Opinion
Streetpress.com,
Balme d'or des propagandistes
Jonathan Moadab
Vendredi 1er juin
2012
L’affaire René Balme a permis de voir
les “journalistes” de la pire espèce
pointer le bout de leur nez.
Dans un article publié sur le site Rue89,
où les pseudo-journalistes font leurs
classes (ainsi que peut le démontrer
leur dossier “Désintox 11 septembre”,
qui est un amoncellement de mensonges),
Ornella Guyet (dont
l’UPR a démontré les relations amicales
qu’elle entretien avec des services
étrangers) a dressé un sacré
portrait de René Balme, candidat Front
de Gauche. Je ne m’étendrai pas sur le
cas d’Ornella, parler de ses forfaits
est déjà suffisant. Il est simplement
important de noter que subir sa vindicte
est sans doute signe que l’on approche
de la vérité.
Un article paru sur Agoravox a déjà
remis quelques pendules à l’heure. Je ne
m’attarderai donc pas à débattre du cas
de René Balme. Car remettre en question
sa liberté de parole et sa liberté de
pensée, ça serait remettre en question
la Liberté elle-même. Voilà peut être un
raisonnement que l’étroit cerveau des
propagandistes ne peut pas saisir. Je
m’étonne d’ailleurs que ceux-là osent
d’ailleurs encore user de leurs ficelles
grossières (antisémitisme prétendu,
négationnisme… de quoi, on ne sait pas
vraiment) pour tenter de manipuler les
masses. Le pire, reste tout de même que
cela semble encore marcher chez
certains. Si les esprits faibles et sous
informés peuvent avoir quelques excuses
pour avoir commis la faute d’apporter
une once de crédibilité à ces tissus de
mensonge, ceux qui ont propagé l’affaire
doivent en répondre.
Streetpress.com fait partie de ces
sites internet qui ont propagé ces
calomnies. Mais non content du travail
déjà effectué par Marie-Anne Boutoleau,
ils n’ont pas pu s’empêcher d’enrichir
son propos à l’aide de
plusieurs leviers tout aussi obscènes et
trompeurs :
- Sa version du 11 septembre est
présentée de façon à ce qu’elle ne soit
pas crédible. La citation de René Balme
est pourtant totalement exacte, je ne
pourrais qu’y souscrire : « Les
attentats tels qu’on nous les raconte
sont quasi-impossibles. Autre chose
s’est passé ce jour-là avec un certain
nombre de complicités qui restent à
déterminer. » Toute personne ayant
sérieusement étudié le dossier
approuverait d’ailleurs certainement
cette déclaration.
- L’utilisation de Thierry Meyssan
comme épouvantail diabolique dont il est
impossible de reconnaître le moindre
apport positif : “René Balme ne
tarit d’ailleurs pas d’éloges sur
l’enquêteur, dont il s’est fait
dédicacer les ouvrages: « Il faut avoir
lu les thèses de
Meyssan pour comprendre le monde.
»”. Pourtant, Thierry Meyssan fût le
premier français à contester certaines
versions officielles du 11 septembre. Il
a montré suffisamment d’éléments
probants pour motiver d’autres
“chercheurs de vérités” désirant savoir
ce qu’il s’était réellement passé ce
jour là, mais aussi ce qui l’a précédé
et suivi. Mais en bon premier, il servit
d’exemple…
- En bon gardien de la mémoire de la
shoah, ils n’oublient pas de sortir
Robert Faurisson du chapeau, tout en en
profitant de cette autre figure
repoussoir pour mentionner Paul Eric
Blanrue, qui en plus écrit sur les Juifs
! On peut regretter l’utilisation de la
mémoire de millions d’innocents morts à
des fins aussi viles que l’amalgame et
la calomnie…
- Je développerai un dernier point,
la sous-partie “Rouge-Brun”, elle est
remarquable !
1) Ranger les noms cités dans une “case”
aisément identifiable par le lecteur
:
Ici, en l’occurence un vague “mouvance
antisémite”. Puis ils énumèrent des noms
de la manière suivante : “tribune
enflammée de Ginette Skandrani”,
“article délirant de
l’essayiste antisémite et
négationniste Israël Shamir”,
“Silvia Cattori qui a préfacé le livre
de Shamir” (ce qui est faux, mais ils ne
sont pas à un mensonge près). Cela
prépare mentalement le lecteur à un
effectuer un sentiment de rejet vis à
vis de ses individus. Ce sont les
“méchants” ! Attention, le “gentil” va
intervenir…
2) Convier
l’expert :
C’est là que Dominique Vidal entre en
jeu. Il parle, là encore, de “toute
petite mouvance qui est issue des
milieux autours de Roger Garaudy, Maria
Poumier, Israël Shamir, d’un traducteur
qui s’appelle Marcel Charbonnier auquel
s’est ajouté Gilad Atzmon“. Quel
culot a-t-il eu d’encore oser mentionner
ces noms après les 77 commentaires qui
ont suivi mon article “Si
Gilad Atzmon est antisémite, alors, je
le suis aussi” ! Car si vous perdez
du temps à lire cet article et ces
échanges, vous vous rendrez compte que
son analyse à propos de ce genre
d’individus (dont manifestement je fais
aussi parti puisque Gilad Atzmon reste
antisémite selon lui) est d’une
incohérence totale.
Bref, pour résumer, l’article de
Streetpress est une parfaite
illustration de l’article propagandiste
de base. L’auteur de l’article Robin
d’Angelo, ainsi que Johan Weisz-Myara
sont donc invités à expliquer et
justifier chacune des insinuations,
insultes ou attaques ad hominem dont
leur article fourmille.
Je pense que cette affaire n’est
finalement qu’un enfumage généralisé qui
vise à briser un homme, et à maintenir
la population dans l’ignorance.
Voilà pourquoi il était important de
le dénoncer. Le journaliste doit déjouer
les manipulations, pas les créer !
Jonathan Moadab,
journaliste indépendant.
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