Opinion
Quelle page voulez-vous tourner, M.
Macron ?
Ahmed Bensaada

Capture
d'écran PalSol
Lundi 11 décembre 2017
Mais qu’est-ce que
cette manie qu’ont les présidents
français post-indépendance algérienne de
vouloir déambuler dans les rues d’Alger
ou d’autres villes algériennes lors de
leurs déplacements officiels ?
Veulent-ils tous revivre l’épopée de
Napoléon III découvrant, au 19e
siècle, son « royaume arabe » ? Sont-ils
tous des nostalgiques des bains de
foules du général De Gaule qui, en 1958,
prononça les célèbres « Je vous ai
compris ! » ou, pire encore, « Vive
l’Algérie française ! » ? Ou bien
aiment-ils tant les « youyous » et les
confettis tombant par poignées des
balcons ? A-t-on déjà vu un
président algérien paradant sur les
Champs-Élysées, acclamé par une foule
française lui souhaitant la bienvenue ?
Le président Macron
n’a donc pas dérogé à la règle lors de
son récent et court voyage à Alger,
histoire de pérenniser ce qui est
désormais devenu une tradition
franco-algérienne, malheureusement
unilatérale. Youyous, confettis et bain
de foule étaient bien évidemment au
rendez-vous de ce mercredi 6 décembre,
ensoleillé pour l’occasion.
Il alla
spontanément à la rencontre de cette
population algéroise. Quelques enfants
facétieux, hauts comme trois pommes, lui
servirent un « One, two, three, viva
l’Algérie ». Un adulte lui souhaita
la bienvenue en précisant « nous
sommes un seul peuple, le peuple
français et le peuple algérien ».
Tiens donc, des vestiges de la période
coloniale ? Ce monsieur aurait-il lu la
déclaration de l’écrivain Boualem Sansal
[1] « L'Algérie, c'est la France, et
la France, c'est l'Algérie ! » ?
Un jeune Algérois
réussit à agacer le jeune président en
l’emmenant sur le terrain du passé
colonial. Ne réussissant pas à le
convaincre, Macron lui demanda : « Mais
vous, vous avez quel âge ? ».
Lorsque le jeune lui répondit qu’il
avait 26 ans, le président lui rétorqua
sèchement : « Mais vous n’avez jamais
connu la colonisation ! Qu’est-ce que
vous venez m’embrouiller avec ça ? Vous
votre génération, elle doit regarder
l’avenir ».
Bien sûr, les
jeunes doivent oublier la colonisation
et regarder vers l’avenir. Est-ce là le
réflexe d’un ancien colonisateur ou
celui d’un ami comme il l’a confié
exclusivement à El Khabar et El Watan
[2] (deux journaux, parait-il, proches
de l’ambassade de France) ? Macron n’est
pas le seul à prôner cette amnésie
volontaire de plus d’un siècle de
colonisation. Kamel Daoud, cet auteur
algérien tant « admiré » par le
locataire de l’Élysée [3], l’a souvent
répété : « L'exploitation de la
colonisation de l'Algérie doit cesser
» [4], « L'exploitation du fonds de
commerce de la guerre d'Algérie doit
cesser » [5] ou « Le postcolonial
m'étouffe » [6].
Du côté des médias
français, l’air fredonné à l’unisson
était celui de « Macron veut tourner
la page ». Mais quelle page le
président veut-il tourner ? En a-t-il
choisi une en particulier ? Une figurant
dans l’encyclopédie des atrocités
perpétrées par le colonialisme français
? Par où commencer et où finir ? 132
années orchestrées par des enfumades,
des ventes de boucles d’oreilles
ensanglantées et de bracelets encore
attachés aux poignets, de famine, de
misère économique et intellectuelle, de
viols, de torture et des centaines de
milliers de morts durant les révoltes
successives depuis l’occupation jusqu’à
l’indépendance de l’Algérie.
Monsieur le
président a-t-il choisi une page ?
Peut-être celle des crânes de valeureux
combattants algériens curieusement
conservés dans le musée de l’Homme à
Paris ?
On se rappelle,
qu’en février dernier - il y a moins de
10 mois-, alors qu’il était candidat à
la présidence, Macron avait déclaré à
Alger, à propos de la colonisation :
« C'est un
crime. C'est un crime contre l'humanité.
