Alahed
A l’heure des incendies… l’entité
sioniste
et la « toile d’araignée »
Akil Cheikh Hussein
Jeudi 8 décembre 2016
«En
dépit de sa puissance nucléaire, de son
armée de criminels de guerre, de son
occupation, de son Mossad et de ses
lobbyistes répandus dans le monde
entier, Israël s’avère très vulnérable».
Gilad
Atzmon, auteur et musicien ex-israélien
qui reprend la catégorie de sayyed
Hassan Nassrallah au sujet de l’entité
sioniste en tant que « plus fragile que
la toile d’araignée».
Plusieurs observateurs ont considéré que
les incendies qui se sont déclarées en
Palestine occupée sont produites par
l’entité sioniste. Pour des fins dont la
création d’un climat favorable au
lancement d’une nouvelle et large
campagne de colonisation en Cisjordanie,
et / ou pour avancer le concept du
«terrorisme par les incendies» et en
faire porter la responsabilité aux
Palestiniens. Le tout en profitant de la
victoire de Donald Trump qui a donné
plus d’un signal allant dans le sens de
sa volonté de fournir davantage de
soutien à l’entité sioniste sur
plusieurs plans dont l’initiative de
judaïsation que représente sa promesse
de transférer l’ambassade des Etats-Unis
de «Tel-Aviv» à al-Qods occupée, dite
«Jérusalem».
On peut ajouter d’autres éléments qui
étayent l’idée de la provocation des
incendies par les autorités de
l’occupation. On y compte :
Absence de morts et de blessés graves
par comparaison aux incendies qui ont eu
lieu en 2010 et fait une cinquantaine de
morts.
L’exagération au sujet de l’énormité des
incendies renforce directement la
fameuse thèse de l’Holocauste, à savoir
cette «vache laitière» qui a tant et
tant été profitable à la cause sioniste.
Le renforcement de l’idée du besoin qu’a
l’entité sioniste de prendre l’apparence
d’une «petite» entité qui a toujours
besoin d’être aidée, financièrement,
politiquement et même
militairement, par l’extérieur, et qui
n’hésite point de «tester» l’aptitude de
l’extérieur à fournir l’aide en
question. Cela a été clair dans les
appels adressés par Benyamin Netanyahu à
des pays étrangers pour qu’ils aident
dans l’extinction des incendies.
Au moment où les «Israéliens» ne se
lassaient pas de demander des aides
extérieures, l’armée de l’occupation n’a
pas participé à la lutte contre les
incendies, et bien qu’elle possède des
moyens de grande efficacité dans ce
domaine, surtout qu’elle organise des
manœuvres et des entrainements en vue
d’affronter les catastrophes naturelles
et les incendies en particulier.
L’auteur et activiste politique
ex-israélien (tel qu’il se définit
lui-même), Gilad Atzmon a écrit au sujet
d’un plan israélien visant à détruire
quelque 400 millions de pins qui ont été
plantés, à partir de 1935, par le «Fond
National juif», dans le but de
dissimuler les ruines des villages
palestiniens détruits par l’occupation
afin d’y construire des colonies de
peuplement sionistes, surtout que ces
villages occupaient des endroits qui
convenaient bien à la construction.
L’idée des incendies provoqués n’est pas
incompatible avec l’état de forte
sécheresse qui sévit dans la région et
constitue un facteur propice à la
déclaration et à l’expansion du feu. Il
est toujours possible de provoquer
l’incendie sans pouvoir l’éteindre par
la suite.
Quelque puissent être les causes des
incendies, il est clair que
l’aggravation de la situation avec le
feu qui a atteint «Haïfa», après avoir
détruit, pendant cinq jours, plus de 15
mille hectares de bois et de pinèdes,
est révélatrice d’une impuissance
certaine de l’Etat d’occupation.
Cette impuissance à faire face à une
catastrophe naturelle ne peut qu’être
beaucoup plus grande lorsqu’il s’agit de
faire face à des guerres qui, depuis
2006 et les défaites de l’armée
israélienne au Liban et à Gaza, ne
pourraient plus être gagnées par cette
armée.
Tant de voix et de plumes défaitistes
arabes se sont dépêchées de s’attaquer
aux Arabes et non-Arabes qui ont vu
-dans l’impuissance israélienne à faire
face aux incendies – une impuissance
beaucoup plus grande à s’engager dans
des guerres sérieuses du genre que les
forces de la Résistance dans la région
sont maintenant capables de lancer et de
remporter. Ces voix et plumes ont
considéré que les thèses parlant de
l’effondrement proche de l’entité
sioniste relèvent de la seule illusion,
et que compter sur les forces de la
Résistance et l’impuissance des
«Israéliens» sont des fanfaronnades
insensées. Mais tout le monde sait que
ce défaitisme a perdu ses raisons
d’exister depuis 2006, et que ce qui en
reste ne sert qu’à prouver la stérilité
et l’existence en-dehors du réel de ceux
qui le prônent.
Parmi les restes de ce défaitisme, on
signale que des régimes arabes, avec à
leur tête celui d’Oslo, se sont
empressés (pour des raisons humanistes,
disent-ils, ou parce que ce qui brûle
est de terres arabes que le courage et
l’honneur arabes les invitent à
défendre) d’envoyer des moyens pour
participer à l’extinction des incendies
en Palestine occupée… Poussés par
l’ancienne illusion défaitiste, ils le
font scandaleusement pour s’attirer les
faveurs des «Israéliens» !
En partant de la même illusion et du
même défaitisme, on ne doit pas être
surpris si, demain, on constate que des
riches monarchies du Golfe envoient des
aides aux «Israéliens». Et que d’autres
régimes arabes dont les habitants vivent
en-dessous du seuil de la pauvreté leur
envoient également des aides.
Source : French.alahednews
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