EODE THINK TANK
Complot américain contre l'Afrique :
La preuve par l'image !
Luc Michel
Mardi 6 octobre 2015
Luc MICHEL pour EODE
Think Tank/
Avec EODE Press Office/ 2015 10 05/
http://www.eode.org/
https://www.facebook.com/EODE.org
https://vimeo.com/eodetv
Pour ceux qui doutent de la main
américaine dans la déstabilisation de
dizaines de pays africains depuis un an,
voici la preuve par l’image !
Les documents que j’ai diffusé hier lors
du DEBAT PANAFRICAIN sur AFRIQUE MEDIA
sont sans appel : derrière les
« révolutions de couleur » en Eurasie,
le soi-disant « printemps arabe et la
déstabilisation africaine (les
« révolutions de couleur à
l’africaine »), il y a les mêmes réseaux
spécialisés dans les changements de
régime, pilotés depuis Washington. Et
les mêmes donnedurs d’ordre : CIA, NED,
Soros et autres Mc Cain !
Mes documents (parmi des centaines
d’autres) :
* Octobre 2000 à Belgrade (alors
Yougoslavie, la 3e du
président Milosevic). La matrice des
« révolutions de couleur ». OTPOR contre
Milosevic. Ils formeront ensuite
l’institut international CANVAS, l’école
des mercenaires des USA pour organiser
la première phase des révolutions de
couleur. NOTEZ le logo d’OTPOR : le
Poing noir stylisé. Il va se répandre
sur deux continents dans les quinze
années qui vont suivre.
* Février 2011 en Egypte (les mêmes
photos existent en Algérie, Tunisie ou
Libye) : les soi-disants « activistes
arabes » sont en fait des mercenaires US
formés par CANVAS et les spécialistes
d’OTPOR. NOTEZ le logo : c’est celui des
hommes de Belgrade importé dans le monde
arabe, la marque de fabrique.
* Septembre 2014, une révolution de
couleur à l’africaine est organisée au
Burkina Faso et dans d’autres pays. Ici
c’est le « balais citoyen », ailleurs
« y en a mare » ou « dégage ». Les
hommes d’OTPOR et autres Soros boys sont
à la manœuvre. NOTEZ le logo sur les
banderoles : Oui c’est encore celui
d’OTPOR, la marque de fabrique est aussi
celle du « printemps africain » (comme
dit Libération à Paris, la voix de son
maître US) !
Trois photos exemplaires, significatives
… Parmi des centaines d’autres ! Une
simple recherche iconographique sur le
soi-disant « printemps arabe » révèle
l’utilisation systématique du logo
d’OTPOR en Libye, Egypte, Maroc,
Algérie, Tunisie, Yemen. Sasha Papovic,
le leader d’OTPOR, a lui même reconnu
son implication dans la formation et
l’organisation de ses métastases arabes.
Voici le « Balais citoyen », les Soros
boys du Burkina Faso (1), qui
l’utilisent …
DES REVOLUTIONS DE COULEUR EN EURASIE …
Le scénario qui se développe en Afrique
depuis l’automne 2014 est bien connu.
De 2000 à 2005 une série de «
révolutions de couleur » a installé des
régimes pro-américains ou tenté de le
faire : Serbie (le coup d’essai réussi
en 2000) – Belarus (où Lukashenko a
arrêté tous les coups d’état
occidentaux) – Géorgie – Ukraine «
orangiste » – Kyrgistan …
Depuis 2005, une seconde vague a été
tentée en Eurasie et exportée au
Proche-Orient et en Amérique Latine :
Russie (où Poutine les a stoppées) –
Belarus (en permanence) – Moldavie (où
elle a échoué mais obligé à de nouvelles
élections gagnées par les partis pro
Nato). Mais aussi au Venezuela (à deux
reprises) et au Liban (la soi-disant
« révolution du Cèdre en 2005).
Et un peu partout depuis 2011, le
procédé bien rodé a été exporté au
Proche-Orient par les mêmes maîtres
d’œuvre et avec les mêmes spécialistes :
Egypte, Tunisie, Maroc, Libye – où elle
s’est immédiatement transformée en
guerre civile -, Yemen, Algérie – où
elle a échoué – et Syrie – où elle s’est
aussi transformée en guerre civile (et
ce n’est pas un hasard) …
Au centre de ces ‘révolutions de
couleur’ : les réseaux d’OTPOR et
CANVAS, les mercenaires internationaux
et les « petites mains » de l’OTAN.
