|
Le phantasme du bouclier antimissile 1/3
Le bouclier de
l'invincibilité
Nicolas Ténèze
Le {magen} de David
Toulouse, le vendredi 19 mars 2010
Fruit de la collaboration entre les industries militaires
états-unienne et israélienne, les boucliers antimissile devaient
assurer à ces deux Etats la domination du monde. Grâce à eux,
ils auraient disposé d’un avantage exorbitant : pouvoir frapper
sans crainte d’une riposte. Trente ans plus tard, la montagne a
accouché d’une souris. Rien ne fonctionne. Seule la facture est
exorbitante.
Dans ce premier article, Nicolas Ténèze analyse les idéologies
qui ont marqué ces projets et retrace la longue liste des armes
imaginées.
Les USA et la Russie s’affrontent aujourd’hui autour de
l’installation d’un système antibalistique réparti en Pologne et
en République Tchèque, officiellement mis en place pour parer
une menace de leurs ennemis potentiels, spécialement ceux situés
au Grand Moyen-Orient, l’Iran en tête. La défense antimissile
est un souhait aussi ancien que l’apparition des missiles
balistiques. Elle ambitionne de pouvoir frapper sans craindre de
ripostes, c’est-à-dire de modifier l’équilibre de la terreur au
risque de relancer la course à l‘armement dans l’éternelle
compétition entre l’épée et le bouclier. Elle modifie la règle
du jeu de sorte que : « La guerre nucléaire n’est plus la guerre
puisqu’elle vide le duel de son principe agonistique et lui
substitue le meurtre d’une victime sans défense » (Poirier) [1].
Le bouclier antimissile est d’abord une préoccupation des deux
Grands, concernés au premier chef. Mais beaucoup ignorent que
ces protections furent voulues aussi par Israël, pour répondre à
des impératifs autant stratégiques que culturels.
Les USA et Israël, alliés depuis longtemps, confrontés aux
mêmes menaces, ont développé conjointement plusieurs programmes
antimissiles. Ils témoignent d’un attachement culturel à
l’intégrité de leur territoire (sécurité absolue, mythe de la
frontière physique et technologique inviolable, supériorité
technologique), persuadés que les traités internationaux et
bilatéraux et les dissuasions multimodales ne sont pas assez
efficaces. Intercepter un missile est complexe. En 1999, un
rapport officiel états-unien indiquait qu’en raison de la courbe
terrestre, un missile de croisière pouvait ne pas être détecté
par un radar terrestre à moins de 32 km du point d’impact. Cela
réduit d’autant la capacité de réaction, de décision, de
précision et donc d’efficacité.
Ces boucliers ont récemment été critiqués d’abord pour leur
coût élevé et leur piètre efficacité, ensuite pour leur
inadéquation, comme l’a souligné Barack Obama dans son discours
Prague [2].
Alors que les projets de boucliers sont relancés pour contenter
les lobbies militaro-industriels, avec néanmoins de fortes
réductions de voilure, l’administration états-unienne doute
publiquement de leur faisabilité et de l’intérêt même
d’intercepter des missiles balistiques et de théâtre. On ne peut
expliquer cette contradiction sans opérer un rappel
chronologique et critique sur les antimissiles que les
Etats-Unis et Israël ont imaginés conjointement.
D’abord, nous énumérerons les raisons stratégiques et
culturelles qui ont conduit à l’élaboration des boucliers
antimissiles aux USA et en Europe. Puis, nous mettrons en
exergue l’échec technique et financier des programmes MIM 104 Patriot/Arrow. Enfin, nous démontrerons que cette tendance s’est
propagée aux antimissiles à énergie dirigée (programme
THEL/Nautilius), au vu de leur impuissance face à de simples
roquettes entre 2002 et 2009.
