La mise en scène d’un Bill Gates
philanthrope, lui qui jusqu’à
présent s’est distingué à faire
l’inverse, à savoir de l’argent.
Puisque nous parlions de traduction,
il est l’homme qui a créé le système
d’exploitation hégémonique qui
oblige un français a choisir
« démarrer » pour arrêter son
système. Vous noterez aussi que
cette « gymnastique » cognitive est
de plus en plus répandue et obligée.
L’homme le plus riche du monde est
reçu a l’Elysée et présenté par
Pujadas et JP Chapelle sur France2
comme un philanthrope, les mots de
don et sacrifice introduisent
l’interview la plus pute jamais
réalisée. Pujadas et Chapelle savent
que Bill Gates est étroitement lié à
Monsanto, qu’il investit
massivement dans la recherche
médicale et plus particulièrement
sur les vaccins, en Afrique (demain
continent le plus peuplé). Il est
un des plus grand contributeur de
l’OMS mais pas une seule question
sur ces sujets
[1].
Donc autant d’informations, diffusées
ou non, édulcorées et souvent
falsifiées, qui confirment que le
libéralisme tout crin à une fin, la
notre. Nos ressources s’épuisent,
l’impact de notre activité dérégulée est
aujourd’hui alarmant, il sera demain
catastrophique puisque nous serons plus
nombreux. Croitre n’est plus prospérer,
ce sera la nouvelle donne, et à cette
fin certaine devront répondre les biens
nommés « faiseurs politiques » qui non
seulement sont informés mais se dotent
d’outils perfectionnés pour évaluer les
dégâts.
Quoi qu’il advienne, deux types de
réponses : réguler l’activité afin de
tolérer une population importante ou
réguler la démographie afin de préserver
une consommation croissante. Ensemble ou
chacun pour soi, toujours la même
question en somme mais avec une
contrainte de temps non négligeable pour
celui qui choisirai le « vivre
ensemble ». Attendre c’est choisir le
« sauve qui peut ». La pêche au saumon,
avancer c’est perdre du terrain.
Bill (et oui nous sommes de la même
famille, mon prénom c’est Renée) s’est
déjà posé la question et commence à
agir. Bill fait des conférences depuis
2010 sur le réchauffement climatique et
la nécessité d’éliminer toute production
de CO2 (Niveau 0 dit il). L’équation est
simple : population * niveau de vie
(services et énergie pour produire ces
services) = émission de CO2. Le problème
est qu’il
plaisante une première fois en
mentionnant que dans une multiplication
il suffit d’un opérande à 0 pour obtenir
0 (0 * X = 0), puis dans plusieurs
interview ou
conférences, associe vaccination et
réduction de la croissance
démographique. Première intervention, sa
langue a fourché, deuxième ..pas glop!
Voilà quelqu’un d’ informé qui souhaite
maitriser la production de nourriture,
la santé, sur le continent qui demain
sera le plus peuplé de la planète,
l’Afrique. La direction a le mérite
d’être claire. Coup de chapeau à Pujadas
pour le coup de baguette magique.
Notre président a t il choisi?
Donc ceci pour dire que François
Hollande ne peut pas miser sur cet
optimisme, ce « continuer en attendant
l’opportunité qui ne manquera pas de
survenir », il sait que les options
d’aujourd’hui si elles ne seront pas
suffisantes, seront les dernières qui
puissent avoir l’ambition de nous
soustraire à un ultimatum inéluctable.
La population augmente, les ressources
se raréfient, les intérêts divergent
Pour son cas personnel, il avance
doucement et opportunément dans une
hiérarchie d’appareil d’état qui
s’élargissant au champ Européen et peut
être Mondial (soyons fou, cette société
des nations, ce gouvernement mondial)
lui donnent des objectifs nouveaux. Les
Obama doivent sentir un vent nouveau,
une petite brise constante, une alizée.
Si l’occasion se présente, il sera là!
c’est du déterminisme.
Mais pour nous, que nous réserve t
il? Nous, l’électorat, variable
d’ajustement dans cet appareil réservé,
ceux que l’on consulte via sondages ou
élections afin d’établir la cote de ceux
qui serviront l’état. Ce nous, François
Hollande l’a digéré, intégré. Nous
sommes ceux qui l’ont adoubé, qu’il doit
servir dans le sens occuper sa place,
qu’il doit rassurer dans le sens « vous
ne perdrez pas ce que vous possédez »,
qu’il doit motiver dans le sens « ça
pourrait être pire ». Ce nous, il le
respecte tellement qu’il n’a jamais eu
l’outrecuidance de vouloir, de prétendre
lui proposer un autre chemin. Et il ne
l’a jamais fait , François Hollande ne
fait qu’avec ce qui est.
