# LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY/
Comment analyser la première rencontre
Poutine-Kim Jong Un à Vladivostok :
Trump perd la main sur le dossier coréen
!
Luc Michel
Dimanche 28 avril 2019
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) &
EODE/
Flash Vidéo
Géopolitique/ Geopolitical Flash Video/
2019 04 27/ Le Flash Vidéo du
jour …
Le géopoliticien
Luc MICHEL en duplex audio depuis
Ndjaména dans APPELS SUR LE CONTINENT du
25 avril 2019
sur PRESS TV (Iran)
Sources :
* Voir/télécharger la video sur
EODE-TV/ LUC MICHEL :
RENCONTRE POUTINE-KIM JONG UN A
VLADIVOSTOK.
TRUMP PERD LA MAIN SUR LE DOSSIER COREEN
!
(SUR AFRIQUE MEDIA)
https://vimeo.com/332815108
Kim Jong Un en
Russie pour un sommet stratégique avec
Poutine ...
Le dirigeant
nord-coréen Kim Jong Un était arrivé ce
mercredi dans l'Extrême Orient russe
pour son premier sommet avec Vladimir
Poutine au moment où Pyongyang, dans une
impasse diplomatique avec Washington,
cherche à se rapprocher de son allié
historique. Sa rencontre jeudi à
Vladivostok avec le dirigeant russe aura
été pour Kim sa première entrevue avec
un chef d'Etat étranger depuis son
retour de Hanoï, théâtre en février d'un
fiasco diplomatique retentissant avec le
président américain Donald Trump.
I-
UN SOMMET TRES
MEDIATIQUE
Le train vert foncé
du dirigeant nord-coréen s'est
immobilisé peu après 8 h GMT dans la
gare de Vladivostok. Tout vêtu de noir,
chapeau noir sur la tête, il a marché
sur un tapis déroulé sur le quai
jusqu'au parvis, où l'attendaient des
responsables russes et un orchestre
militaire. «J'espère que cette visite
sera couronnée de succès et utile», a
déclaré le dirigeant nord-coréen,
interrogé par la télévision russe lors
d'un arrêt de son train dans la ville
frontalière russe de Khassan, où des
femmes en costume folklorique l'ont
accueilli avec du pain et du sel comme
le veut la tradition. L'agence
officielle nord-coréenne KCNA avait
annoncé le départ en train de Kim Jong
Un, accompagné de son ministre des
Affaires étrangères Ri Yong Ho, qui
avait assuré aux journalistes après
l'échec de Hanoï que la position de la
Corée du Nord ne «changerait jamais».
Drapeaux russes et nord-coréens ont déjà
été accrochés sur les lampadaires de
l'Île Rousski, en face du port de
Vladivostok, où devrait se tenir le
sommet. Selon le Kremlin, la rencontre
débutera par une rencontre entre MM. Kim
et Poutine avant qu'elle ne prenne «un
format élargi», sans plus de détails. Ni
communiqué commun ni signature d'accords
ne sont prévus. Ces discussions sont une
réponse à de multiples invitations
adressées par M. Poutine depuis que Kim
Jong Un s'est lancé l'an dernier dans
une grande offensive diplomatique. Après
des années de montée des tensions en
raison des programmes nucléaire et
balistique de Pyongyang, la péninsule
coréenne a été en 2018, dans la foulée
des jeux Olympiques d'hiver de
Pyeongchang, le théâtre d'une
spectaculaire détente. Et depuis mars
2018, M. Kim a rencontré quatre fois le
président chinois Xi Jinping, trois fois
le président sud-coréen Moon Jae-in et
deux fois M. Trump.