Déployés depuis Belgrade et Budapest (le
centre des opérations spéciales des USA
et de l’OTAN en Europe). Ceux qui depuis
2000 à l’Est et 2009 au Proche-Orient
préparent et organisent le PREMIER STADE
des coups d’états US, les ‘révolutions
de couleur’ et au « Grand Moyen-Orient »
le soi-disant « Printemps arabe ». Après
un coup d’essai oriental réussi au Liban
en 2005, qui conduit au départ des
forces armées syriennes.
EN PASSANT PAR LE « PRINTEMPS ARABE » …
Dans le Monde arabe, les réseaux de
déstabilisation sont en place depuis la
fin 2010. Et les activistes formés aux
USA depuis 2009. Derrière ces réseaux
« arabes », on retrouve en effet les
activistes arabes formés à Belgrade et
aux USA par le réseau OTPOR et CANVAS
son école de subversion, financés par la
CIA. OTPOR, directement financé et
soutenu par la CIA et les réseaux SOROS,
est directement derrière les soi-disant
“révolutions arabes”.
Srdja Popovic, qui dirige maintenant le
Center for Applied Nonviolent Action and
Strategies, basé à Belgrade (Serbie), ou
CANVAS, le confirmait en mars 2011 dans
une interview avec l’Associated Press.
Les vétérans du mouvement OTPOR ont
continué à créer une organisation qui
forme en Serbie et aux USA des
mercenaires pro-occidentaux spécialisés
dans l’art de la subversion, sous
prétexte de « révolution pacifique »
(sic). Ils ont formé l’un des groupes
principaux de jeunes au centre de la
révolution en Egypte, et précisent avoir
« influencé la rébellion libyenne ». "Il
est probable que certains groupes de
jeunesse libyens ont eu l’idée sur la
façon de renverser le dirigeant libyen
Mouammar Kadhafi des militants égyptiens
que nous avons formés », a déclaré
l’ancien chef d’Otpor Popovic. OTPOR a
aussi organisé des groupes en Tunisie,
au Yemen, à Bahrein,k au Maroc. Et en
Algérie. (2)
Depuis Tripoli, je diffuse mes analyses
– « Le Monde arabe est en feu » (sur
PCN-TV) – exposant la nature véritable
du soi-disant « printemps arabe » dès
début février 2011 (3),
… JUSQU’AU « PRINTEMPS AFRICAIN »
Début Août 2014 à Washington se tenait
le « Sommet USA-African Leaders » sur
invitation d’Obama. Un piège tendu aux
chefs d’état africains. Obama et Kerry y
annoncent une vague de changements de
régimes en Afrique (4), désignant même
13 chefs d’état. Le modèle : le
soi-disant « printemps arabe ». Le but :
recoloniser l’Afrique au profit des USA
(5), en liaison avec le travail de prise
en main des armées africaines par
l’AFRICOM (créé par Bush II en 2007), le
Commandement militaire US pour
l’Afrique.
Parmi les cibles principales, le « noyau
dur » du « nouveau Panafricanisme » :
Idriss Deby Itno au Tchad et surtout le
président équato-guinéen Obiang Gnuema
Mbassogo.
Au même moment que le sommet officiel,
se tenait aussi à Washington un « sommet
alternatif » (6) organisé par un
organisme d’état US (créé par Ronald
Reagan dans les Années 1980), financé
sur le budget américain, la NED, que
certains analystes qualifient de «
vitrine légale de la CIA ». En
collaboration avec une de ses filiales,
la NDI (lui aussi un organisme d’état
US, financé sur le budget américain),
l’USAID, l’Open Society de Söros et un
ensemble d’ONG et médias que l’on
retrouve depuis 15 ans dans les «
révolutions de couleur » en Eurasie et
le « printemps arabe ». Des centaines
d’activistes, de syndicalistes, de
journalistes surtout y sont pris en
main.
