MADANIYA
Syrie: La surprenante offre de Donald
Trump
à Bachar Al Assad
René Naba
Lundi 3 avril 2017
Tulsi Gabbard: «Si le
président vous appelle, décrocherez vous
le téléphone ?»
Bachar Al Assad: «S’agit il
d’une hypothèse ou d’une proposition ?»
Tulsi Gabbard:
«Décrocherez-vous le téléphone pour
répondre à son appel ?»
Bachar Al Assad: «S’agit-il
d’une proposition de votre part?»
Tulsi Gabbard: «Non, la
proposition vient du président»
A ce
moment, le président syrien sourit et
remis à l’émissaire américain un numéro
de téléphone où il pouvait être joint
directement.
Les
déclarations du secrétaire d’Etat Rex
Tillerson jeudi 30 mars 2017 à Ankara
selon lesquelles «Le sort du président
Assad, à long terme, sera décidé par le
peuple syrien», ne relèvent pas du
hasard, mais d’une décision mûrement
réfléchie de la nouvelle administration
républicaine, désireuse de conférer la
priorité au combat contre le terrorisme
islamique.
Ci joint
le récit intégral de ce surprenant
dialogue entre le président syrien
Bachar Al Assad et l’émissaire américain
Tusli Gabbard, sénatrice démocrate de
Hawaï, ainsi que cela a été rapporté
lundi 3 avril 2017 par le directeur du
quotidien libanais «Al Akhbar», Ibrahim
Al Amine, auteur du scoop, consultable
sur ce lien pour les locuteurs
arabophones :
Tulsi Gabbard
Démocrate de Hawaï, hostile à Hillary
Clinton, ancienne secrétaire d’État et
candidate malheureuse à la
présidentielle américaine 2016, Tulsi
Gabbard avait voté en faveur de Bernie
Sanders, le candidat de l’aile gauche du
parti démocrate, lors des primaires de
ce parti en 2016. Membre du House Armed
Service Committee, Major dans la garde
nationale, Tulsi Gabbard a effectué deux
périodes de service au Moyen-Orient. En
Octobre 2015, sur CNN, elle déclare: les
États-Unis et l’Union Européenne doivent
cesser cette guerre illégale et
contre-productive visant à renverser le
gouvernement d’Assad et se concentrer
plutôt à combattre les groupes
islamistes extrémistes».
L’interrompant, le journaliste lui pose
alors la question suivante: «Cela ne
vous importe-il pas que le régime brutal
d’Assad ait tué 200.000 personnes au
moins ou peut-être 300.000 personnes de
son propre peuple».
La
réponse fuse: «Les choses qu’on dit à
propos d’Assad, ce sont les mêmes que
l’on disait à propos de Saddam Hussein
et Mouammar Kadhafi par ceux qui
poussaient les États-Unis à renverser
leurs régimes. Si cela devait arriver en
Syrie, nous nous retrouverons devant une
situation de plus grande souffrance, des
persécutions plus importantes des
Chrétiens en Syrie. En prime notre
ennemi en sortira renforcé».
-
http://www.madaniya.info/2016/02/17/la-coordination-secrete-syro-americaine-contre-le-djihadisme-en-syrie-1/
-
http://www.madaniya.info/2016/02/19/la-coordination-secrete-syro-americaine-contre-le-djihadisme-en-syrie-2/
Le dialogue entre Donald Trump et
Tulsi Gabbard le 21 novembre 2016
Les
contacts entre Donald Trump et Tusli
Gabbard se sont noués à l’automne 2016.
celui qui n’était alors que le candidat
républicain à la présidentielle avait
relevé le positionnement de la sénatrice
démocrate et son entourage songeait même
à lui proposer un poste ministériel au
sein de la nouvelle administration qui
devait succéder au démocrate Barack
Obama.
L’entretien entre le président élu et la
démocrate a eu lieu le 21 novembre 2016
et a duré 2H30, au cours duquel la
sénatrice a informé d’emblée son
interlocuteur que son voyage prévu de
longue date ne pouvait être indéfiniment
retardé du fait qu’il avait été fixé à
la mi janvier 2017.
