Opinion
Tahar Ben Jelloun, l’écrivain de sable
Ahmed Bensaada
Valérie
Trierweiler au vernissage de
l'exposition de tableaux de Tahar Ben
Jelloun
à la galerie Tindouf (Marrakech, le 26
avril 2014)
Jeudi 2 octobre 2014
« Je dois tourner la page. Chaque
jour je tiens bon en me citant cette
magnifique phrase de Tahar Ben Jelloun
que je connais par cœur : "Le silence de
l’être aimé est un crime tranquille"
».
C’est ainsi que Valérie Trierweiler
s’exprime dans son récent livre « Merci
pour ce moment » en citant Tahar
Ben Jelloun non seulement dans le texte
mais aussi dans l’épigraphe de son
ouvrage [1]. Certes, on doit
convenir de la beauté de cet aphorisme
tout « benjellounien »,
mais la présence de l’écrivain marocain
dans les règlements de comptes
littéraires de l’ancienne première
dame française ne relève certainement
pas uniquement de l’amour des belles
lettres. Du moins, on peut en douter car
Ben Jelloun est un ami de
Trierweiler.
En effet, rappelons que lors du
« mélodrame élyséen » causé par la
violente rupture entre le président
français et sa compagne en janvier 2014,
le romancier avait mis son grain de
sel en écrivant une lettre publique pour
prendre la défense de sa « chère
Valérie » happée par la tourmente
d’un triangle amoureux. Et de dénigrer
François Hollande, le qualifiant de
« son homme » sans même daigner
mentionner son nom ne serait-ce qu’une
seule fois dans son texte [2].
Il faut dire que le courant n’est
jamais passé entre ces deux-là. Surtout
depuis le scandale du haut diplomate
français qui a « osé » qualifier le
Maroc de « maîtresse avec laquelle
on dort toutes les nuits, dont on n'est
pas particulièrement amoureux mais qu'on
doit défendre ». Crime de
lèse-majesté ô combien offensant pour la
monarchie chérifienne et pour notre
auteur qui s’est découvert une vocation
tardive de défenseur du royaume de ses
ancêtres après l’accession au trône du
roi Mohamed VI. On peut se demander
cependant ce qui a été le plus
blessant pour lui: le mot « maîtresse
» (au lieu d’« amant ») ou le
manque d’amour entre les deux
partenaires.
Toujours est-il que notre romancier
s’est fendu d’une mise au point
cinglante intitulée « La sensibilité
marocaine expliquée à M. Hollande »
[3] en impliquant, dès l’introduction,
un autre pays, l’Algérie, comme si ce
pays avait une quelconque relation dans
les « effusions sentimentales »
franco-marocaines. Peut-être veut-il
nous faire comprendre qu’il affectionne
tout particulièrement les « triangles
amoureux » en invitant un troisième
partenaire, plaçant inévitablement son
pays d’origine dans le rôle de la « chère
Valérie » éconduite.
Le romancier doit très certainement
regretter le « règne » de Sarkozy,
époque pendant laquelle, entouré d’un
nombre restreint de convives, il était
invité à la table d’honneur de la
présidence française, décrivant avec
délectation les fins mets et les vins
servis à table : « un vin blanc
Condrieu La Doriane 1995 » par-ci,
« un vin rouge Chambertin grand cru
1993 » par-là…[4]
Et tel un « Mutanabbi » louangeant « Sayf
al-Dawla », Ben Jelloun excelle dans son
rôle d’écrivain panégyriste des temps
modernes. Sur les colonnes du Monde, il
ne tarit pas d’éloges sur la prétendue
immense culture du président le plus « bling-bling »
de la cinquième république [5]. Dreyer,
Buñuel, Rossellini et Camus sont appelés
à la barre des témoins pour essayer,
sans trop convaincre, de redorer l’image
d’un président qui n’a jamais été
reconnu pour son érudition culturelle,
mais plutôt pour la vulgarité de son
langage. Mais le verdict de l’écrivain
laudateur est sans appel : « Une
chose est sûre : notre président est un
cinéphile averti. Il a juste besoin que
les journalistes l’aiment ».
Ben Jelloun devait bien ça à Sarkozy
après que ce dernier l’eût décoré de la
Légion d’honneur en donnant du « cher
Tahar » à qui voulait bien
l’entendre [6].