Car pas de « révolution de couleur »
sans une intense préparation médiatique,
à la fois au niveau du pays déstabilisé,
mais aussi international. Ici soutien
dans les autres pays africains. Support
dans les grandes capitales occidentales.
Rapidement les groupes de jeunes
activistes sont organisés, sur le modèle
des Serbes d’OTPOR/CANVAS (les tombeurs
de Milosevic en 2000, la première des
révolutions de couleur). Et tout aussi
vite la conformisation de la presse
africaine est mise en place, d’autant
plus facilement qu’un vaste réseau
d’ONG, Instituts et médias existe déjà.
Soutenu, financé, organisé à la fois par
les Réseau Söros (notamment la Fondation
OSIWA , «Open Society Initiative for
West Africa », en
Afrique du Sud) et la NED et ses
pseudopodes. La suite fait l’actualité
de dizaines de pays livrés à la
déstabilisation …
LE MYTHE DE LA « NON VIOLENCE »
Le SECOND STADE des révolutions de
couleur, c’est la transformation en
guerre civile avec l’arrivée via l’OTAN
des Djihadistes. Lorsque la « révolution
non violente » se transforme en coup
d’état insurrectionnel. La pseudo «
encyclopédie » WIKIPEDIA – en fait un
des nombreux outils de désinformation
des services de l’OTAN – écrit ainsi
sans rire : « Les partisans à ces
révolutions ont pour la plupart usé
d’une résistance non-violente pour
protester contre des gouvernements vus
comme corrompus et autoritaires et pour
promouvoir la démocratie et
l’indépendance nationale principalement
vis-à-vis de Moscou. Ces mouvements ont
adopté une couleur ou une fleur comme
symbole de leur mouvement. Ces
révolutions sont caractérisées par le
rôle important d’organisations non
gouvernementales et particulièrement
d’activistes étudiants dans
l’organisation d’une résistance non
violente. »
Dans la réalité, le second stade c’est à
l’Est l’assaut insurrectionnel violent,
l’occupation des bâtiments publics et
des parlements (voir Kiev fin 2013). Et
en Orient, le transformation en coup
d’état puis en guerre civile. Alors
arrivent les hooligangs et les skins
néofascistes (Géorgie, Ukraine, Belarus,
Russie) ou les djihadistes et les forces
spéciales de l’OTAN (Libye, Syrie) …
En outre, le modèle de ces coups d’état,
Belgrade en 2000, a été précédé d’une
vague d’assassinats des cadres du régime
‘national-communiste’ du président
Milosevic. Principalement dans les
ministères de force. Il s’agissait de
dégager la rue de toute force organisée
pour contrer les groupes de choc de
l’OTAN. En particulier l’assassinat de
Zelinko Rajnatovic, le célèbre Arkan, le
15 janvier 2000, avait supprimé celui
qui aurait été le plus susceptible de
nettoyer la rue de Belgrade pour le
gouvernement Milosevic. Avec ses anciens
« Tigres », des commandos de choc, et la
masse du noyau dur des supporters du
club de football « L’Etoile rouge » de
Belgrade, dont Arkan était le leader.
Curieusement ce mode opératif en deux
stades, que l’on rencontre partout où le
coup d’état réussi, n’a jamais été
analysé.
L’ARGENT AMERICAIN FINANCE LES
MERCENAIRES DE L’OCCIDENT
Car le cœur de l’action occidentale
c’est l’argent, massivement distribué à
des mercenaires avides. « Les opposants
aux révolutions de couleur accusent la
fondation Soros et/ou le gouvernement
américain de soutenir et même
d’organiser les révolutions dans le but
de servir les intérêts occidentaux. Il
est notable qu’après la ‘Révolution
orange’ plusieurs pays d’Asie centrale
menèrent des actions contre l’’Open
Society Institute’ de George Soros de
différentes façons — l’Ouzbékistan, par
exemple, obligea les bureaux régionaux
de l’OSI à fermer quand les médias
tadjikes, contrôlés par le pouvoir,
accusèrent l’OSI du Tadjikistan « de
corruption et de népotisme », écrit
Wikipedia, l’officine de désinformation
de l’OTAN.
