la création de La
Communauté des États indépendants
(CEI), la Russie officialisa la mutation
de ses colonies intérieures en
néo-colonies « indépendantes » (7)
plusieurs années après la « libération »
(sic) des colonies des puissances
occidentales d’Afrique et d’Asie
(1946-1975) et leurs transformations en
néo-colonies « indépendantes ayant droit
à leur autodétermination » (sic).
Une nouvelle
manche commence en 2007.
Il y a eu
ensuite la crise financière de
2007-2008, amorcée aux États-Unis et qui
se répandit dans le monde entier. Cette
crise systémique fut tout aussi sévère
que celle de 1929, mais les puissances
capitalistes « émergentes » du BRICS en
atténuèrent les effets en
Occident, indice déjà, que le
développement impérialiste mondialisé
avait pris une nouvelle tangente
globalisée (8).
Nous voici en
2017 et le prestigieux magazine de
gouvernance Time annonce,
avec amertume, qu’il considère que la
Chine totalitaire a gagné la plus
récente manche du conflit qui oppose
depuis un siècle l’axe capitaliste
totalitaire à l’axe capitaliste
libérale. Méfiance cependant, cette
manche gagnée ne signifie pas que
l’axe totalitaire globalisé ait
remporté définitivement la guerre contre
l’axe libéral mondialisé. Pas
davantage que la victoire américaine
lors de la Seconde Guerre mondiale n’a
marqué la fin du conflit entre les deux
camps impérialistes; ni que
l’effondrement du gouvernement
bolchévique-soviétique-totalitaire n’a
sonné le glas de la puissance
impérialiste russe. De fait, comme nous
le verrons plus loin aucun des deux
camps impérialistes ne peut remporter
cette guerre pour la survie du mode de
production capitaliste. Chacun d’eux ne
peut que retarder l’échéance de la
déchéance de ce mode de production
moribond auquel la classe ouvrière devra
un jour se résigner à mettre fin et lui
administrer le Coup de Jarnac.
Depuis le
commencement du capitalisme, nous avons
observé qu’au cours des périodes de
croissance économique ce sont les pays
de l’axe libéral qui détiennent
le haut du pavé, on leurs attribuent
même le titre d’« État providence »
pour la classe « moyenne » (sic) et pour
l’aristocratie ouvrière embourgeoisée
(sic). Les hausses de productivité,
résultantes de la mécanisation du
travail salarié, permettent au grand
capital mondialisé d’améliorer
sensiblement les conditions de vie et de
travail de ses esclaves salariés (la
Chine en est à cette étape en ce
moment). Par contre, sous le mode de
production capitaliste, une période de
prospérité prépare toujours une nouvelle
crise de surproduction relative (9) qui
éclate habituellement sous la forme
d’une crise boursière, monétaire ou
bancaire, bref d’une crise financière,
attestant que c’est par son talon
d’Achille qu’un système s’enlise et
trébuche. Pendant ces périodes de crises
systémiques récurrentes, l’axe
totalitaire des alliances impérialistes
mondiales se renforce et les États
bourgeois de l’axe libéral se
radicalisent à droite, la go-gauche
« démocrate » réformiste (ayant eu la
chance de se discréditer), est écartée
de la direction de l’État bourgeois
tétanisé. Cette alternance des
états-majors bourgeois de gauche et de
droite fait dire aux plumitifs de
service que « La Chine a
effectivement inventé le modèle
économique totalitaire le plus efficace
économiquement uniquement
parce que nous avons eu la stupidité de
la laisser envahir nos pays avec ses
produits alors qu’il suffirait d’avoir
quelques droits de douane comme c’était
le cas avant pour être préservés des
mains voraces de nos amis chinois. »
« La nouvelle prédominance du
modèle de capitalisme centralisé met
à mal la vision occidentale selon
laquelle toutes ces économies émergentes
auraient fatalement dû embrasser la
démocratie libérale, entamer des
«réformes de marché», «ouvrir» leur
économie, faire évoluer leurs
institutions vers un modèle
multipartite. En réalité, le
capitalisme d’État, dans lequel
la puissance politique est doublée de
celle de l’économie, est celui qui
est imité par des puissances
occidentales, qui défendent plus
ouvertement que jamais leurs intérêts
nationaux » (10).