Les panégyriques de Ben Jelloun ne
sont pas exclusivement destinés à la
« cour » de France. Pour faire honneur à
sa double nationalité, il encense aussi
le monarque marocain en déclarant : «
Depuis l’arrivée au pouvoir de
Mohamed VI en juillet 1999, le Maroc est
devenu peu à peu une exception dans le
paysage politique arabe et musulman […].
Le roi est un homme moderne […]. Lorsque
les révoltes commencèrent en Tunisie,
les regards se tournèrent vers le Maroc.
Le peuple marocain manifesta sa
solidarité avec les Tunisiens ; plus
tard, des manifestations eurent lieu
dans tout le pays le 20 février. Les
réclamations ne contestaient pas la
monarchie mais critiquaient le
gouvernement accusé d’incompétence et
visaient l’entourage royal dont
l’affairisme est connu et exaspère la
population » [7].
Ainsi, selon Ben Jelloun, on peut
faire des reproches à tout le monde au
Maroc, sauf à la monarchie dont le plus
haut représentant a conservé son titre
de « Commandeur des croyants » après
l’adoption de la constitution
post-printanière. Pourtant, en sa
qualité de « chef politique suprême »,
n’est-ce pas le roi qui nomme le
gouvernement marocain [8]? Et son
« entourage », ne dépend-il pas de lui?
À l’instar de Sarkozy, Ben Jelloun
aurait, lui aussi, besoin de lecture
pour affiner son analyse. « Le roi
prédateur » de Catherine Graciet et Éric
Laurent constituerait certainement un
bon livre de chevet [9].
Cette propension à l’analyse biaisée
et un tantinet naïve du « printemps »
arabe et la volonté de placer le Maroc
en dehors de la problématique des pays
arabes sont des invariants dans les
écrits du romancier marocain. Déjà
au début 2011, il déclarait : « Ce
qui s’est passé en Tunisie n’est pas une
"révolution" mais plutôt une "révolte
qui est arrivée par hasard" » [10].
Tenter d’expliquer un évènement d’une
telle ampleur en ne présentant que le
« hasard » comme argument révèle un
manque flagrant de culture politique.
Faudrait-il rappeler à notre
« spécialiste » une célèbre citation de
F.D. Roosevelt: « En politique, rien
n’arrive par hasard. Si quelque chose se
produit, vous pouvez parier que cela a
été planifié ainsi ». D’ailleurs,
de nombreux analystes ont montré que ces
« révoltes », tout comme celles qui ont
ponctué les révolutions colorées, sont
loin d’être spontanées, bien au
contraire [11].
En plus de sa superficialité, le
verbiage à profusion de Ben Jelloun au
sujet du « printemps » arabe montre une
constante et surprenante animosité
envers l’Algérie.
« Le Maroc n’a rien à voir avec
tout ça. La presse est assez libre, les
gens respirent, les gens parlent »
[12], martèle-t-il. Mais pas
l’Algérie qu’il fustige sur diverses
tribunes avec des formules à
l’emporte-pièce:
-
L’Algérie est « un pays
riche avec un peuple pauvre
» [13].
-
Ce
pays fait partie de ces «
sociétés dans le monde arabe où tous
les ingrédients sont réunis pour que
tout explose
» [14].
-
«
Si ce pays était
moyennement riche, il aurait été
certainement plus juste et plus
prospère. Mais on sait que le gaz et
le pétrole sont des ingrédients qui
font plus de mal que de bien
» [15].
-
Ou
encore : « le voisin
algérien […] a le code de la famille
le plus rétrograde du Maghreb
» [16].
En
1999, Ben Jelloun déclarait
pompeusement : « Je
m'implique dans des combats et des
valeurs - la justice, la liberté, la
dignité - qui sont ceux de tout
intellectuel qui se respecte.
Cela me paraît même être un
devoir
» [17].
Dans ce cas, comment expliquer son
silence sur les graves exactions
commises sous le règne de Hassan II?
A-t-il montré une once de considération
à la dignité des bagnards de Tazmamart
du temps où ils étaient emmurés dans ce
lieu infernal? Quel était le but
recherché par son livre tardif [18] sur
cet épouvantable bagne, des années après
sa fermeture et la disparition de leur
principal geôlier? Quelle signification
donner à sa collaboration à l’ouvrage
collectif « La marche verte », écrit à
la gloire du père de l’actuel souverain
marocain [19]?