C'est une vraie barbarie et ça fait
partie de ce passé que nous devons
regarder en face en présentant aussi nos
excuses à l'égard de celles et ceux vers
lesquels nous avons commis ces
gestes. En même temps, il ne faut pas
balayer tout ce passé, et je ne regrette
pas cela parce qu'il y a une jolie
formule qui vaut pour
l'Algérie : la France a installé les
droits de l'homme en Algérie, simplement
elle a oublié de les lire » [7].
Ses propos ayant
soulevé un tollé en France, il se
rétracta. Sa discussion avec le jeune
Algérois indique l’ampleur de son
revirement.
Alors, pourquoi
n’a-t-il pas continué dans sa lancée
s’il voulait réellement la tourner cette
page !
Plusieurs
personnalités ont été conviées à ce
voyage présidentiel. Parmi elles,
l’historien Benjamin Stora et le
cinéaste Alexandre Arcady, deux
pieds-noirs issus de la communauté juive
d’Algérie. Spécialiste de l’histoire de
l’Algérie, Stora a été surnommé « l’historien
qui murmure à l’oreille du Président
[Macron]» [8]. Tout indique donc qu’il
aurait été invité pour lui servir de
tourne-page. Il faut dire que
l’historien s’y connait, lui aussi, en
volte-face, surtout lorsqu’elle épouse
celle du président.
En février, il
disait que la colonisation est bien un
crime contre l'humanité : « Cela fait
très longtemps que les historiens ont
apporté la preuve de massacres, de
crimes, de tortures durant la longue
période de la colonisation »,
précisa-t-il [9].
En décembre,
répondant à une question sur la relation
entre l’âge de Macron et son aptitude à
« tourner la page », il déclara que le
président «n'a pas le même rapport de
temporalité avec cette histoire puisque
non seulement il est né après la guerre
d'Algérie mais il n'a pas de rapport
"physique" avec l'Algérie par
l'intermédiaire de famille ou autres
» [10].
Ainsi l’âge du
président serait un argument dans sa
volonté de « tourner la page » sur de
graves évènements historiques et son
grand désir de regarder vers l’avenir.
Si c’est le cas, « celui
qui murmure aux oreilles » pourrait
donc nous expliquer à haute voix
pourquoi Macron a solennellement
commémoré le 75e anniversaire
de la rafle du « Vel d'Hiv », un
évènement qui a eu lieu en 1942, soit 8
ans avant la naissance de son père ! Le
président français y reconnut la
responsabilité de la France dans la
déportation de milliers de personnes de
confession juive, à la grande joie du
chef du gouvernement israélien,
Benjamin Netanyahu, invité pour la
circonstance [11]. Il profita de
l’occasion pour faire doublement plaisir
à son « cher Bibi » en affirmant que « l'antisionisme
est la forme réinventée de
l'antisémitisme », une stupidité
déjà énoncée par un certain Manuel
Valls.
Toujours est-il que
Stora donna un cours d’histoire « live »
au président lors de sa promenade
algéroise. Devant la statue de l’Émir
Abdelkader, l’universitaire déclama sa
leçon : « L'émir fut un grand
résistant à la pénétration coloniale
française. Il a eu ensuite la force de
trouver la voie de la réconciliation
tout en restant fidèle à lui-même. Son
parcours est exemplaire » [12].
Mais c’est
Alexandre Arcady qui se chargea de lui
présenter le « Milk Bar » en précisant
qu’il s’agissait du « café des
pieds-noirs visé par un attentat
sanglant » [13]. Un attentat
provoqué par une bombe posée le 30
septembre 1956 et relaté dans le célèbre
film « La Bataille d’Alger ». C’est à ce
sujet que Larbi Ben M’Hidi, héros de la
révolution algérienne, prononça sa
célèbre phrase : « Donnez-nous vos
avions et on vous donnera nos couffins !
» [14].
Natif d’Alger,
Alexandre Arcady, quitta l’Algérie avec
sa famille en 1961, juste avant
l’indépendance. Jeune, il a été membre
du mouvement de jeunesse
sioniste « Hachomer Hatzaïr ». En 2013,
il a été parrain de la soirée célébrant
le centenaire de l’organisation [15].
Entre 1966 et 1967, il vécut en Israël,
dans un kibboutz proche de la frontière
libanaise. Il y était lors de guerre
arabo-israélienne de 1967 [16].
