Analyse
Conspirations et coronavirus
Israel Adam Shamir
Israel
Adam Shamir
Samedi 23 mai 2020
J'aime les théories
conspirationistes ; elles visent à
injecter du sens dans des ensembles de
faits disparates qui, autrement, n'en
auraient aucun. Elles font entrer le
Logos dans notre vie, comme le dirait
notre ami E. Michael Jones. Un
ennemi des théories du complot écrirait
dans le New York Times pour
dénoncer Sir Isaac Newton comme un
adepte de théories notoirement
conspirationnistes: "à partir de faits
totalement déconnectés (chute de pommes,
pompage d'eau, bombardement
d'artillerie), il avait concocté une
théorie du complot gravitationnel, et il
prétendait que les corps sont
mutuellement attirés proportionnellement
à leur masse. C'est évidemment faux,
dirait-il, comme on peut l'observer sur
n'importe quelle plage ; s'il doit y
avoir une formule, c'est celle de la
proportionnalité inverse. Les filles et
les garçons minces attirent beaucoup
plus que les corps positivement obèses,
et la mutualité n'entre pas dans cette
équation". Mais le "canular" de Newton
sur la gravitation est toujours enseigné
dans les écoles. Selon la logique duNYTimes,
cela relèverait simplement de "la
propagation de mensonges sans fondement
et d'absurdités, sur la base de rumeurs
désormais démystifiées". La grande panique
du coronavirus de l'an 2020 avec ses
énormes conséquences est un événement
qui appelle une explication sensée.
Comment une maladie mineure tuant une
partie infinitésimale de la population
(0,000045) a-t-elle pu provoquer
l'effondrement de la civilisation telle
que nous la connaissons ? Pourquoi une
civilisation qui a résisté avec force au
fauchage dans la fleur de l'âge de sa
jeunesse sur les champs de Verdun et de
Stalingrad est-elle incapable de
survivre à la disparition de quelques
vieillards au point de s'auto confiner,
en jetant aux orties ses croyances,
l'amour du prochain, l'opposition à ses
ennemis de toujours et en détruisant
ensuite son économie, son système
éducatif et sa capacité à se reproduire
?
On voudrait trouver
une conspiration à l'œuvre pour
s'expliquer tout cela. Qui a bien pu
réussir tout ça ? Qui a enfermé des
milliards de personnes en résidence
surveillée? Qui a fait en sorte que les
hommes et les femmes se considèrent
réciproquement comme une source de
danger mortel, et non plus comme un
vivier d'amis voire d'amants potentiels
; qui a transformé les églises, les
mosquées et les synagogues en bâtiments
vides et inutiles ? De nombreuses forces
ont profité de la manne qui s'ensuit, et
un certain nombre d'entre elles étaient
prêtes à le faire depuis longtemps. Mais
il y a une explication non complotiste à
tout cela : peut-être assistons-nous à
un changement systémique d'une envergure
telle qu'aucune force ne pourrait le
réaliser à elle seule ; un changement
systémique d'une ampleur jamais vue
depuis des centaines d'années.
Nous n'en sommes
encore qu'au début de la transformation
en cours ; nous espérons toujours que
tout sera fini cet été, ou au moins à
l'automne, ou encore l'hiver prochain:
mais il est fort probable que c'en soit
fini de notre vie telle que nous la
connaissions. Peut-on en attribuer la
responsabilité au virus, même s'il a été
fabriqué dans des laboratoires
maléfiques des États-Unis ou de la
Chine, comme l'a
suggéré de manière convaincante Ron Unz
? Il existe des millions de virus, et
l'humanité a réussi à cohabiter avec
jusqu'à ce jour. Il n'y avait aucune
raison de paniquer et de détruire notre
civilisation pour un virus de plus.