Faut-il
rappeler à cet expert que c’est sous le
capitalisme libéral et décentralisé que
150 mégaentreprises mondialisées ont
centralisé 50% de la valeur marchande
industrielle internationale ? Faut-il
rappeler à ce cacique que la Chine a
ouvert ses frontières au libre marché et
que ce sont les entreprises
multinationales occidentales qui, ayant
délocalisé leurs unités de production
vers la Chine, ont ensuite exigé que
leurs gouvernements occidentaux ouvrent
les frontières à leurs produits moins
chers ?
Faut-il
rappeler à ce thuriféraire que si demain
les États bourgeois occidentaux
rehaussaient leurs tarifs douaniers ils
provoqueraient une terrible inflation
dont les prolétaires consommateurs
feraient les frais, provoquant par
ricochet des revendications pour des
hausses de salaire vis-à-vis les
entreprises multinationales qui seraient
poussées à quitter le « foyer » national
(sic) ? Faut-il rappeler à ce
spécialiste que le rehaussement des
barrières tarifaires provoquerait
l’effondrement des monnaies du commerce
international (dollar, euro, yen,
yuan) (11) ? De toute manière, il est
ridicule de tenter de partager les
responsabilités entre les entreprises
selon leur « nationalité » puisqu’en ce
monde globalisé les actionnaires
multinationaux essaiment leurs capitaux
dans des conglomérats multinationaux
chino-irano-occidental ou russo-allemand
suisse ou autres combinaisons
transnationales de profitabilité. Par la
suite, l’ensemble des profits de ces
consortiums apatrides transite par des
paradis fiscaux sans odeur ni saveur
nationale. D’ici là, laissons les gogos
altermondialistes et la go-gauche
réformiste signer des pétitions de
protestation contre les abris fiscaux
qui finiront au fond des placards de
concertation gouvernementaux.
Le modèle
chinois existait déjà.
Faut-il
rappeler aux plumitifs médiatiques que
la Chine n’a rien inventé et que le
modèle impérialiste chinois est
économiquement et politiquement très
semblable aux modèles allemand,
espagnol, portugais, hongrois, italien,
japonais, chinois et soviétique de
l’entre-deux-guerres, dans lequel le
capitalisme d’État national
(socialisé disait-on en URSS) était la
forme des rapports sociaux entre le
pouvoir économique hégémonique et le
pouvoir politique à son service
exclusif. Ce que l’État pétainiste, puis
gaulliste et britannique, puis canadien
et américain imitèrent pendant et après
la guerre (économie de guerre disait-on
alors). Étant donné qu’une nouvelle
guerre mondiale se prépare, les experts
ne devraient pas s’étonner qu’au-delà de
la façade électoraliste démocratique
lézardée, les deux camps impérialistes
concurrents resserrent leur emprise sur
les rapports sociaux de production, sur
la classe prolétarienne, enjeux de cette
guerre sans fin, et sur les conditions
de valorisation du capital, l’objet de
cette concurrence plus ou moins
libéralisée et de cette guerre à venir,
et à finir.
Selon
l’expert Marc Vandepitte, « L’économie
chinoise est et reste un système
hybride où l’État exerce un
contrôle fort et autorise le marché
dans certaines limites. C’est le
socialisme dit “à caractéristiques
chinoises”. Les marchés doivent
jouer “un rôle décisif” dans l’octroi de
moyens, mais en même temps les autorités
doivent jouer “un plus grand rôle” dans
l’économie (…) L’expression “rôle
décisif” visait surtout à rassurer les
marchés financiers. » (11). Quand on
élague le sophisme de cette langue de
bois bureaucratique, on constate que
l’économie de toutes entités
capitalistes est « hybride »
c’est-à-dire que les États exercent un
contrôle et autorisent (intègrent) les
marchés, notamment financiers. Ainsi, en
France, en 1946, 75% de l’économie
nationale française était sous contrôle
gouvernemental, puis ce taux a été
réduit pour être ensuite réaugmenté lors
du Programme commun
(socialiste-communiste) et ainsi de
suite. Tantôt l’État bourgeois socialise
les pertes capitalistiques, tantôt
l’État bourgeois privatise les profits
capitalistiques. La Chine suit en cela
le modèle capitaliste traditionnel.
Nous
l’affirmons depuis quelques années déjà,
Lénine s’est fourvoyé
quand il a annoncé en 1916, de façon
prématurée, que le mode de production
capitaliste, en phase impérialiste,
avait complété le partage du monde
entier et réalisé la totalité du
développement des forces productives
sociales qu’il était à même
d’engendrer (12). Le développement
chinois ne fait que commencer tout comme
celui de l’Inde avec ses 1,3 milliard de
producteurs-consommateurs qui seront
appelés à contribuer à l’expansion
impérialiste mondialisée immédiatement
après les 800 à 900 millions de
prolétaires chinois sous capitalisme
d’État (comme les autres États
assujettis au mode de production
capitaliste).