En fait toutes les enquêtes des états ou
de journalistes indépendants ne laissent
aucune part au doute. Ainsi, « des
preuves révélant une implication du
gouvernement américain incluent
les USAID et UNDP, soutenant des
structures Internet appelées « Freenet
», qui sont maintenant connues comme une
part majeure de la structure Internet
dans au moins un des pays – le
Kirghizistan – dans lequel une des
révolutions de couleur se produisit ».
Structures qui servirent ensuite, en
compagnie d’OTPOR/CANVAS, à former à
partir de 2009 les net-activistes
pro-occidentaux de Tunisie, Libye,
Algérie, Egypte, Maroc et Syrie.
Le quotidien britannique The Guardian «
décrit les révolutions colorées comme
téléguidées par des influences
néoconservatrices (ndla : les Neocons du
régime Bush II) s’inscrivant dans une
stratégie de manipulation et de
domination ». THE GUARDIAN déclare que «
USAID, National Endowment for Democracy,
l’International Republican Institute, le
National Democratic Institute for
International Affairs et Freedom House
sont intervenus directement ». « Des
informations sur les sites Internet de
ces organisations (dont les quatre
premières sont financées par le budget
de l’Etat américain) confirment ces
affirmations ». « Projet pour les
démocraties en transition » (sic)
participe également à ce genre
d’opérations.
LUC MICHEL / EODE THINK TANK /
NOTES ET RENVOIS :
(1) Cfr. PANAFRICOM/ OUI LE « BALAIS
CITOYEN » ET SES CLONES PARTOUT EN
AFRIQUE SONT DES MERCENAIRES AU SERVICE
DES AMERICAINS ET DE LA RECOLONISATION
DE L’AFRIQUE !
sur
http://www.lucmichel.net/2015/09/22/panafricom-oui-le-balais-citoyen-et-ses-clones-partout-en-afrique-sont-des-mercenaires-au-service-des-americains-et-de-la-recolonisation-de-lafrique/
(2) Documents photos sur le Réseau
OTPOR-CANVAS :
sur
http://www.facebook.com/pages/SOLIDARITE-ALGERIE-SOLIDARITY-ALGERIA/132174676879663#!/media/set/?set=a.108354945911450.16812.100002108352182
(3) PCN-TV, "Le Monde arabe est en feu"
: Entretien en Français de Luc MICHEL
pour PCN-TV, sur les soit-disant «
révolutions arabes » (Tripoli, 7 février
2011).
VIDEO sur Vimeo :
http://vimeo.com/26435385
VERBATIM sur le Website THE JAMAHIRIYAN
RESISTANCE NETWORK :
http://www.elac-committees.org/2011/08/03/6-fevrier-2011-luc-michel-annonce-depuis-tripoli-l%E2%80%99agression-occidentale-contre-la-libye-et-la-syrie/
(4) Cfr. LES USA PREPARENT-ILS UN «
PRINTEMPS AFRICAIN » ?
https://vimeo.com/102962474
(5) Cfr. Mon interview pour LA VOIX DE
LA RUSSIE :
LUC MICHEL SUR LA VOIX DE LA RUSSIE/
INTERVIEW CHOC : REVOLUTIONS DE COULEUR.
VOICI LE TOUR DE L’AFRIQUE ET DE LA
CHINE !
sur
http://www.lucmichel.net/2014/12/22/luc-michel-sur-la-voix-de-la-russie-interview-choc-revolutions-de-couleur-voici-le-tour-de-lafrique-et-de-la-chine/
et
http://www.lucmichel.net/2014/12/24/luc-michel-sur-la-voix-de-la-russie-interview-choc-2-revolutions-de-couleur-voici-le-tour-de-lafrique-et-de-la-chine/
(6) Cfr. PCN-TV/DOCUMENT/ THE MAKING OF
THE COLOUR REVOLUTIONS IN AFRICA (1):
AFRICAN SUMMIT OF THE NED IN WASHINGTON
(AUGUST 5-6,2014)
Un
impressionnant document de huit heures,
provenant de la NED elle-même, sur la
fabrication des 5e colonnes africaines !
Sur
https://vimeo.com/114110733/a>
EODE- Eurasian Observatory for Democracy
and Elections
http://www.eode.org/
https://www.facebook.com/EODE.org
EODE-TV on Vimeo:
https://vimeo.com/eodetv
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