Donald
Trump a admis partagé l’opinion de Tulsi
Gabbard sur la Syrie, et, en réplique,
la sénatrice a informé Donald Trump
qu’elle songeait à forger une loi
interdisant à tout américain de
collaborer avec quiconque entretenant un
lien direct ou indirect avec les
organisations terroristes,
particulièrement Daech.
La suite du dialogue Donald
Trump-Tulsi Gabbard :
Donald Trump (DT):
« Allez vous rencontrer Assad ? »
Tulsi Gabbard (TG):
« Probablement »
Donald Trump (DT):
« Parfait. Demandez lui s’il est disposé
à entretenir des contacts avec nous. »
L’homme a tenu bon
Je suis
disposé à entrer en contact téléphonique
avec lui. Mais qu’il soit clair que la
coopération portera sur le combat contre
Daech. Il constatera que son éviction du
pouvoir ne figure pas à l’ordre du jour
de mes préoccupations. C’est d’ailleurs
un thème qui va disparaître
progressivement du débat public.
Toutefois, le contact direct et
l’abolition des sanctions sont des
sujets qui demandent du temps.
L’important est que l’on sache comment
il se comporte et dans quelle mesure il
est disposé à coopérer avec nous en
dehors des Russes et des Iraniens. Nous
devons changer de politique vis à vis
d’Assad.
L’Homme
a tenu bon. Le contenir directement
pourra se révéler utile. Les faits nous
commandent de coopérer avec lui s’il
l’on veut combattre effectivement Daech.
Donald
Trump, pragmatique et empirique, part du
constat que Barack Obama a sapé
l’influence américaine au Moyen-Orient
et rend responsable son prédécesseur
démocrate de la percée russe. Il
considère qu’il incombe à son
administration de rétablir une
cogestion, particulièrement en Syrie et
en Irak et que la Syrie peut constituer
un terrain d’entente entre Russes et
Américains.
L’Iran, le pays le plus sérieux dans
son combat contre Daech.
Donald
Trump considère en outre que Daech
représente le plus grand danger. Il est
convaincu du soutien de l’Arabie
saoudite, du Qatar et de la Turquie à
Daech et à toutes les déclinaisons d’Al
Qaida. En dépit de détestation de
l’Iran, il est convaincu que Téhéran est
le plus sérieux dans son combat contre
Daech.
Son
objectif n’est pas d’opérer un
bouleversement fondamental de la
politique américaine, mais juste
d’infléchir sa stratégie, en focalisant
sur Daech, et en mettant de côté les
autres objectifs, tels l’éviction du
président syrien.
Le rôle d’obstruction de
l’ambassadrice américaine au Liban,
Elizabeth Richard.
Lors de
sa confirmation par la commission des
affaires étrangères du Sénat américain
comme nouvel ambassadeur des Etats Unis
au Liban, Elizabeth Richard avait
affirmé que sa mission prioritaire sera
de faire front à la Syrie et au
Hezbollah. Aussi n’a-t-elle pas été
avisée de la mission de Tulsi Gabbard ni
de ses objectifs. Elle estimait
néanmoins qu’elle devait avoir la haute
main sur cette visite, fixant les rendez
vous de la sénatrice, écartant au besoin
ce qu’elle considérait comme
indésirable.
Le Liban divisé par l’ambassade
américaine en trois zones selon le degré
de risques.
Elizabeth Richard a voulu circonvenir
les choses, demandant à s’entretenir
avec l’équipe de la sénatrice, à son
arrivée à Beyrouth. A l’ambassade, le
responsable de la sécurité a fait un
topo sur la situation sécuritaire en
dotant ses interlocuteurs d’instructions
adéquates.
L’officier chargé de la sécurité de
l’ambassade a proposé que Tulsi Gabbard
soit logée à la résidence de
l’ambassadrice.
L’équipe
de la sénatrice a décliné les offres,
spécifiant qu’elle souhaitait que la
visite de Tulsi Gabbard se déroule en
dehors de tout protocole, que
l’émissaire de Donald Trump choisira
elle-même ses interlocuteurs libanais,
de même que la date et le lieu de ses
rendez-vous.
Le
responsable de la sécurité de
l’ambassade a alors insisté pour
connaître l’identité du service libanais
chargé de la protection de la sénatrice,
exposant les zones à risques au Liban.