Il faut dire
que les statistiques économiques du
soi-disant « modèle chinois »
sont éloquentes. De fait, il faut
revenir à 1942-1945, l’économie de
guerre aux États-Unis, pour retrouver
des statistiques comparables. Déjà,
alors que la Chine amorce son décollage
économique avec à peine 300 millions de
prolétaires consommateurs les
statistiques sont extraordinaires. « Ces
35 dernières années, la croissance a été
tout bonnement phénoménale. Le PNB par
habitant a été multiplié par 17, oui
vous lisez bien, par 17. En comparaison,
celui de l’Inde a quadruplé pendant la
même période. Entre 2003 et 2013
l’économie des pays industrialisés a
connu une croissance de 16%, en Chine
elle a été de 165% et en Inde de 102%.
En outre il ne s’agissait plus de
“davantage des mêmes choses”, car la
productivité elle aussi a bondi en
avant. Aujourd’hui un ouvrier chinois
moyen produit cinq fois plus qu’il y a
vingt ans. Pour rendre plus concrètement
cette poussée de modernisation : tous
les deux ans, la Chine produit autant de
ciment que les États-Unis pendant tout
le vingtième siècle. La Chine produit
aujourd’hui autant d’acier que le reste
du monde. En 15 ans la Chine a posé
20.000 km de voies ferrées pour des
trains à grande vitesse, soit davantage
que le reste du monde. D’ici 2025 elle
prévoit encore 15.000 km de plus. Deux
tiers de tous les aéroports en
construction se trouvent aujourd’hui en
Chine. D’ici 2020 il y aura 240
aéroports. Il a fallu 150 ans à la
Grande-Bretagne, là où la révolution
industrielle a commencé, pour doubler
son revenu par habitant. Aux États-Unis
il a fallu 30 ans. En Chine c’est le cas
tous les sept à dix ans, et en outre sur
une bien plus grande échelle.
Aujourd’hui le PNB chinois est plus
élevé que celui de l’économie entière de
154 pays. En 2005 le secteur des
services représentait 41% du PNB, en
2016, 52%. Les exportations comptaient
en 2005 pour 37% ; en 2016 elles avaient
baissé à 20%. Par ailleurs la Chine
n’est plus un pays de transit où les
marchandises sont assemblées avec peu de
bénéfice pour le pays même. Aujourd’hui
la Chine ajoute 76 % de valeur à ses
produits d’exportation. Dans l’UE ce
chiffre est de 87%. La Chine est
actuellement au sommet de l’innovation :
40 % de tous les brevets dans le monde
sont chinois, soit davantage que ces
trois pays réunis : les États-Unis, le
Japon et la Corée du Sud » (13).
Et
l’expansion du Grand capital
multinational « chinois » ne fait que
commencer le long de la « Nouvelle
Route de la soie » (le nom que
les capitalistes chinois donnent à leur
plan d’expansion impérialiste sur le
modèle de l’empire hollandais du XVIIe
siècle), à moins que l’alliance des
États pseudo libéraux démocratiques
occidentaux, soit assez fous, pour
provoquer le dragon chinois et
l’Alliance de Shanghai dans une
guerre nucléaire (14). Alors là vous
comprendrez pourquoi un énergumène comme
Donald Trump a été placé à
la tête du rafiot américain déglingué et
en perdition (15).
Le prolétariat
révolutionnaire.
Pour nous,
prolétaires révolutionnaires le problème
ce n’est pas le choix d’un larbin (Trump,
Macron, Merkel, Trudeau, Poutine ou Xi
Jinping) qui importe, mais de bien
comprendre la direction que le Grand
capital international sera forcé de
prendre pour sa survie et de développer
des tactiques de lutte pour le contrer
sans se laisser distraire par les
girouettes écologistes, les mascarades
électorales, les fumistes nationalistes,
les gauchistes féministes ou
antiracistes, les protestations
anti-libre-échangistes, les pétitions
pour l’équité fiscale et autres combats
d’arrière-garde qui ne seront jamais
déterminants dans l’affrontement à finir
entre le Grand capital et le travail
salarié prolétarien (16).