Imaginez un homme
qui reçoit une lettre du Nigéria lui
promettant des millions; il vend sa
maison, contracte un emprunt, envoie sa
femme et ses enfants mendier dans la rue
avec l'intention de récolter bientôt les
millions nigérians. Nous ne dirions pas
que "la lettre nigériane a provoqué sa
chute", parce que des tas de gens
avaient reçu des lettres nigérianes,
mais il n'y avait qu'un seul homme pour
agir comme il l'a fait. Il ne fait pas
de doute que la lettre était une vilaine
tentative d'escroquerie, mais le
problème était en lui, pas dans la
lettre nigériane.
Le précédent
changement d'une ampleur comparable
s'est produit à la fin du 18e siècle ;
on l'appelle la révolution industrielle.
À l'époque, les propriétaires d'usines
avaient commencé à remplacer leur
main-d'œuvre qualifiée par des machines
peu coûteuses, et les travailleurs
perdaient leur emploi, leurs moyens de
subsistance et leur estime de soi. En
1811, les travailleurs ont monté le
mouvement luddite. Les luddites
s'introduisaient dans les usines et
détruisaient les machines textiles. Cela
a duré jusqu'en 1816, lorsque le
mouvement s'est essoufflé. Les ouvriers
ont été vaincus (beaucoup se sont enfuis
en Amérique) et la bourgeoisie
britannique a prospéré. Il a fallu de
nombreuses années avant que les ouvriers
ne retrouvent certaines de leurs
positions antérieures dans la société,
principalement en raison de la menace de
révolution communiste.
Nous arrivons
maintenant à la nouvelle révolution
numérique, avec le remplacement des
travailleurs par des ordinateurs
intelligents et un boulevard pour
l'intelligence artificielle. Des
millions d'employés de bureau
fonctionnent déjà comme une interface
humaine avec l'ordinateur. Vous l'avez
peut-être remarqué en parlant avec eux :
ils sont formés à éviter de prendre des
décisions ; ils disent des phrases qui
ont été écrites pour eux, et les
décisions sont prises par l'ordinateur
qui a été programmé pour faire la
volonté de leur maître. Comme le
confinement a obligé des millions de
personnes à communiquer directement avec
les ordinateurs, des quantités de
travailleurs sont devenus superflus.
Le processus de
licenciement de millions de travailleurs
dans le système économique existant
risque d'être douloureux pour les
chômeurs. Le confinement et le contrôle
numérique, imputés au virus, permettent
aux propriétaires des entreprises
numériques de mener à bien leur
révolution avec un minimum de risques
pour eux. Ce qui en temps normal
nécessiterait une implication de l'armée
et de la police contre les chômeurs
émeutiers, peut se faire bien plus
facilement sous la menace de la
pandémie. L'économie va être modernisée
et rendue plus efficace. Hélas, pour
nous, ce scénario présage pour nous le
sort des tisserands hautement qualifiés
dans l'Angleterre du 18e siècle, même si
nous parvenons à éviter la prise de
contrôle totale d'une IA style
Terminator.
La nouvelle la plus
effrayante ne concerne probablement pas
le nombre de personnes "infectées".
C'est un mot vide de sens, car il existe
des porteurs persistants qui ne
succombent pas à la maladie ; la grande
majorité des "infectés" sont
asymptomatiques, c'est-à-dire qu'ils ne
sont ni malades ni infectieux ; le
nombre d'"infectés" est directement
proportionnel au nombre de tests ; les
tests sont douteux, dans le meilleur des
cas, et aucun n'est vérifié par les
méthodes acceptées en médecine
pré-corona, tandis que la méthodologie
approuvée et appliquée par l'OMS ne
saurait être qualifiée de scientifique.
Il ne s'agit pas non plus du nombre de
morts, car nous ne connaissons pas plus
de décès qu'en 2018. En outre, dans de
nombreux pays, notamment en France et en
Norvège, on enregistre cette année 30
% de décès en moins au cours de
certaines semaines d'avril et de mai par
rapport à l'année précédente.