Arcady a porté à
l’écran le roman de Yasmina Khadra « Ce
que le jour doit à la nuit », une
histoire d’amour qui idéalise la
relation colonisateur-colonisé passant
sous silence la misère et
l’obscurantisme dans lesquels les
populations autochtones ont été
maintenues par le colonialisme. Certains
l’ont même accusé d’avoir écrit ce roman
pour plaire aux nostalgiques de
l’Algérie française. N’a-t-il pas
déclaré au journal La Croix : « Pour
moi, cela ne fait aucun doute :
l’Algérie, qui est mon pays, est aussi
le pays des pieds-noirs. Chaque
pied-noir, pour moi, est un Algérien, et
je ne dirai jamais le contraire. Nous
reste en mémoire, Français et Algériens,
ces amitiés déchirées, ces voisinages
dépeuplés… » [17].
À la sortie du
film, un journal algérien titra, non
sans ironie : « L'effet positif de la
colonisation selon Arcady » [18].
Cela n’a
apparemment gêné en rien le cinéaste
kibboutznik qui se prend toujours pour
un spécialiste de la jeunesse
algérienne : « Les jeunes de ce pays
souhaitent qu’on en finisse avec les
vieux débats : ils veulent qu’on ouvre
les portes, et qu’on ouvre les yeux !
» [19].
Alexandre Arcady en
guise de second « tourne-page » ?
À propos
d’écrivains algériens, Macron aime bien
s’en entourer. Mais pas tous. Pour son
déjeuner algérois, il a en invité
quatre : Kamel Daoud, Maïssa Bey, Adlène
Meddi et Boualem Sansal. Curieusement,
les trois premiers ont le même éditeur :
les éditions « Barzakh » (très proche de
l’ambassade de France, selon des sources
bien informées). Sur la liste, il ne
manquait que Ferial Furon. Macron n’est
vraiment pas chanceux car elle aurait pu
lui relater les exploits de son aïeul,
illustre coupeur d’oreilles de valeureux
résistants algériens.
Mais c’est à se
demander pourquoi le président français
a-t-il jugé bon de les rencontrer à
Alger lors d’une visite éclair alors
qu’il avait le loisir de s’entretenir
avec eux en France, puisque c’est dans
ce pays que ces écrivains passent le
plus clair de leur temps (sauf,
peut-être, Maïssa Bey).
C’est sans doute un
moyen « culturel » ayant pour finalité
de passer le message politique du
« tourne-page » et de l’effet positif de
la colonisation. Autrement, il aurait
invité d’autres écrivains algériens, en
particulier le plus grand d’entre eux en
la personne de Rachid Boudjedra. Mais ce
dernier ne fait pas partie de ce club
select et cette réception n’avait rien à
voir avec la littérature.
Les auteurs choisis
ont été qualifiés par la presse
française de « figures transgressives
de la scène algérienne » [20], « de
voix libres ou des enquiquineurs du
pouvoir » [21] ou de « figures de
l'opposition au régime » [22]. Mais
cette presse bienveillante passe
cependant sous silence leurs positions
sur la colonisation.
Et comment ne pas
être invité lorsqu’on a de telles
opinions ? Jugez-en.
Boualem Sansal : «
En un siècle, à force de bras, les
colons ont, d’un marécage infernal,
mitonné un paradis lumineux. Seul
l’amour pouvait oser pareil défi, …
Quarante ans est un temps honnête, ce
nous semble, pour reconnaître que ces
foutus colons ont plus chéri cette terre
que nous, qui sommes ses enfants »
[23].
Kamel Daoud : « La
terre appartient à ceux qui la
respectent. Si nous, les Algériens, en
sommes incapables alors autant la rendre
aux colons » [24].
Ou encore :
« On ose alors
le tabou parce que c’est un grand rêve
éveillé : une Algérie qui n’aurait pas
chassé les Français algériens mais qui
en aurait fait la pointe de son
développement, de son économie et la
pépinière de sa ressource humaine »
[25].
Quant à Adlène
Meddi, il n’a pas hésité à publier les
élucubrations les plus extravagantes de
Michel Onfray dans les pages du journal
qu’il dirigeait, « El Watan Week-end ».