NOTES
-
http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/la-chine-a-gagne/
et
https://insolentiae.com/la-chine-a-gagne/
- Après
celle de 1873, la Grande
dépression de 1929
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Dépression
- Nous
appelons camp capitaliste
totalitaire les États qui ne se
soumettent pas au cérémonial
électoral démocratique bourgeois.
Dans ces pays le grand capital,
n’ayant pas suffisamment confiance
dans ses capacités à maitriser le
jeu politique, préfère désigner
lui-même ses polichinelles
politiques sans mascarades
électorales. Nous classons parmi le
camp capitaliste libéral les
États qui se soumettent aux
mascarades électorales bourgeoises
et où le grand capital permet aux
pèquenots de choisir entre deux ou
plusieurs marionnettes politiques se
présentant sous apparence de gauche,
de centre ou de droite. La go-gauche
participant avec enthousiasme à ces
foires d’empoigne où elle se
discrédite allègrement.
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebensraum
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikhaïl_Gorbatchev
et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Deng_Xiaoping
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_des_États_indépendants
- BRICS
pour Brésil, Russie, Inde, Chine et
Afrique du Sud.
http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/contre-toute-attente-les-brics-arrivent-a-se-mettre-daccord/
- Nous
spécifions «surproduction
relative », car bien évidemment,
alors que la moitié de l’humanité
vit sous le seuil de la pauvreté
avec à peine 2 dollars par jour et
que des foyers de famine sévissent
en Afrique notamment, il n’y a
certainement pas surproduction
absolue de nourriture, de biens et
de services destinés aux
populations, mais il y a
surproduction de marchandises en
fonction du pouvoir d’achat de la
clientèle solvable.
-
http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/la-chine-a-gagne/
- C’est la
raison pour laquelle Donald
Trump ne souhaite pas du
tout isoler le marché américain du
reste du monde. Il déchire les
ententes de libre échange pour mieux
les renégociés à l’avantage du Grand
capital étatsunien.
- Lénine
(1916) L’impérialisme stade
suprême du capitalisme. Éditions
de Pékin.
-
https://www.legrandsoir.info/quatre-choses-a-savoir-sur-la-chine-dans-le-cadre-du-xixeme-congres-du-parti-communiste.html
-
https://www.legrandsoir.info/quatre-choses-a-savoir-sur-la-chine-dans-le-cadre-du-xixeme-congres-du-parti-communiste.html
- Selon
Marc Vandepitte « Au total la
Chine veut investir pas moins de
4.000 milliards de dollars dans 64
pays, pour une population de 3
milliards de personnes. Cela
représente environ 30 fois l’aide au
développement annuelle des pays
riches. C’est donc de loin le plus
grand programme depuis le plan
Marshall pour la reconstruction de
l’Europe après la Deuxième Guerre
mondiale.»
http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-puissance-emergente/
- Marc
Vandepitte (2017) « Un rapport
récent cite quatre pays qui sont les
cibles potentielles d’une action
militaire : l’Iran, la Russie, la
Corée du Nord et la Chine. En dépit
des roulements de tambour face à la
Corée du Nord et de la rhétorique
sur la Russie et l’Iran, c’est
aujourd’hui en premier lieu la Chine
qui est au centre du viseur.
Tout autour de ce pays, les
États-Unis ont plus de trente bases
militaires, points d’appui ou
centres d’entraînement (petites
boules sur la carte). D’ici 2020,
60% du total de la flotte américaine
sera stationnée dans la région. Vu
sur une carte, il n‘est pas exagéré
de dire que la Chine est cernée ou
encerclée.»
http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-puissance-emergente/
- Robert
Bibeau (2017) Question nationale
et révolution prolétarienne sous
l’impérialisme moderne.
L’Harmattan. Paris. 145 pages.
COMMANDER SUR AMAZON
https://www.amazon.ca/Question-nationale-r%C3%A9volution-prol%C3%A9tarienne-limp%C3%A9rialis/dp/2343114749/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1496234995&sr=8-1&keywords=Robert+Bibeau
Commander
la version eBooks ou en
anglais ou italien gratuitement
ENGLISH BOOK FREE (HERE)
http://www.les7duquebec.com/wp-content/uploads/2017/05/bon-NATIONAL-QUESTION-AND-PROLETARIAN-REVOLUTION-UNDER-THE-MODERN-IMPERIALISM-revision.docx
ET ITALIAN BOOK (ICI)
GRATUITEMENT EN TÉLÉCHARGEMENT.
Reçu de Robert Bibeau pour
publication
Le sommaire de Robert Bibeau
Les dernières mises à jour

|