La nouvelle la plus
effrayante, c'est que l'application Zoom
vaut plus que les sept plus grandes
compagnies aériennes. Ces
compagnies, avec leur travail accumulé
(des millions d'heures de travail, des
centaines de milliers d'employés, des
pilotes hautement qualifiés, des masses
d'équipements sophistiqués) ne peuvent
tout simplement pas valoir autant qu'un
travail effectué en un mois par quelques
programmeurs et qui peut être refait en
un mois. L'argent et les cours de la
Bourse sont des outils utiles s'ils
servent à mesurer les efforts humains ;
ce n'est plus le cas. Ce qui a commencé
par des banquiers gagnant plus d'argent
en un jour qu'une centaine d'ouvriers et
d'ingénieurs qualifiés au cours de toute
leur vie, s'est terminé avec les
seigneurs de la haute technologie
gagnant plus qu'un million de
travailleurs au long de toute leur vie.
Cela signifie que l'argent a misé sur
l'économie numérique, comme par une
sorte d'accord infernal, une association
"made in Hell", dévastant
l'économie réelle. L'argent a décidé que
nous ne prendrions plus l'avion. Mais
eux, les nouveaux maîtres, voleront dans
leurs jets privés ; l'ère de l'accès de
masse aux voyages est révolue. Vous vous
contenterez de Zoom et de PornHub, en
remplacement du vrai, du réel, du vécu.
Ajoutez à cela le
prix négatif du pétrole à l'avenir et
les centres d'émission qui émettent de
plus en plus d'argent, essayant
d'étouffer le feu avec de l'essence, et
vous aurez une image du monde à venir.
Il n'y a probablement pas de place pour
vous et moi dans ce monde.
La grande mise à
jour de la technologie de l'IA
correspond-elle à un besoin objectif, et
apportera-t-elle finalement un mieux à
l'humanité ? Peut-être. Mais cela ne
signifie pas que le processus
doive être dicté par l'Argent et
l'économie numérique, expliqué par les
médias main stream, justifié par des
bio-horreurs et réalisé aux frais de
l'Etat. Il faut gérer tout cela
différemment si nous voulons préserver
les acquis de notre longue période de
paix (1945-2020).
L'argent et les
chiffres ne sont que des ombres du monde
réel. Le problème, c'est que les ombres
ont oublié que leur place, tout à fait
légitime, est aux pieds de leur maître.
"Ces petits gars qui portent des kippas
tous les jours et qui comptent mes
sous", selon les mots de Trump, avaient
acquis le don de transformer l'argent de
Trump (et le vôtre) en leur argent à
eux. A partir du moment où ils ont
autant d'argent, ce sont eux qui fixent
les priorités, en remplaçant encore plus
le monde réel et les personnes réelles
par des ombres. La véritable solution au
problème ne réside donc pas dans un
vaccin ou un confinement, mais dans le
retour de l'ombre à sa place normale aux
pieds du monde réel.
Les entreprises
numériques, ce qu'on appelle les GAFAM
(Google, Apple, Facebook, Amazon,
Microsoft) ont trop de pouvoir. Ce
pouvoir, il faut le brider avec un
contrôle public plus important afin de
l'empêcher d'interdire les médias libres
comme The Unz Review ou d'acheter une
trop grande partie du monde réel. Il est
urgent de s'occuper de ces questions. Le
Covid, c'est moins urgent, parce que ce
n'est que l'écran de fumée utilisé par
les GAFAM et leurs soeurs pour mener à
bien leur révolution numérique de la
manière la plus rentable (pour eux).
Et maintenant, nous
pouvons revenir aux théories du complot.
Si le virus est le grand destructeur,
tel qu'il nous est présenté, pourquoi
les pays pauvres sans valeur et sans
haute technologie n'ont-ils pas souffert
? Pourquoi le Cambodge pauvre n'est-il
pas dévasté par le Covid ? Les
Cambodgiens ont peu d'infrastructures
médicales, et ils ont accepté tout un
chargement de passagers "infectés" du
Diamond Princess. Ils ont également des
milliers de touristes chinois. Et ils
n'ont pas de Covid dans leur pauvre
pays. Pourquoi la Mongolie, mitoyenne de
la Chine, avec des liens très forts avec
la Chine, n'a-t-elle pas de Covid ?