Florence Aubenas et José Garçon
lèvent le voile sur la relation entre
l’écrivain et le défunt roi:
« Au Maroc, si Ben Jelloun est
aussi un "écrivain impliqué", ce serait
plutôt à la Cour. En 1987,
lorsqu'il reçoit le prix Goncourt pour
la Nuit sacrée, Hassan II lui envoie ses
"Félicitations paternelles" et "sa haute
sollicitude". Invité, décoré, fêté à
Marrakech par le monarque, il devient
peu à peu ce que le Maroc appelle "un
protégé". Pendant ces années de plomb,
Ben Jelloun ne risquera jamais un
murmure, alors que s'accumulent les
dénonciations dès le début des années
1980 » [20].
Dans cette histoire notre romancier
n’est pas à une contradiction près.
Invité chez Bernard Pivot en 1987, il
déclara: « Je rends grâce au roi
[i.e. Hassan II] parce que c’est
quelqu’un que j’estime et je respecte
» [21]. Quelques années plus tard (en
2011), à l’occasion d’une de ses
« analyses » du « printemps » arabe, il
compara Hassan II à Moubarak : « Hassan
II, c’est un peu comme Moubarak. On
vivait sous un régime policier avec
tortures, disparitions, etc. »
[22].
Pour expliquer son comportement à
l’égard de l’ancien monarque, il avoua
que « comme tous les Marocains »,
il avait peur. « Je
voulais pouvoir rentrer chez moi »,
disait-il [23].
Est-ce cela l’attitude d’un « intellectuel
qui se respecte »?
Et dire qu’actuellement, il passe son
temps à disserter de démocratie, de
droits de l’homme et, surtout, des « courageux
peuples arabes » [24].
Sans oublier ses critiques acerbes
contre ceux que l’Occident et ses médias
« mainstream » ont défini comme
appartenant à l’« axe du mal ». Même
Vladimir Poutine n’échappe pas à sa
vindicte :
« Mais l'ennemi numéro deux,
celui qui planifie cette guerre, qui
l'arme et trouve des stratagèmes dignes
du diable, c'est Vladimir Poutine. Il
n'est pas toujours visible, mais au
fond, il est le plus dangereux des deux.
Cynique, impassible, froid, impitoyable,
il exerce un pouvoir discret et efficace
sur le déroulement de cette tragédie.
Armé aux Nations unies de son véto, il
ne flanche pas. Rien ne se lit sur son
visage, lui aussi bien rasé. Mais tout
est dans ses yeux, des trous où se
manigance le pire des cauchemars. Son
peuple en sait quelque chose. Les
peuples arabes devraient manifester pour
dénoncer le rôle de plus en plus
meurtrier qu'il joue en Syrie »
[25].
Ah! "Russia-bashing", quand tu nous
tiens!
Et que penser alors du rôle des
Occidentaux, des Turcs et de certaines
monarchies arabes qui ont formé,
financé, armé et soutenu des rebelles
« mangeurs de cœurs » [26] et adeptes
d’un djihad libidineux [27]?
La « cécité » sélective de notre
auteur à l’égard de ces pays est très
surprenante pour quelqu’un qui se
considère comme un intellectuel épris « de
justice, de liberté et de dignité
». Et cela est d’autant plus grave
que les monarchies arabes, en
particulier celles du Golfe, sont loin
d’être des Terres où « fleurissent » la
démocratie et les Droits de l’homme.
Il faut dire que les fréquentations
de Ben Jelloun sont elles aussi
conformes à ses pérégrinations
intellectuelles.
Tantôt le voit-on en compagnie de
Bernard-Henri Lévy, le dandy guerrier,
l’architecte en chef du désastre libyen
[28]. Ne fait-il pas partie de son
cercle d’amis tel que documenté par
Serge Halimi [29] et n’est-il pas
collaborateur régulier de sa revue
littéraire « La Règle du jeu » [30]?
Tantôt l’aperçoit-on en compagnie de
son autre ami, l’israélien Shimon Peres.
Comme ce 24 avril 1999 où il était à ses
côtés pour « pour participer à une
grande manifestation contre le racisme
» [31]. Israël, Racisme? Heureusement
que le ridicule ne tue pas. Qu’a-t-il vu
cette fois-ci dans les yeux de l’ancien
président israélien? Des trous où se
manigance le pire des cauchemars des
Palestiniens? Des grappes de muscat
provenant de l’opération « Raisins de la
colère »? Ou peut-être l’image de la
centaine de civils qui furent massacrés
dans un camp de l’ONU à Cana? N’était-il
pas Premier ministre en ce temps-là? Et
les différents massacres de Gaza qui ont
fait des milliers de morts alors qu’il
était président de l’état hébreu?