Selon lui, le Liban est divisé en trois
zones: Zone Rouge, frappée d’une
interdiction absolue d’accès de jour
comme de nuit; Une Zone Jaune, avec
libre accès uniquement le jour; Une Zone
Verte, avec libre accès de jour comme de
nuit.
Des unités spéciales américaines au
Liban prêtes à intervenir à tout moment.
Au terme
de son exposé le responsable a confié à
l’équipe de la sénatrice des numéros de
téléphone pour an faire usage en cas
d’urgence, l’assurant que les États Unis
disposaient de diverses unités déployées
sur l’ensemble du territoire libanais
prêtes à intervenir à tout moment en cas
de nécessité.
14 Janvier 2017, l’arrivée à
Beyrouth de Tulsi Gabbard.
Tusli
Gabbard est arrivée le dimanche 14
Janvier 2017 à Beyrouth, en compagnie de
son époux, Abraham William, un riche
homme d’affaires originaire de l’Inde. A
l’aéroport de Beyrouth-Khaldé, elle a
été accueillie par un détachement de
l’unité chargée de la protection des
ambassades, relevant des Forces de
Sécurité Intérieures (FSI), mis à sa
disposition par le ministre de
l’Intérieur Nihad Machnouk.
La traversée dans la zone Hezbollah
Le
convoi s’est dirigé directement vers
Yarzé, colline surplombant Beyrouth
siège de la Présidence de la République
libanaise, du ministère de la défense et
de l’ambassade de Syrie au Liban,
notamment, où elle a été accueillie par
l’ambassadeur syrien Ali Abdel Karim.
Le
convoi a emprunté un court trajet, ce
qui signifie qu’il a immanquablement
traversé la banlieue sud de Beyrouth, en
pleine «zone rouge», de l’ambassade
américaine, la fameuse ville de Dayeh
des journalistes français, autrement dit
le fief du Hezbollah.
A la
question de savoir où elle se trouvait,
il lui fut répondu, laconiquement:
«Dans la zone du Hezbollah».
Tulsi Gabbard: «Où sont donc les
bases militaires et les hommes en
armes»?
Réponse: «Pas de présence de
toutes ces choses ici».
Tuslsi Gabbard: Êtes vous
surs que nous traversons une zone sous
contrôle du Hezbollah»?
Réponse: Oui absolument et
dans quelques minutes nous serons dans
une zone sous contrôle total de l’armée
libanaise, où se trouve le bureau de
l’ambassadeur syrien.
A son
arrivée dans le secteur de Yarzé, le
convoi a été pris en charge par les
«Fouhouds» (Les Panthères), troupes de
chocs des forces de sécurité libanaise.
Les officiels de l’ambassade américaine
avaient peu apprécié que le service de
protection des ambassades aient été
chargé de la protection de la sénatrice
américaine, considérant que ce service
était sous influence du Hezbollah.
A son
arrivée à son hôtel,l’ambassadrice des
États Unis à Beyrouth, Elizabeth
Richard, a demandé à rencontrer
l’émissaire du président Donald Trump.
Tulsi Gabbard a refusé, lui précisant
qu’elle ne souhaitait rien de
l’ambassade.
Le séjour à Damas de Tulsi Gabbard
et le récit de sa première rencontre
avec le président Bachar Al-Assad
Lundi 15
janvier à 008 H du matin, le convoi
américain se dirige directement vers
Damas. A son arrivée au poste frontière
de Masnah, le convoi est accueilli par
une délégation officielle syrienne qui
prend en charge la protection de
l’émissaire américain, abandonnant le
convoi libanais dans le secteur libanais
de la zone frontalière.
Le premier échange Bachar
A-Assad-Tulsi Gabbard
Accueillie par un sourire du président
syrien, Tusli Gabbard entre d’emblée
dans le vif du sujet:
Tusli
Gabbard: Je suis là pour une mission de
collecte d’informations. Je souhaite
visiter plus d’une région si possible,
aller à la rencontre des gens. Je
souhaite aussi que vous nous fournissiez
des informations fiables sur ceux qui
apportent leur soutien à Daech et à al
Qaida. Je suis là avec l’accord du
Congrès américain. Je devais venir il y
a un mois, mais j’ai retarde mon voyage
à la demande du président Trump en
personne.
J’ai
rencontré Donald Trump avant ma venue.
