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Al Manar
Pots de vin et chantage à l'ONU pour la
création « d'Israël »
Leila Mazboudi
Photo: Al-Manar TV
Vendredi 21 mai 2010
Nouvelle révélation qui devrait
faire réfléchir sur les facteurs qui ont contribué à la création
de l’entité sioniste et la prise de position au sein de
l’organisation onusienne : C’est grâce aux pots de vins et au
chantage que l’usurpation de la Palestine a été décidée. Sur les
33 états des 46 membres qui formaient de l’Assemblée générale en
1947, nombreux sont les pays qui ont perçu des pots de vin afin
d’accorder leurs voix en faveur de la résolution onusienne 181
sur la partition de la Palestine.
Cette divulgation revient à un historien israélien, Benny
Morris, l’un des plus "sionisant" de ceux qui furent connus sous
l’appellation « les nouveaux historiens israéliens du
post-sionisme ». Elle est étayée dans son nouveau livre intitulé
« 1948 : l’histoire de la première guerre
arabo-israélienne » dans lequel il brosse l’histoire de l’entité
sioniste, minée par les mensonges et les fausses croyances. Son
approche même celle présentant les images les plus poignantes
contre des Palestiniens n’a rien d’un examen de conscience. Elle
vise surtout à justifier aux sionistes toutes leurs agressions,
au nom de la création de l'entité sioniste.
Quelques jours avant le vote, raconte Morris, les dirigeants du
mouvement sioniste étaient particulièrement perturbés. Après
avoir décompté les voix des votants, les résultats s’avéraient
être en défaveur de la création de l’entité sioniste.
C’est à ce moment que fut prise la décision de puiser dans le
machiavélisme : « à ce point là, l’un de ces dirigeants
sionistes jugea que les moyens propres de dissuasion n’étaient
plus suffisants, et qu’il fallait recourir aux moyens sombres,
dont les pots de vin et les autres pressions », écrit Morris,
signalant que « les considérations financières ont joué un
rôle considérable sur les représentants de pays d’Amérique du
sud, dont l’un d’entre eux perçut la somme de 70 mille dollars
en contre partie de son vote en faveur de la partition ».
L’historien israélien évoque le cas du Costa-Rica, prétendant
qu’il a touché le montant de 45 milles dollars, celui du
Guatemala dont le représentant faisait part d’un zèle quelque
peu exagéré selon Morris pour le sionisme et qui, « d’après les
documents des archives britanniques percevait des sommes de la
part de mouvements sionistes américains et était en relation
avec une juive ».
Un deuxième procédé tout aussi démoniaque fut également utilisé
pour la création « d’Israël », celui du chantage. Selon Morris,
il était exercé contre ceux qui refusèrent d’être corrompus:
ainsi le Libéria s’est vu menacé de ne plus pouvoir vendre son
caoutchouc.
Parmi les parties qui l’exercèrent, en général des hommes
d’affaires et d’influence sionistes, est mentionné un certain
Samuel Zamouraï dirigeant d’un syndicat américain (la société
des fruits unifiée) qui jouissait d’une grande influence dans
les Caraïbes.
Ces procédés ne sont certes pas une nouveauté pour le public
israélien. Ils ont été mentionnés par des historiens tels
Michaël Cohen et Tom Seguev, lequel avait écrit qu’à cette
époque, un budget d’un million de dollars a été assigné pour «
des opérations spéciales ».
Mais pourquoi Morris, selon lequel ils sont bel et bien
légitimes car « la création d’Israël était à l’ordre du jour… et
la fin justifie les moyens », les rappelle-t-il à un moment où
l’entité sioniste sonne plus que jamais la sonnette d’alarme sur
son existence.
« Un pot de vin est meilleur qu’une troisième guerre
mondiale que les Arabes menaçaient de déclencher si l’état
était proclamé », avait-il glissé durant son entretien avec le
Yediot Aharonot.
Les propos peuvent éventuellement suggérer, aux yeux du
bourreau, le contentieux présent avec l’Iran, la Syrie, le
Hezbollah et le Hamas.
Mais aux yeux des victimes, ils prouvent une fois de
plus l'ampleur de l'arnaque, via les instances internationales.
Droits d'auteur© 2006 Al-Manar. Tous droits Droits réservés
Publié le 22 mai 2010
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