Ce qui est, c’est une oligarchie qui
s’est patiemment construite depuis la
fin de la première guerre mondiale, une
oligarchie de droite et/ou radical
socialiste qui ne sait proposer qu’une
politique convenue, attentiste,
libérale, réactionnaire, attendue par le
marché, dans un appareil d’état dont les
codes sont bien compris de tous. Ces
gens prennent autre chose que de la
cocaïne croyez moi, une substance
secrète qui leur permet de bomber le
torse et de proposer puis imposer ce qui
ne marchera jamais et ainsi,.. de suite.
Depuis 20 ans ils réduiront le chômage,
depuis 20 ans ils demanderont à tous de
faire des efforts, et depuis 20
ans ils se planteront lamentablement
mais se succèderont, s’ auto
congratuleront, s’adouberont sans coup
férir..
Changer de voie, changer de politique,
c’est changer les « élites » (Ah si les
triples guillemets existaient), changer
l’appareil Et cet appareil d’état, c’est
le jardin d’Eden de François Hollande,
c’est la longue route asphaltée de
Forrest Gump, la guitare pour Jimmi
Hendrix. Plutôt mourir.
Le seul domaine où Hollande aurait pu
manœuvrer c’est l’international. Dans ce
domaine il a choisi
[2] : atlantisme, sans frein.
Lorsque demain notre planète ne pourra
subvenir aux besoins de tous, nous
serons avec les plus forts, les plus
agressifs, ceux qui déclinent mais
possèdent la plus grande armée
offensive, ceux qui détiennent la
monnaie étalon/pétrole. Et c’est dans ce
contexte que François Hollande projette
notre avenir et son ambition
procrastineuse. Alors si il faut être le
premier à reconnaitre un CNS fantoche,
il le fait, si il faut laisser croupir
en prison un Laurent Gbagbo membre du
PSI, pas de problème, si il faut muter
des parlementaires français rétifs aux
exactions des voyous Israeliens, il
visite Netanyaou, si il faut
mentir pour attaquer la Syrie, pas
de problème, si il faut
mentir pour déstabiliser l’Ukraine,
on sait faire, si il faut créer un
conflit communautaire et religieux au
Mali, on sait faire aussi, si il faut
changer de gouvernement, on garde Fabius
avec le commerce extérieur en prime. La
c’est clair et c’est net, sans bavure,
ce n’est pas le Hollande que Pujadas
nous vend. Question indécision vous
repasserez. L’homme est déterminé à nous
placer du bon côté, celui de ceux qui
vont continuer à faire ce qui ne marche
pas, dans le but de préserver une
minorité au détriment de tous les
autres.
Et un jour viendra, où comme
aujourd’hui toutes les mesures prises
sont obligées par un accord imbécile
européen qu’il a signé, François
Hollande nous dira qu’il est trop tard,
que nous n’avons pas le choix, la
nourriture se raréfie, le pétrole est
rare, nos centrales sont au point de
rupture, le monde est un bordel
sans nom, qu’il faut réagir et
construire un mur afin de protéger notre
civilisation [3].
François Hollande nous dit laissez
moi faire pour que rien ne change. Et je
suis sur qu’il croise les doigts, tous
les matins, pour que dans le grand nulle
part où il nous conduit, il y ait une
échelle.
notes :
1 – Je précise cela pour noter leur
responsabilité, ils ne nous ont pas
informés mais surtout nous ont caché ce
qu’ils savaient (faites une recherche
rapide sur le web, ils savent). Ces
exécutants des basses oeuvres ont pour
mission de ne jamais diffuser un
évènement, de vous couper de la réalité.
Les intermittents qui travaillent à
leurs côtés pensaient pouvoir s’exprimer
sur le plateau. Pujadas ne leur a pas
laissé une minute d’antenne. Je
conseille aux intermittents de lire
« technique du coup d’état » et
d’occuper la régie avant de mettre un
pied sur le plateau. Mais quand même, la
confiance qu’ils accordaient malgré tout
à ce piteux relais du pouvoir en dit
long.
2 – Les états unis sont la bonne
étoile de François Hollande.
- Les primaires, sans lesquelles
il n’aurait jamais été le candidat
des militants socialistes.
- la chute de DSK au bon moment,
au bon endroit (Sarkosy
s’en inquiétait)
- ils ont été les premiers à
remarquer cet homme politique
prometteur, ce « french young
leader » dès 1998 via la French
American Foundation (philanthropique
il va sans dire).
3 – Son prédécesseur
Georges Bonnet radical socialiste
grand procrastineur de ministère pendant
40 ans sous tous les régimes sollicitait
l’expertise d’un Riebbentrop en 1938,
François Hollande lui aussi saura a qui
s’adresser pour le « savoir faire ».
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