Pourquoi seuls les
pays riches souffrent-ils ? Ou plus
exactement pourquoi seuls sont atteints
les pays disposant d'une presse libérale
puissante, d'une connexion positive avec
l'OMS, d'une infrastructure de haute
technologie développée et de leurs
propres seigneurs du numérique ? Se
pourrait-il qu'il y ait dans ces pays
tout simplement quelque chose à piller ?
Il serait logique de piller la Belgique,
et les Belges ont beaucoup de Covid.
Mais cela n'a aucun sens de chercher à
piller la Mongolie ou le Cambodge. Si
vous me suivez jusqu'ici, vous verrez
aussi que de telles choses ne peuvent
pas arriver toutes seules. Les GAFAM
[Google, Apple, Facebook, Amazon et
Microsoft] sont le moteur principal et
le bénéficiaire, tandis que Bill Gates
est le lien entre eux et l'OMS.
Sans la bénédiction
de l'OMS, aucun pays n'aurait accepté
l'idée d'une confinement universel.
L'OMS a beaucoup appris depuis 2009, et
a finalement décidé de jouer le Covid à
fond, aussi fort qu'elle le pouvait. Le
président Trump a de bons instincts,
même s'il donne de mauvaises
explications. L'OMS est en effet un
acteur central de la conspiration. Elle
a même dû tuer son propre directeur
Directeur exécutif [chargé du Programme
de gestion des situations d’urgence
sanitaire Peter
Salama, d'une crise cardiaque, alors
qu'il avait 51 ans] en janvier 2020;
c'était celui qui s'était notamment
opposé à ce que le Covid soit classé
comme une pandémie. L'OMS a offert un
pot-de-vin de 60 millions de dollars au
président biélorusse Loukachenko pour
lui faire confiner sa nation, mais le
président a refusé le pot-de-vin car il
se sentait responsable du bien-être de
la Biélorussie. Et en effet, le Belarus
libre a à peu près la même proportion
d'infections et de décès par Covid que
ses voisins confinés, l'Ukraine et la
Pologne. La Pologne est un peu plus mal
lotie, parce que c'est une proie plus
grosse que la maigre Biélorussie. L'OMS
a même essayé de soudoyer Madagascar,
qui a développé son propre traitement
médical de faible technicité pour les
personnes atteintes de covididose, avec
des résultats étonnamment bons. L'OMS a
offert un pot-de-vin à son président
pour qu'il dise que des gens étaient
morts à cause de ce traitement. (Non pas
que Madagascar, étant pauvre, s'en
soucie beaucoup).
Le président Trump
avait des raisons d'être mécontent de la
Chine, car c'est ce grand pays qui avait
inventé le confinement comme outil de
lutte contre les épidémies en 2009,
alors que le monde s'inquiétait de la
grippe porcine H1N1. Puis la Chine a
commencé à pratiquer des mesures de
confinement massives, mettant en
quarantaine des villes entières,
déclarant que des centaines de milliers
de personnes étaient infectées, limitant
les voyages aériens et produisant un
vaccin. Ces mesures avaient été prises
alors que seulement 30 personnes avaient
succombé à la grippe porcine, et que
l'OMS s'était opposée aux actions
chinoises. Finalement,
3 000 personnes en sont mortes aux
États-Unis et 800 en Chine. Mais les
bénéfices tirés de la commercialisation
du vaccin ont été énormes. "Une aubaine
pour les grandes entreprises
pharmaceutiques", a rapporté
Reuters. L'OMS en a également
bien profité et s'est bien gardée de
faire état de sa propre implication.
C'est ainsi que s'est constitué le
partenariat Big Pharma - Chine - OMS, et
ils étaient prêts à nous rejouer le
scénario antérieur à une plus grande
échelle. C'est ce qu'ils ont fait en
2020.