L'ECHEC DES
POURPARLERS AVEC TRUMP
A Hanoï, la Corée
du Nord avait cherché à obtenir un
allègement immédiat des sanctions
internationales décidées pour la
contraindre de renoncer à ses armes
atomiques. Mais les discussions avaient
été écourtées en raison de désaccords
profonds avec Washington, notamment sur
les concessions que Pyongyang était prêt
à faire. Signe de la dégradation des
relations entre la Corée du Nord et les
États-Unis, Pyongyang s'est fendu la
semaine dernière d'une attaque d'une
rare violence contre Mike Pompeo, en
demandant que le secrétaire d'État
américain ne participe plus aux
discussions sur la dénucléarisation.
Quelques heures plus tôt, les
Nord-Coréens avaient revendiqué l'essai
d'une nouvelle arme.
LES RAPPORTS
HISTORIQUES DE MOSCOU AVEC PYONG-YANG
Moscou prône un
dialogue avec Pyongyang sur la base
d'une feuille de route définie par la
Chine et la Russie. Cette dernière a
déjà demandé la levée des sanctions
internationales, tandis que les
États-Unis l'ont accusée d'aider
Pyongyang à les contourner. Les
relations entre Pyongyang et Moscou
remontent à l'ère soviétique: l'URSS a
placé le grand-père de Kim Jong Un et
fondateur de la République populaire
démocratique de Corée (RPDC), Kim Il
Sung, au pouvoir et lui a apporté un
soutien crucial durant la Guerre froide.
Peu après sa première élection à la
présidence russe, Vladimir Poutine
chercha à normaliser ces relations et
rencontra trois fois Kim Jong Il, père
et prédécesseur de l'actuel leader, la
première fois à Pyongyang en 2000. Il
fut alors le premier dirigeant russe à
se rendre en Corée du Nord. La dernière
rencontre à ce niveau remonte à 2011,
quand Kim Jong Il avait affirmé à
l'ex-président Dmitri Medvedev qu'il
était prêt à renoncer aux essais
nucléaires. L'ex-dirigeant nord-coréen
était mort trois mois plus tard.
Kim Jong Un a
depuis présidé à quatre essais
nucléaires dont, potentiellement, celui
d'une bombe à hydrogène en 2017, et au
lancement de missiles intercontinentaux
capables d'atteindre l'ensemble du
territoire continental américain.
II-
VU DES USA :
L'ANALYSE DE
'GEOPOLITICAL FUTURES'
"Daily Memo: Putin-Kim Talks"
(Geopolitical Futures, 26 avril 2019):
"Le sommet Poutine-Kim s'achève. Le
dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le
président russe Vladimir Poutine ont
tenu un sommet très controversé à
Vladivostok. Poutine a trouvé un moyen
d’exprimer son soutien aux positions
respectives de Pyongyang et de
Washington dans les négociations
nucléaires, mais aucun résultat tangible
de la réunion n’est immédiatement
apparent (...) Les intérêts directs de
la Russie dans le sort du programme
nucléaire de la Corée du Nord sont
relativement minimes. Mais il tient à
utiliser cette question pour avoir plus
de poids contre les États-Unis et ses
alliés sur d’autres questions. C’est
pourquoi il a essayé à plusieurs
reprises de trouver des moyens de rester
à la table. L'un des moyens par lesquels
la Russie - avec la Chine - peut, et
finira probablement, par bouleverser le
statu quo consiste à alléger
l'application des sanctions. Une
participation volontaire de Moscou et de
Pékin est essentielle au maintien de la
«campagne de pression maximale» menée
par les États-Unis, les sanctions étant
l’une des dernières sources d’influence
américaine sur Pyongyang. Mais Moscou et
Beijing craignent d’être frappés de
sanctions secondaires par les États-Unis
à l’encontre de la Corée du Nord ou de
mettre en péril les négociations sur de
plus gros problèmes avec Washington.
Ainsi, les deux pays conserveront pour
l’instant la carte d’allégement des
sanctions."
(Sources : Interfax - AFP - Afrique
Media - EODE-TV - Geopolitical Futures -
EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
(Flash
Vidéo Géopolitique/
Complément aux
analyses quotidiennes de Luc Michel)
* Avec le
Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique –
Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire
–
Géopolitismes -
Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et
Malabo) :
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