Les antimissiles ou la réciproque de la
dissuasion
Les USA financent la protection d’Israël parce que, d’une
part, les deux pays se sont engagés ensemble contre l’URSS et
ses alliés, dont certains demeurent toujours menaçants. D’autre
part, parce que les éventuels adversaires de Washington savent
qu’il suffit de menacer Israël pour obtenir des compensations,
quelles qu’elles soient, puisqu’Israël possède des moyens de
pressions aux USA et inversement. Washington et Tel-Aviv
partagent la notion de homeland, qui, explique Kim
Holmes [3],
est « moralement défendable ». Les deux pays refusent « d‘entrer
dans le jeu de la vulnérabilité acceptée », tolérée par défaut
face à l‘URSS, mais à l’inverse inacceptable face aux « petits »
pays, en partie parce que ces menaces peuvent, selon eux, être
irrationnelles. Il demeure immoral que la stratégie du faible au
fort permette à un « Etat voyou » d’enfreindre l’ordre voulu par
les cinq membres permanent de l’ONU. A l’époque en effet, Oskar
Morgenstern, créateur de la « théorie des jeux » qui prône
l’offensive appliquée à la stratégie nucléaire [4],
se heurte à Bernard Brodie qui estime que le principe de
« Destruction Mutuelle Assurée » (MAD) fait dépendre « la
sécurité des USA de la capacité du Kremlin à demeurer
rationnel », ce qui est « inacceptable » [5].
C‘est aussi le refus de la « fatalité » et du « syndrome de
Pearl Harbour », c‘est-à-dire une attaque surprise contre une
hyperpuissance qui a l’habitude d’imposer à l‘avance ses choix.
Il s‘agit d‘éviter que Washington et Tel-Aviv ne ripostent avec
des armes de destruction massive (ADM) à d’autres ADM. Les
tenants de cette réflexion pensent qu’avec cette parade, on
pourrait réduire le nombre de têtes nucléaires des bénéficiaires
du bouclier (en soit dé-proliférer si l’on pousse la réflexion à
l’extrême) et retrouver une liberté d‘action sans conséquences [6].
C’est aussi s’offrir une protection intégrale (full dimension)
à la fois contre le terrorisme, l’immigration, les trafics en
tous genres et les ADM. Sans le bouclier, la dissuasion ne sert
à rien. Il protège autant contre la destruction qu’envers la
peur des frappes. C’est l’autre volet de la dissuasion, sa
réciproque. « Je peux frapper sans craindre de représailles ».
Pour l’ensemble des nations occidentales, le bouclier revêt
aussi une dimension morale. Dans la rhétorique des
« démocraties », le bouclier (shield aux USA,
magen pour Israël) est réservé aux États à préoccupations
morales, qui préfèrent la défense plutôt que l’attaque. La
première frappe nucléaire, bactériologique ou chimique serait
dévolue aux puissances du Mal ; la défense et les représailles,
associées à la seconde frappe, appartiendrait aux
« démocraties », du moins en théorie, faisant bien sûr
abstractions des réalités plus triviales.
Un
magen technologique pour Israël
De part sa culture et son Histoire, le peuple juif et l’État
israélien (deux entités différentes) ont appris malgré eux à
vivre dans et avec un danger permanent. Israël, plus que tout
autre État, attache une immense importance à la vie de ses
citoyens-soldats, en parti grâce à la notion de peuple « élu »
ou « choisi » (selon la traduction communément admise). La
société israélienne est particulièrement fière d’être la seule
au monde à proposer (en théorie) à ses citoyens une organisation
et des infrastructures susceptibles de la protéger contre toutes
menaces.
« Je n’existe que par le danger ; je me protège, donc je
suis », pourrais résumer cette pensée. Par exemple, la devise du
Shin Bet est : Magen velo Yerahé, c’est-à-dire
« bouclier, sans reproche et invisible ». Cette digression
s’étend aussi au concept de « Muraille de fer » de Zeev
Jabotinsky, doctrine élaborée en 1923 par le théoricien du Grand
Israël, se référant à la nécessité de créer une force de
protection [7].
Contrairement à la France qui abandonna progressivement la
ligne Maginot après avoir obtenu la bombe atomique [8],
Israël continue à construire des barrières de sécurité et des
fortifications, dont les caractéristiques rappellent parfois
l’esprit du limes romain, c’est-à-dire la volonté
d’obliger l’ennemi à combattre sur un terrain choisi et préparé
à l’avance. L’une des maximes de Tsahal, toar haneshek
c’est-à-dire « la pureté des armes », expression du théoricien
sioniste Yitzhak Tabenkin, recouvre notamment l’idée de
privilégier la défense « autant que possible » avant de penser à
répliquer. Le bouclier doit réduire les effets des guerres et du
terrorisme. La science peut le construire. D’où la notion
développée par l’ingénieur Youval Neeman, l’un des « prêtres »
de la dissuasion israélienne, de « bouclier technologique
d’Israël » [9].
