De Gaza
Roubine
Barraʼa Abou
Khoussa
Vendredi 29 mai 2015
Je me suis retrouvé exilé, réfugié et
chassé d’un pays bien riche de sa
culture et de sa civilisation. Un pays
regroupant de sa tolérance toutes les
religions issues de Dieu . Mais on
n’était pas bien tolérants en chassant
son peuple. Ce peuple qui s’est retrouvé
incapable de rendre son droit à cause de
la négligence des pays arabes. Je me
souviens bien de chaque coin de mon
petit village vu que j’ai passé mon
enfance là bas, entre sa plage charmante
et ses verdures. J’étais très attaché à
mon village que je voyais bien
magnifique et je le suis encore bien .
Je n’avais que 8 ans lorsqu’on m’avait
obligé de quitter la ville. Là et à côte
de cet arbre de ses branches imposantes,
je me suis un peu arrêté en me lamenter
sur mes souvenirs vécus.
Permettez-moi de vous
raconter ma
vie avant l'arrivé de 1948.
Je ne sais pas vraiment d'où je devrais
commencer. Quand même n'importe quel
souvenir reste évidemment gravé dans
notre tête jusqu'au jour où on se
réveillerait à cette nouvelle qui nous
appellerait de préparer nos bagages afin
que chaque palestinien puisse croiser sa
ville natale dans ses bras!. Pour moi je
me contenterais de ce petit village qui
se situe au sud de Jaffa de 15 km. et
qui s'éloigne d'Al Ramla de 14 km.
Roubine ou bien (Maossime el
Nabi Roubine) ; ce village qui comptait
environ 31 Acres,
était un centre
commercial qui regroupait les arabes et
les croisés. Parmi les distinctions que
possédait ce village, c'était sa plage
charmante et le sable qui avait la même
couleur celle du soleil . D’ailleurs
mon père me racontait
toujours les petites histoires passées
parce qu’il avait été le chef de
ce village!.
Dans ce petit village
les passants prenaient des vines qui
couvraient le village un parasol pour se
protéger de l'ardeur du soleil et sans
parler de nouvelles mariées lorsqu'elles
ordonnaient leurs mariés pour les amener
à Roubine, disant soit tu me fais
visiter Roubine soit on se divorce ! .
En me souvenant de ces histoire
j'avais à peine d’imaginer qu’un jour on
se force à quitter notre terre.
J'aurais bien
aimé qu’on me dise que ce n’était qu’n
cauchemar qui finirait en se réveillant!
Ah, oui j’allais oublier de me présenter, je m’appelle Roubine.
Barra’a Abou Khoussa
Etudiante
Département de français
Université Al-Aqsa-Gaza
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