Les Chinois n'ont
pas hésité à fermer Wuhan en 2020, et
cette fois, leur exemple a été suivi par
d'autres pays. Les ennemis de la Chine
disent qu'en répandant leur modèle, les
Chinois ont voulu attaquer les économies
d'autres États afin de racheter leurs
actifs à bas prix. D'autres ajoutent que
la Chine a choisi de verrouiller des
villes en difficulté comme Wuhan, parce
qu'elles étaient considérées comme
susceptibles de se rebeller selon le
modèle de Hong Kong. Les amis de la
Chine affirment de leur côté que la
critique de la Chine est liée au désir
des États-Unis de ne pas honorer leur
dette de 1 300 milliards de dollars
envers la Chine. De plus, la Chine avait
été attaquée à de nombreuses reprises
par des armes biologiques américaines,
elle se devait donc d'être prudente.
Reconnaissons que
la Chine n'a pas forcé le moindre État à
utiliser son modèle, et qu'elle n'aurait
pas été en mesure de le faire. Mais par
ailleurs, l'OMS et diverses forces dans
d'autres pays ont rapidement reconnu les
avantages du confinement pour eux, et ce
n'était pas pour des raisons
épidémiologiques. Certains voulaient en
tirer profit comme ils l'avaient fait en
2009, mais à plus grande échelle ;
certains avaient des raisons politiques,
des élections, des troubles sociaux à
gérer ; d'autres voulaient mettre les
gens ordinaires en coupe réglée. Et ils
sont en train d'y parvenir, à nos dépens
et aux dépens du monde réel.
Le verrouillage
actuel a amené le monde au bord d'une
sinistre dystopie totalitaire. Bien que
la maladie ait été contenue et que les
auteurs du plan aient besoin de plus en
plus de falsifications grossières pour
prouver le contraire, leur volonté de
contrôle n'a fait que s'accroître.
En Israël, tout le
monde doit installer et utiliser
l'application préparée par le Mossad qui
permet de retrouver tous vos contacts.
L'application peut vous envoyer un
message texte disant : "Vous êtes passé
devant une personne infectée par le
coronavirus ; vous devez immédiatement
vous rendre chez vous et y rester à
l'isolement pendant quinze jours". Vous
ne pouvez pas discuter avec
l'application, et ce n'est pas
l'application qui paiera votre
hypothèque et vos factures de courses
alimentaires.
À Moscou, le régime
de contrôle est également assuré par une
application. Une personne qui s'est
rendue à l'hôpital ou même chez un
médecin doit installer l'application et
envoyer un selfie chaque fois que
l'application le lui demande, même au
milieu de la nuit. L'omission de se
conformer à cette exigence dans la
minute qui suit est punie d'une amende
de 4000 roubles (55 dollars US). Et si
vous dormez profondément, vous vous
réveillerez le matin avec un tas
d'amendes à payer, tant pis pour vous.
Le régime de
surveillance et de contrôle de Moscou
est excessivement strict. Vous devez
demander un laissez-passer avec code QR
pour quitter votre domicile, en
indiquant votre destination et la
raison. Les églises et les parcs ne sont
pas répertoriés comme des destinations
autorisées. Seules quelques personnes
sont en désaccord avec ce régime. Mais
en général, les gens prennent ça à la
légère. Ils font part sur Facebook de
leur satisfaction à l'égard du système,
se réjouissant de la facilité avec
laquelle ils ont pu demander et recevoir
leur passe. Est-ce la formation de leurs
parents par Staline, ou l'esclavage
(jusqu'en 1861) de leurs ancêtres plus
éloignés qui a instauré ce conformisme
et cette obéissance, me suis-je demandé?
Mais j'ai ensuite remarqué le rapport
publié par l'État de Washington, épris
de liberté :
"Le gouverneur de
Washington, Jay Inslee (D), a indiqué
que les personnes qui refusent de
coopérer avec les traceurs de contact ne
seront pas autorisées à quitter leur
domicile, même pour aller à l'épicerie
ou à la pharmacie".