Elle incarne, selon lui, la supériorité technologique
protectrice, conférant au génie scientifique juif une réponse
civilisée et défensive à l’agressivité barbare et obscurantiste
de l’adversaire.
La quête d’Israël de la pureté des armes (toar haneshek)
et de la sécurité absolue (bitakon), est vouée à un échec
permanent car ce dernier concept, par définition, n’existe pas.
Israël possédait deux supériorités, une militaire, est une
morale avec l’holocauste [10].
Le bouclier doit empêcher les guerres et le terrorisme ou du
moins réduire leurs effets, ainsi que l’emploi par Israël, en
représailles, de ses propres ADM et armes conventionnelles. Pour
comprendre cette stratégie, il faut rappeler qu’Israël ne
s’étend que sur une superficie très réduite, qu’il est un one
state bomb c’est-à-dire qu’il peut être rasé par une seule
bombe atomique et qu’une cinquantaine de pays dans le monde
entretiennent avec lui des relations conflictuelles. Il ne peut
donc se permettre de subir une destruction et une
désorganisation complète de son armée, de son économie et de sa
population, et doit concevoir sa défense comme préventive.
La notion même de bouclier s’inscrit dans une logique
culturelle. Il est comme le rempart de la forteresse de Massada,
la kippa, le talith (châle à franges), le mur des lamentations,
à la fois symbole de civilisation, mais aussi obstacle (mur du
temple) à la malédiction divine. Le « bouclier est aussi celui
de la forteresse de Massada et de la laager mentality.
Protéger coûte que coûte une terre promise, offerte, prise par
la force, méritée et mises en valeur par le choix des armes
défensives. Bien que les spécialistes lui confèrent pléthore de
signification, la magen est le soleil, l’entremêlement de
la Trinité divine et de la trinité humaine. La tradition
rapporte que David, pourchassé par Saul, se réfugie dans une
grotte. Les soldats y entrèrent mais David se dissimula sous une
toile d’araignée (en forme d’étoile) qui le protégea. Cette
notion de bouclier se retrouve partout dans la société
israélienne, comme dans la devise du Shin Bet déjà citée [11].
Le principe d’interception : Missile ou laser
Dès 1945, les alliés comprennent que pour intercepter un V-2
(père du Scud), dont la vitesse dépasse de loin celle de
n’importe quel projectile classique, il faut le percuter avec un
engin du même type. Les premières études conduites par l’US Air
Force répondent aux caractéristiques suivantes : carburant
liquide, tête à fragmentation et vitesse supersonique.
En février 1957, le programme Nike Zeus, prévu contre des
missiles nucléaires et des bombardiers stratégiques, est conçu
dans cette optique, afin de réduire l’avance des Soviétiques,
qui possèdent plus de missiles. Pour la première fois, on couple
au sein d’un même système un BAMBI (Ballistic Missile Boost
Intercept) et un radar, afin d’avoir la possibilité de
détruire, depuis l’espace, un missile durant sa phase
ascensionnelle (boost phase). Les antimissiles sont même
décrétés cause nationale prioritaire à partir du 16 janvier 1958
par le secrétaire à la Défense Neil H. McElroy. Suivront
d’autres modèles d’antimissiles jusqu’en 1976.
Afin de stopper la prolifération des missiles et de leurs
parades, Nixon et Brejnev signent, le 26 mai 1972, le traité ABM
proscrivant tout antimissile couvrant l’intégralité d’un
territoire. Les deux Grands s’auto-limitent à la défense d’un
seul site à l’aide de 100 intercepteurs chacun. L’URSS choisit
Moscou et les USA les silos stratégiques de Grand Forks. Mais
les recherches dans chaque camp continuent. On se rend compte
que des antimissiles à têtes nucléaires sont inefficaces car la
déflagration paralyserait l’électronique au sol.
