Et pour cause ! Israël la
pratique de manière
institutionnalisée sur les adultes
et les enfants palestiniens, et
refuse les inspections sur les
conditions d’interrogatoire et de
détention. Ce "petit pays
démocratique et civilisé" qui veut
imposer ses méthodes de terreur dans
le monde entier, n’a rien eu à
craindre jusqu’à présent de tous les
Etats et institutions qui sont
censés faire respecter les
conventions internationales sur la
torture.
Alors, pourquoi répondrait-il à
l’ONU qui ne prendra de toutes
façons aucune sanction ?
Depuis juillet dernier, le Comité
des Nations Unies contre la torture,
attend toujours à l’heure qu’il est,
les réponses aux 59 questions qu’il
a posées à Israël concernant sa "
non-conformité avec la Convention
contre la torture et autres
traitements cruels, humiliants et
dégradants qu’il a ratifiée en
1991"
Le centre Al-Mezan pour les
droits de l’Homme, Adalah,
l’Association des Médecins pour les
droits de l’Homme - Israël et le
Comité public contre la torture en
Israël ont présenté au Comité des
Nations unies contre la torture un
communiqué sur la non-conformité
d’Israël avec la Convention afin
d’attirer l’attention du Comité sur
la poursuite de l’utilisation de la
torture par Israël.
Ces quatre organisations, dont
deux palestiniennes et deux
israéliennes, soulignent les
nombreuses violations par Israël de
cette convention, allant des
tortures physiques et psychologiques
lors des interrogatoires, à la
détention sans procès, la non
divulgation de preuves concernant la
dangerosité des prisonniers,
l’isolement, la privation de soins,
de visites familiales.
Le comité note ’"l’absence de volonté
d’Israël de criminaliser la torture
dans le Code pénal" et le refus de
fournir des informations sur ces détenus
considérés comme des "bombes à
retardement", qui "justifieraient" des
méthodes plus "musclées" pour obtenir
des aveux.
Refus également de fournir des
enregistrements vidéo ou audio
concernant les fameuses "enquêtes de
sécurité".
Refus de traiter les plaintes pour
torture déposées en Israël par le Comité
israélien contre la torture comme par
d’autres associations palestiniennes.
Le Comité souligne le refus d’Israël
de signer le Protocole facultatif à la
Convention contre la torture et de
permettre un accès sans restriction
aux lieux de détention et d’enquête. Le
Comité a demandé (poliment, ndrl) à
Israël : « d’indiquer si le
gouvernement envisageait de ratifier
le Protocole facultatif à la
Convention."
Le Comité a soulevé d’autres
questions en vertu de l’article 16 qui
stipule : « Chaque Etat partie s’engage
à interdire dans tout territoire sous
sa juridiction d’autres actes de peines
ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants, tels que :
les restrictions à la liberté de
mouvement : check-points et blocus de
Gaza
les restrictions d’accès aux soins de
santé et les entraves à la vie
familiale pour les Palestiniens dans
la bande de Gaza. « des restrictions
qui empêchent les Palestiniens de la
bande de Gaza de rendre visite à leurs
époux ou leurs parents qui vivent en
Cisjordanie ou en Israël et pour les
Palestiniens de la Cisjordanie de
visiter leurs conjoints ou leurs parents
qui vivent à Jérusalem ou en Israël ».
la destruction de maisons.
Merci le Comité !
Et pendant ce temps nos dirigeants
déroulent le tapis rouge aux Israéliens
qui sont directement responsables de ces
actes, alors que la Convention
internationale contre la torture leur
fait obligation de les présenter devant
un juge s’ils mettent le pied sur le sol
français !
Source :
http://www.mezan.org/en/details.php...