Hélas, partout dans
le monde, les gens se plient facilement
à la volonté des autorités, surtout
s'ils sont effrayés par le jargon
médical. Les Latino-Américains, des gens
soi-disant au sang chaud, se sont
conformés placidement à la
réglementation Covid ; et avant cela,
ils avaient obéi à leurs tyrans et à
leurs dictateurs. En Nouvelle-Zélande,
pays démocratique, une loi a été
adoptée, donnant à la police des
pouvoirs étendus lui permettant de
pénétrer dans les maisons sans mandat
pour y faire appliquer les règles Covid,
malgré les objections de l'opposition,
et bien que la Commission des droits de
l'homme ait déclaré qu'il s'agissait
d'un "grand échec de notre processus
démocratique". Vol au-dessus d'un nid
de coucou, le livre et le film, nous
rappelle qu'il n'y a pas beaucoup de
rebelles. La majorité est d'accord même
avec les régimes les plus horribles. Je
suis contre l'enfermement parce que
j'accorde plus de valeur à la liberté
qu'à la vie, mais c'est juste une
préférence personnelle.
Pour convaincre les
gens, les hommes de main du Covid disent
qu'ils agissent "pour sauver les
personnes âgées et vulnérables". C'est
un mensonge pathétique. En fait, ils ont
créé un régime extrêmement inconfortable
pour les personnes âgées. En Israël, il
existe un plan (qui ne s'est pas encore
concrétisé) visant à délivrer un "patch
vert" aux personnes de plus de 60 ans.
Seules les personnes affichant la plaque
verte seront autorisées à se rendre dans
l'espace public. Une personne âgée sera
passible d'une arrestation et d'une
amende si elle n'affiche pas son logo.
Le patch sera délivré par la police
après un contrôle médical et sera
valable pendant un an. Même les porteurs
de l'écusson vert seront interdits de
trajets aériens. Cela ne ressemble pas à
une protection des personnes âgées.
Israël n'est pas le seul : aux Samoa
américaines, les personnes de plus de 60
ans doivent désormais rester chez elles,
emprisonnées. Vous pouvez voir les
limites de la
liberté naturelle dans différents pays
ici, pour voir comment ils se font
concurrence pour rendre à qui mieux
mieux leurs citoyens plus malheureux.
C'est une lecture déprimante.
Le confinement
était-il nécessaire pour des raisons
purement médicales ? A-t-il permis de
sauver des vies ? Je ne le pense pas,
mais le jury n'a pas encore délibéré.
Nous connaîtrons la réponse exacte dans
un an. Si le Covid-19 disparaît comme
ses prédécesseurs, la grippe aviaire
(2003) et la grippe porcine (2009), le
confinement n'était pas forcément une si
mauvaise idée. Peut-être n'était-il pas
vraiment nécessaire, car il a permis de
sauver quelques personnes à un coût
social énorme, mais cela n'aura pas été
trop grave. Cependant, si le Covid-19
doit rester et s'il va régulièrement
revenir et nous envahir, le confinement
n'a aucun sens.
Les adeptes du
Covid ont tendance à penser qu'il faut
s'attendre à une deuxième vague, et à
d'autres vagues par la suite. Certains
d'entre eux prêchent la prolongation de
la quarantaine pour un an ou plus. Ce
n'est pas possible - nous ne survivrons
pas à une si longue assignation à
résidence en tant qu'espèce. Ce qui est
ennuyeux, c'est qu'ils insistent pour
imposer le port de masques, voire de
gants et la distanciation sociale dès
maintenant et pour toujours. Ils
bloquent également les voyages
internationaux. Le ministre russe des
affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a
prédit que notre liberté de circulation
d'avant le Covid ne reviendrait pas.
Si nous ne pouvons
pas faire dérailler le bolide du progrès
et arrêter la révolution numérique, nous
pouvons mettre fin à l'escroquerie qui
va de pair et aux restrictions
extra-légales contre notre liberté de
mouvement. Nous devons également chérir
les quelques plates-formes numériques
restantes, qui nous permettent
d'exprimer et de partager des points de
vue non orthodoxes.
Israel Shamir peut
être joint à l'adresse suivante :
adam@israelshamir.net
Source:
https://www.unz.com/ishamir/coronavirus-conspiracies/.
Traduction: Maria
Poumier
Le sommaire d'Israël Shamir
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