Le concept d’interception se modernise et s’étend à deux
types d’engins, les uns basés à terre et les autres dans
l’espace : des intercepteurs hit-to-kill avec un véhicule
tueur (EKV) et des systèmes lasers antimissiles et
antisatellites. Les systèmes d’alerte avancée au sol ou en
orbite prennent en compte l’évolutivité de la prolifération et
privilégient l’interception multicouches afin de pouvoir
détruire un missile durant n’importe quelle phases de son vol.
La meilleure solution reste l’interception à mi-course (au
moment où il perd de la vitesse avant d’en regagner en
descendant).
L’histoire des projets antimissiles aux USA et en Israël est
confuse et difficile à suivre, car elle porte sur une pléthore
de systèmes qui s’additionnent, s’annulent ou se complètent.
Cette profusion est imputable au souci politique de ménager les
entreprises créatrices des anciens boucliers, même s’ils sont
déclarés obsolètes, en conservant d’anciennes parades que l’on
ajoute aux nouvelles. Cette accumulation se justifie au plan
militaire car elle permet de multiplier les couches
interceptrices. Elle permet aussi de rentabiliser tous les
systèmes. Pour résumer, plus la menace est diffuse, faible et
mal définie, plus le programme antimissile afférent est
ambitieux et coûteux.
Ce tableau, non exhaustif, recense les divers systèmes
israéliens et états-uniens installés en Israël, que nous allons
évoquer :
Homa
Nom du système |
Principaux constructeurs |
Coût en R&D |
Portée en km |
Type |
Études |
Mise en service |
Cibles |
Pac 1 |
Raytheon, Tass, Rafael, Tadiran, Lockheed, IAI |
9,5 milliards de $ |
De 10 à 90 |
Anti-missile sol-air |
Années 70 |
1984 |
Missiles de théâtre |
Pac 2 |
Idem |
|
|
Anti-missile sol-air |
Années 80 |
1991 |
Théâtre et portée intermédiaire |
Pac 3 |
Idem |
7,5 milliards de $ |
De 15 à 20 |
Anti-missile sol-air |
Années 90 |
1998 |
Théâtre et portée intermédiaire |
Aegis |
|
|
|
Antimissile mer-air |
|
|
|
Arrow 1 |
Rafael, Tadiran, IAI (MLM, Elta) Boeing TRW
(Northrop), Elbit, Boeing, Rockwell, Electro-Optics
Industries, MBT Systems & Space Technology, Tass IMI,
Tamam, Ramta, Lockheed Martin et Raytheon |
158 millions de $ |
|
Anti-missile sol-air |
Années 80 |
1988 |
|
Arrow 2 |
Idem |
330 millions de $ |
|
Anti-missile sol-air |
|
1992 |
Théâtre et portée intermédiaire |
Arrow 3 |
Idem |
200 millions de $ |
|
Anti-missile sol-air |
Années 2000 |
|
|
Magic Wand et Iron Dome - Short Range Ballistic
Missile Defense (SRMBD)
Nom du système |
Principaux constructeurs |
Coût en R&D |
Portée en km |
Type |
Études |
Mise en service |
Cibles |
Nautilus/ airborne laser |
Northrop Grumman TRW, Rafael, Tadiran et Elta |
470 millions de $ |
De 0 à 40 |
Laser |
Années 2000 |
Années 2000 |
Roquettes |
Voûte de Fer Kipat HaBarzel |
Rafael |
811 millions de NIS ou 180 millions de $ |
De 40 à 70 |
Anti-missile sol-air |
Années 2000 |
2010 |
Roquettes |
Stunner/David Sling |
Raytheon/Rafael |
263 millions de $ |
De 40/70 à 250 |
Anti-missile |
Années 2000 |
2010 |
Tous usages |
Skyguard |
Northrop Grumman |
|
|
Laser |
Années 2000 |
|
|
Iron-Dome Wide Area Counter-RAM system |
Rafael, Elta |
|
De 0 à 70 km |
Anti-missile sol-air |
Années 2000 |
2010-2011 |
Roquettes courtes portées |
Thaad |
Lockheed |
|
150 km et plus |
|
|
2011 |
|
Navy theater wide defense |