Décidément, Ben Jelloun sait choisir
certains de ses « amis » parmi les
« rossignols des charniers » [32] et les
criminels de guerre. N’avait-il pas eu
le culot d’intituler un de ses récents
articles « Sans honte, sans pudeur
» [33]?
À propos de « l’exception
marocaine », intéressons-nous à un
évènement plus récent. En effet, dans un
rapport datant de mai 2014, Amnesty
International a épinglé le Maroc dans le
dossier de la torture. L’ONG « a
recensé de nombreux cas de tortures, et
l’utilisation de plusieurs méthodes,
allant du passage à tabac au viol en
passant par l’isolement et la suspension
» [34].
Mais où est donc passé ce Maroc
devenu « une exception dans le
paysage politique arabe et musulman
»? Le romancier marocain a-t-il osé « un
murmure » à la suite de cette affaire?
Que nenni!
Pourtant, il connait bien cet
organisme dans la mesure où il a été
coauteur, en 2004, d’un ouvrage
collectif intitulé « Nouvelles
pour la liberté » dont les droits ont
été intégralement versés à Amnesty
International [35].
D’autre part, il serait très
intéressant de connaître les impressions
de Ben Jelloun à propos du tout nouveau
livre du journaliste marocain Omar
Brouksy qui s’intitule « Mohammed
VI, derrière les masques » [36]. En
complète contradiction avec les propos
de notre auteur, on peut y lire :
« Tout a changé ? Hélas, comme le
dirait à peu près Tancrède dans Le
Guépard, c'est qu’"il fallait que tout
change pour que rien ne change" »
[37].
« Ce monarque [i.e. Mohamed VI]
de 51 ans, qui a hérité d'un pays de
plus de 30 millions d'âmes, exerce de
très larges pouvoirs politiques,
comparables à ceux du président de la
République française et de son Premier
ministre réunis, s'ils étaient en outre
" élus" à vie. Il nomme tous les membres
du gouvernement, les ambassadeurs, les
directeurs d'établissements publics
"stratégiques", il détermine la
politique générale de l'État, désigne
les magistrats, et dans tous les
tribunaux du royaume les jugements sont
rendus en son nom. Mohammed VI choisit
également tous les hauts gradés de
l'armée marocaine dont il est le chef
suprême. Il peut déclarer la guerre et
accorder sa grâce aux prisonniers,
dissoudre le Parlement, proclamer l'état
d'exception quand il le juge
souhaitable. C'est aussi un chef
religieux, qui a le titre de "
Commandeur des croyants ", ce qui le
rend " intouchable " » [38].
Un autre livre de chevet en
perspective?
Dans
son merveilleux diptyque formé par
« L'enfant de sable » [39] et « La nuit
sacrée » [40], Tahar Ben Jelloun met en
scène un personnage à l’identité
confuse. Un être androgyne et tourmenté
dont la personnalité évolue entre les
deux pôles : masculin (Ahmed) et féminin
(Zahra). Dans « La nuit sacrée », le
personnage retrouve finalement son
identité féminine après s’être
complétement débarrassé des contraintes
sociales qui le maintenaient dans son
androgynie. Vers la fin du roman, Zahra
relate ses sensations : « Je
n’étais plus un être de sable et de
poussière à l’identité incertaine,
s’effritant au moindre coup de vent. Je
sentais se solidifier, se consolider,
chacun de mes membres. Je n’étais plus
cet être de vent dont toute la peau
n’était qu’un masque, une illusion faite
pour tromper une société sans vergogne
[…]»
[41].
De la même manière, Ben Jelloun doit
imiter son personnage afin de
s’affranchir, à l’occasion d’une
éventuelle « Nuit du Destin »
salvatrice, des multiples masques qu’il
se sent obligé de porter : jeter celui
du grotesque panégyriste, ranger celui
du chauvin défenseur du royaume et se
débarrasser de celui de l’analyste
partial, subjectif et malveillant.
Ce n’est qu’à ce prix que Tahar
Ben Jelloun pourra retrouver son
identité intrinsèque, détruisant celle
de « l’écrivain de sable » afin de
reconquérir celle, solide, du romancier
tant apprécié.