Voilà ce que Onfray a écrit sur la
guerre d’indépendance algérienne : « Depuis
le 8 mai 1945 et la répression de Sétif
et Guelma, il est même prouvé que les
militants de l’indépendance nationale
ont souhaité tout s’interdire qui soit
du côté de la paix, de la négociation,
de la diplomatie, de l’intelligence, de
la raison. Je vous rappelle à cet effet
que ce sont les Algériens qui ont choisi
la voie de la violence et sont à
l’origine du plus grand nombre de morts
du côté... algérien ! » [26].
Des inepties qui
ont soulevés un tollé en Algérie [27],
mais qui se sont étrangement heurtées au
mutisme de Meddi et d’El Watan.
Durant le repas,
j’ose imaginer Arcady assis entre Sansal
et Daoud. Entre Sansal qui a visité
l’État hébreu avec la bénédiction du
CRIF (Conseil représentatif des
institutions juives de France) et Daoud
qui a avoué « Ce pourquoi je ne suis
pas "solidaire" de Gaza » [28],
alors que les bombes israéliennes
massacraient les Palestiniens en 2014.
Tout en étant
convaincu de la succulence des mets
servis lors du déjeuner présidentiel -
cuisine française oblige -, le seul
souhait est que Maïssa Bey ait pu
prendre la parole. Elle aurait pu
expliquer comment son propre père fût
enlevé et torturé par l’armée française
et son corps jeté aux chiens [29].
Peu ragoûtant lors
d’un repas servi par Son Excellence
l’Ambassadeur de France, n’est-ce pas ?
Serait-ce une page à déchirer, M. Macron
?
Références
[1] Boualem Sansal,
« L'Algérie, c'est la France, et la
France, c'est l'Algérie ! », Marianne, 6
décembre 2017,
https://www.marianne.net/debattons/tribunes/boualem-sansal-l-algerie-c-est-la-france-et-la-france-c-est-l-algerie
[2] À la Une d’El
Watan, on pouvait lire : « Je reviens
dans l’état d’esprit d’un ami de
l’Algérie », http://www.elwatan.com/actualite/emmanuel-macron-a-el-watan-je-reviens-dans-l-etat-d-esprit-d-un-ami-de-l-algerie-06-12-2017-358065_109.php
Dans celle d’El
Khabar : « Je suis en Algérie en ami,
mais je ne suis pas l’otage du passé
», http://www.elkhabar.com/press/article/129821/
[3] Vincy Thomas,
« Emmanuel Macron admire Kamel Daoud »,
Livres Hebdo, 30 août 2017,
http://www.livreshebdo.fr/article/emmanuel-macron-admire-kamel-daoud
[4] Le Figaro,
« Kamel Daoud : "L'exploitation de la
colonisation de l'Algérie doit cesser"»,
20 février 2017,
http://www.lefigaro.fr/livres/2017/02/20/03005-20170220ARTFIG00133-kamel-daoud-l-exploitation-de-la-colonisation-de-l-algerie-doit-cesser.php
[5] Europe 1,
« Kamel Daoud : "L'exploitation du fonds
de commerce de la guerre d'Algérie doit
cesser" », 20 février 2017,
http://www.europe1.fr/culture/kamel-daoud-lexploitation-du-fonds-de-commerce-de-la-guerre-dalgerie-doit-cesser-2982818
[6] Kamel Daoud,
« Le postcolonial m'étouffe », Le Point,
24 octobre 2017,
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/kamel-daoud-le-postcolonial-m-etouffe-19-10-2017-2165644_1913.php
[7] Le Point,
« Emmanuel Macron : "La colonisation est
un crime contre l'humanité" », 16
février 2017,
http://www.lepoint.fr/presidentielle/emmanuel-macron-la-colonisation-est-un-crime-contre-l-humanite-15-02-2017-2105177_3121.php
[8] Yaël Goosz,
« Visite d'Emmanuel Macron en Algérie :
"Il n'a pas le même rapport de
temporalité" avec l'histoire de la
colonisation », France TV Info, 5
décembre 2017, https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-interview-J-1/visite-d-emmanuel-macron-en-algerie-il-n-a-pas-le-meme-rapport-de-temporalite-avec-l-histoire-de-la-colonisation_2477934.html
[9] Jannick Alimi,
« Macron sur la colonisation : "Les
historiens ont apporté la preuve de
massacres ", juge Stora », Le Parisien,
17 février 2017,
http://www.leparisien.fr/politique/macron-sur-la-colonisation-les-historiens-ont-apporte-la-preuve-de-massacres-juge-stora-17-02-2017-6687714.php
[10] Voir réf. 8
[11] Site de
l’Élysée, « Discours du Président de la
République française à l'occasion de la
commémoration de la rafle du Vel
d'Hiv », 17 juillet 2017,
http://www.elysee.fr/declarations/article/discours-du-president-de-la-republique/
[12] Thierry
Oberlé, « À Alger, Macron veut ouvrir
"une page d'avenir avec la jeunesse"»,
Le Figaro, 6 décembre 2017,
http://www.lefigaro.fr/international/2017/12/06/01003-20171206ARTFIG00199--alger-macron-veut-ouvrir-une-page-d-avenir-avec-cette-jeunesse.php
[13] Ibid.