|
|
200 km et plus |
|
|
2011 |
Missiles balistiques |
Vulcan- Phalanx Weapon Systems Centurion |
Raytheon |
25 millions de $ par unité |
|
Canon Gatling |
|
2005-2007 |
Roquettes |
Barak |
Rafael, IAI |
|
De 10 à 150 km |
Antimissile mer-air |
|
1991 |
Roquettes, missiles de théâtre et portée
intermédiaire |
Sniper Sensor-to-Shooter System
Nom du système |
Principaux constructeurs |
Coût en R&D |
Portée en km |
Type |
Études |
Mise en service |
Cibles |
Drone |
IAI |
|
Atmosphère |
|
|
|
Tous usages |
Airborne laser |
Boeing |
6.1 milliards de $ |
Atmosphère |
Laser |
Années 2000 |
2006 |
Missiles balistiques |
Antimissiles pour blindés
Nom du système |
Principaux constructeurs |
Coût en R&D |
Portée en km |
Type |
Études |
Mise en service |
Cibles |
Trophy |
Raphaël |
70 millions de $ |
|
Leurre |
Années 2000 |
2011 |
Missiles Antichars |
Quick Kill |
Raytheon |
|
|
Leurre |
Années 2000 |
2011 |
Missiles Antichars |
Coût
officiel de la défense antimissile israélo-américaine et
coût réel de la R&D entre 2002 et 2007
Source : United States of America, « The Missile Defense
Program, Fiscal Year 2003 Budget »,
Closed Hearing,
Unclassified Statement of Lieutenant General Ronald T.
Kadish, Missile Defense Agency Before the House
Appropriations Committee Defense Subcommittee, jeudi 28
février 2002
Budget alloué par année fiscale et
en millions de dollars
Les systèmes antimissiles par
véhicules tueurs
Source : United States of
America, Departement of Defense,
« Missile Defense Agency », The Missile Defense Program
2009-2010, p.11
(A
suivre…)
[1]
Hervé Couteau-Begarie, Traité de Stratégie, 2ème édition
(Economica, 1999), 1005 pages, p. 423.
[2]
« Speech
by Barack Obama dealing with nuclear issues », Réseau
Voltaire, 5 avril 2009.
[3]
« Par-delà la destruction mutuelle assurée : le rôle d’une
défense antimissile pour assurer la paix et la stabilité », par
Kim Holmes, in Politique étrangère, 4ème trimestre 2001,
p. 881.
[4]
The question of national defense, par Oskar Morgenstern (Random
House, 1959).
[5]
« L’obsession antimissile des USA », par Bernard Brodie, in
Le Monde Diplomatique, juillet 2007.
[6]
« Le bouclier antimissile ou le retour de l’invulnérabilité
américaine », in Armées d’Aujourd’hui, septembre 2007,
p.26.
[7]
Histoire de la droite israélienne, par Marius Schattner
(Edition Complexe, 1991), p.70.
[8]
La ligne Maginot, mythe et réalité, par Nicolas Ténèze
(Editions Lavauzelle, 2006), p. 288.
[9]
« Youval Neeman : Ma rencontre avec le ‘Ben-Gourion’ de la
Science en Israël », par Daniel Rouach, Israel Valley, 27
avril 2006.
[10]
Le choix d’un terme religieux chrétien pour désigner l’évènement
que les historiens décrivent comme « la destruction des juifs
d’Europe » vise à entretenir le sentiment de culpabilité des
Européens. Et, partant de là, à en faire les débiteurs d’Israël.
Ndlr.
[11]
Le service est issu du service de renseignement de la Haganah,
le Shaï, fondé le 9 mars 1949 par Ben-Gourion, incorporé dans
Tsahal sous le numéro 184.
Nicolas Ténèze,
Doctorant en histoire de l’Institut
d’études politiques de Toulouse. Sa thèse, financée en partie
par l’Institut des hautes études de la Défense Nationale
(IHEDN), porte sur la dissuasion conventionnelle et
non-conventionnelle israélienne.
Sommaire du
Réseau Voltaire
Les dernières
mises à jour
|