Je suis porteuse d’un message de sa
part. Je suis chargé de vous soumettre
ses vues sur la zone. Il m’a en plus
chargé d’une demande directe à vous.
L’émissaire américain se livre alors à
un exposé des vues de la nouvelle
présidence américaine, mettant l’accent
sur la position des alliés des États
Unis dans la zone, de l’Arabie saoudite,
à la Turquie, en passant par ls autres
pays du Golfe.
La
priorité de Donald Trump est le combat
contre Daech. Dans son approche, il
prend en considération le dossier
iranien, un pays très sérieux dans son
combat contre Daech. Donald Trump veut
une modification radicale de la
politique des États Unis à l’gard de la
Syrie et de la zone.
Donald Trump: admiratif de
l’intelligence de la Russie dans sa
gestion du dossier syrien.
Bachar Al-Assad: « S’agit il des
impressions que vous avez recueillies de
votre entretien avec votre président ? »
Tulsi Gabbard : « Non, ce
sont ces idées. Il m’a demandé de vous
les soumettre. En résumé, nous voulons
coopérer avec vous pour combattre Daech.
Il (Donald Trump) est admiratif de
l’intelligence de la Russie dans sa
gestion du dossier syrien. Il entend
bâtir une entente avec les Russes en
Syrie. »
Puis,
soudainement, Tulsi Gabbard s’adresse
directement au président syrien en ces
termes :
Tulsi Gabbard : « Si le
Président Trump vous contacte,
répondrez-vous ? »
Assad esquisse un sourire et
répond par une autre question:
« S’agit-il d’une suggestion ou d’une
proposition ? »
Tulsi Gabbard : « Non, pas
une supposition ».
Bachar Al-Assad: « Donc
s’agit-il d’une proposition de votre
part ? »
Tulsi Gabbard : « Non il
s’agit d’une proposition directe du
Président Trump et c’est lui qui l’a
demandé de vous la transmettre. Et je
répète la question: S’il vous contacte,
allez vous décrocher ? »
Bachar Al-Assad:
« Naturellement. Je vous donnerai un
numéro de téléphone où vous pourrez me
joindre rapidement. »
Tulsi
Gabbard a été surprise par la rapidité
de la réponse du président syrien. Sous
l’effet d’une campagne d’intoxication,
elle était convaincue que Bachar
Al-Assad demanderait un délai avant de
répondre à la proposition de Donald
Trump. Le temps de consulter ses amis
Russes et Iraniens. Les Américains
pensaient sérieusement qu’«Assad
n’oserait pas nouer un contact avec les
États Unis ans l’accord préalable de ses
alliés».
Avant la
fin de l’entretien, Tulsi Gabbard a
insisté pour effectuer une tournée à
l’intérieur de la Syrie, notamment Alep
de nouveau sous l’autorité du pouvoir
central, afin d’établir un rapport
circonstancié sur la situation.
Au terme
de son exposé de deux heures, le
président syrien a pris la parole à son
tour pour exposer à son interlocutrice
le rôle des États Unis dans leur soutien
aux organisations terroristes.
A
l’issue de cette rencontre, Tulsi
Gabbard a rencontré l’épouse du chef de
l’état syrien, Mme Asma Al-Assad. Cet
entretien de deux heures également a
porté sur les aspects sociaux et les
effets négatifs de la guerre sur la
population syrienne.
Puis,
Tulsi Gabbard a rencontré
successivement, le Mufti de Syrie,
Badreddine Hassoune, le Patriarche
Ignace Ephrem (Syriaques), des hommes
d’affaires et des académiciens. Elle a
également visité la grande Mosquée de
Damas, La Mosquée des Ommeyades.
La
délégation américaine a résidé au palais
des hôtes de Damas et a dîné avec Mme
Bouthaina Chaabane, conseiller du
président Assad chargé de l’Information,
en présence de M. Bachar Jaafari,
délégué de la Syrie aux Nations Unies et
Chef de la délégation gouvernementale
syrienne aux négociations de Genève. Au
cous de ce dîner, les modalités d’un
entretien Tulsi Gabbard avec le ministre
syrien des Affaires étrangères, Walid Al
Mouallem, ont été arrêtées.