Références
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pour ce moment », Ed. Les Arènes
(Paris), 4 septembre 2014, 320 p.
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Valérie Trierweiler », Le Point, 13
janvier 2014,
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/tahar-ben-jelloun/tahar-ben-jelloun-lettre-a-valerie-trierweiler-13-01-2014-1779759_1921.php
- Tahar Ben Jelloun, « La
sensibilité marocaine expliquée à M.
Hollande », Le Point, 7 juin 2014,
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/tahar-ben-jelloun/la-sensibilite-marocaine-expliquee-a-m-hollande-07-06-2014-1833524_1921.php
- Tahar Ben Jelloun, «Un président
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http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2011/04/16/un-president-heureux_1508690_3208.html
- Ibid
- Dailymotion, « Décoration de M.
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http://www.taharbenjelloun.org/index.php?id=61&tx_ttnews%5Btt_news%5D=268&cHash=2d5ddcf01ca70b2f25893031451d7f67
- Portail du Maroc, « Les
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http://www.maroc.ma/fr/content/les-attributions-du-roi
- Catherine Graciet et Eric
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- Oumar Baldé, « Tahar Ben jelloun :
le Maroc n’est pas concerné par les
révoltes au Maghreb », Yabiladi, 24
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http://www.yabiladi.com/articles/details/4344/tahar-jelloun-maroc-n-est-concerne.html
- Lire, par exemple : Ahmed
Bensaada, « Arabesque américaine :
Le rôle des États-Unis dans les
révoltes de la rue arabe », Éditions
Michel Brûlé, Montréal (2011),
Éditions Synergie, Alger (2012)
- Oumar Baldé, « Tahar Ben Jelloun :
le Maroc n’est pas concerné par les
révoltes au Maghreb », Op. Cit.
- Ibid
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printemps en hiver », Le Monde, 20
janvier 2011,
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/22/un-printemps-en-hiver_1469161_3232.html
- Tahar Ben Jelloun, « Sans honte,
sans pudeur », Le Monde, 29 avril
2014,
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/tahar-ben-jelloun/tahar-bel-jelloun-sans-honte-sans-pudeur-29-04-2014-1817268_1921.php
- Tahar Ben Jelloun, « La nouvelle
constitution tunisienne est
révolutionnaire », Le Point, 22
janvier 2014,
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/tahar-ben-jelloun/ben-jelloun-la-nouvelle-constitution-tunisienne-est-revolutionnaire-22-01-2014-1783017_1921.php
- Tahar Ben Jelloun, « C’est
formidable d’être populaire »,
L’Express, 20 mai 1999,
http://www.lexpress.fr/informations/c-est-formidable-d-etre-populaire_633718.html#E2ldE2icWHQVou0m.99
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- Florence Aubenas et José Garçon,
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Tazmamart », Op. Cit.
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sans pudeur », Le Monde, 29 avril
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- Serge Halimi, « L’imposture
Bernard-Henri Lévy : Cela dure
depuis vingt-cinq ans », Le Monde
Diplomatique, Décembre 2003,
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/12/HALIMI/10870
- Wikipédia, « La Règle du jeu »,
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A8gle_du_jeu_(revue)
- Tahar Ben Jelloun, « C’est
formidable d’être populaire »,
Op. Cit.
- Surnom de Bernard-Henri Lévy
- Tahar Ben Jelloun, « Sans honte,
sans pudeur », Le Monde, 29 avril
2014, Op. Cit.
- Afriquinfos, « Torture : Amnesty
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http://www.afriquinfos.com/articles/2014/5/13/torture-amnesty-international-pointe-doigt-maroc-nigeria-253847.asp
- Tahar Ben Jelloun et al.,
« Nouvelles pour la liberté », Le
Cherche-Midi (Paris), 2004, 176 p.
- Omar Brousky, « Mohammed VI,
derrière les masques », Nouveau
Monde (Paris), 12 septembre 2014,
238 p.
- Ibid, p. 9
-
Ibid, p. 13
- Tahar Ben Jelloun, « L’enfant de
sable », Seuil (Paris), 1985, 190 p.
- Tahar Ben Jelloun, « La nuit
sacrée », Seuil (Paris), 1987, 213
p.
- Ibid, p. 138
Cet
article a été publié par le
quotidien algérien
Reporters,
le 2 octobre 2014 (pp. 12-13)
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