[14] Les couffins
étaient utilisés pour transporter les
bombes artisanales.
[15] CRIF, « Les
100 ans de la jeunesse militante », 10
juin 2013,
http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/les-100-ans-de-la-jeunesse-militante/37386
[16] Studio Canal,
« Voix Off »,
http://www.studiocanal.fr/imprimer_fiche_film.php?FILM=3260&LANGUE=1&LOGOIMAGE=/image/95/3/91953.jpg&CATCHLINE=
[17] Julia
Ficatier, « Yasmina Khadra :"Mon pays,
l'Algérie, est aussi le pays des
pieds-noirs" », La Croix, 17 mars 2010,
https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Yasmina-Khadra-Mon-pays-l-Algerie-est-aussi-le-pays-des-pieds-noirs-_NG_-2010-03-17-548496
[18] Adel Mehdi,
« L'effet positif de la colonisation
selon Arcady », L’Expression, 2 juillet
2012,
http://www.lexpressiondz.com/article/0/0-0-0/156331.html
[19] La Depêche,
« Alexandre Arcady : "Les Algérois
vivent dans une ville française" », 6
décembre 2017,
https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/06/2699249-alexandre-arcady-les-algerois-vivent-dans-une-ville-francaise.html
[20] Voir réf. 12
[21] Farid Alilat,
«Emmanuel Macron à Alger : "Votre
génération doit regarder l’avenir"»,
Jeune Afrique, 7 décembre 2017,
http://www.jeuneafrique.com/500147/politique/emmanuel-macron-a-alger-votre-generation-doit-regarder-lavenir/
[22] Myriam Encaoua,
« Macron est arrivé en Algérie pour une
visite éclair », Le Parisien, 6 décembre
2017,
http://www.leparisien.fr/politique/macron-est-arrive-en-algerie-pour-une-visite-eclair-06-12-2017-7435677.php
[23] Philippe
Bonnichon et Pierre Gény, « Présences
françaises outre-mer, XVIe-XXIe
siècles : Science, religion et
culture », Karthala Éditions, Paris
(2012), p.549
[24] Kamel Daoud,
« Une Algérie incroyablement sale :
l’autre peuple plastic », Le Quotidien
d’Oran, 18 août 2014, p.3
[25] Kamel Daoud,
« Malheureusement, nous n’avons pas eu
un Mandela en 62 », Le Quotidien d’Oran,
7 décembre 2013, p.3
[26] Hamid Zanaz,
« Camus n’a jamais dit "oui" à l’ordre
colonial ! », El Watan, 10 août 2012,
http://www.elwatan.com/-00-00-0000-181498_113.php
[27]
AhmedBensaada.com, « Polémique Onfray-Camus-El
Watan », 16 août 2012,
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=192:polemique-onfray-camus-el-watan&catid=49:poesie-et-litterature&Itemid=135
[28] Kamel Daoud,
« Ce pourquoi je ne suis pas "solidaire"
de la Palestine », Le Quotidien d’Oran,
12 juillet 2014, p.3
[29] Le Matin,
« Colonisation : "Le corps de mon père a
été jeté aux chiens", confie Maïssa Bey
à Brtv (Vidéo) », 26 février 2017,
http://www.lematindz.net/news/23493-colonisation-le-corps-de-mon-pere-a-ete-jete-confie-maissa-bey-a-brtv-video.html
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