Alep, mardi 16 janvier 2017
A Alep,
Tulsi Gabbard a longuement parcouru la
ville, rencontrant l’administrateur de
la ville, des parlementaires, des
académiciens, des hommes de religion,
des activistes de la société civile
avant de visiter un camp de personnes
déplacées.
Avant
son départ d’Alep, la délégation
américaine a reçu un appel de Damas
souhaitant revoir l’émissaire du
président Trump pour un entretien
approfondi et détaillé qui sera
entrecoupé d’un déjeuner de travail. La
présidence syrienne proposait en outre à
Tulsi Gabbard de lui confier des
documents irréfutables concernant
l’implicaiton directe des hommes de la
sécurité américaine dans leur soutien
aux terrorisme en Syrie. A la suite de
cet appel, Tulsi Gabbard décida alors de
reporter son départ de Syrie de 24
heures.
Retour à Damas, mercredi 17 janvier
et la remise des documents officiels
syriens
Ce jour
là, Tulsi Gabbard rencontra à deux
reprises le Président Bachar Al Assad en
présence des responsables syriens des
services de sécurité, munis de
documents. L’émissaire américain a été
saisi par le choc à la vue de ses
documents que les Syriens lui ont remis,
ce jour là, afin de lui permettre son
enquête aux États Unis même.
Jeudi 18 janvier Beyrouth
Entretien surprise avec l’ancien
président Emile Lahoud et le ministre
irakien des Affaires étrangères Ibrahim
Jaafari.
Jeudi 18
janvier à Beyrouth a été une journée
d’entretiens intensifs avec des
personnalités choisies par Tulsi
Gabbard, elle même: Les trois
présidents, le président de la
République Michel Aoun, le premier
ministre Saad Hariri, le président de la
chambre des députés Nabih Berry, le
Commandant en chef de l’armée et le
directeur général de la Sûreté Générale,
le patriarche maronite Mgr Bichara Ar
Rahi, et l’ancien président de la
République Emile Lahoud, seul ancien
président libanais à avoir eu droit à un
tel traitement, pourtant jadis ostracisé
par Jacques Chirac l’ancien partenaire
du milliardaire libano saoudien Rafic
Hariri.
Un
incident est révélateur du parasitage
déployé par l’ambassadrice américaine à
Beyrouth, Elizabeth Richard, hostile à
cette visite.
Comme un rendez vous était sollicité
auprès des services de la présidence de
la chambre pour un entretien avec M.
Nabih Berri, la demande a été refusée au
prétexte que l’émissaire américain
entreprenait ses démarches sans l’aval
du du Département d’état. Les
collaborateurs de M.Berri ont soutenu
avoir eu cette explication directement
par l’ambassade américaine.
Alertée
sur cette mauvaise manière, Tulsi
Gabbard a chargé son adjoint d’aviser
l’ambassadrice, Mme Elizabeth Richard,
qu’elle devra rendra compte de son
comportement illégal devant
l’administration américaine
Avant
son départ de Beyrouth, M. Tulsi Gabbard
a rencontré le ministre irakien des
Affaires étrangères Ibrahim Jaafari, qui
se trouvait fortuitement dans la
capitale libanaise.
Épilogue du signataire de ce texte
Et
pendant ce temps là, les hiérarques de
l’Élysée et du Quai d’Orsay t leurs
amplificateurs médiatiques, les
éditocrates de France, continuent de se
lamenter……
-Ah si
Obama avait bombardé la Syrie, nous n’en
serions pas là, oubliant que la Chambre
des Communes avait refusé un engagement
militaire du Royaume Uni en Syrie et que
de sérieux doutes subsistaient sur les
responsables de l’usage des armes
chimiques en Syrie.
A propos
de l’usage des armes chimiques en Syrie
-Ah, si
la France n’était pas aussi dépendante
militairement des États Unis nous n’en
serions pas là.
-Ah si
la France était une véritable démocratie
présupposant une autorisation du
parlement avant un engagement militaire
extérieur, nous n’en serions pas là.
Ah, si la France cessait son état de
lévitation permanent pour se livrait,
pour une fois, à son autocritique, nous
n’en serions pas là.
-Ah, si
la France avait soutenu l’opposition
démocratique syrienne et non les
mercenaires des pétromonarchies,
compagnons de route du terrorisme
islamique, nous n’en serions pas là.
Reçu de René Naba pour publication
Le sommaire de René Naba
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