on National Prayer Network *, 5
janvier 2010Eût l’Amérique une religion nationale,
laquelle serait-ce ? Nous avons été fondés par des chrétiens
déistes. Plus de 75 % d’entre nous se déclarent chrétiens encore
aujourd’hui. Mais je me demande ce qu’un Martien conclurait s’il
cherchait à deviner quelle est notre religion nationale en se
fondant sur les responsables officiels et sur les symboles
publics, ainsi que sur le discours que, seul, nous autorisons ?
A
San Francisco, ça n’est pas seulement les crèches, ni
même seulement les crucifix qui ont été détruits, cette année,
mais y compris les étoiles – un athée ayant porté plainte contre
elles au motif qu’il se serait agi de symboles chrétiens !
Pendant ce temps-là, le chef du personnel
de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, flanqué de deux rabbins,
réclamait un long bâton servant à ramasser les cerises pour
atteindre les bougies de l’énorme menora gouvernementale lors
d’une cérémonie d’allumage, au Capitole. A
Boca Raton, en Floride, l’installation d’une menora a été
autorisée dans la bibliothèque municipale, alors qu’une crèche
chrétienne y a été interdite. Cela nous rappelle cette décision
de la Cour Suprême américaine, en 1989, qui interdit
l’installation d’une crèche dans un tribunal de Pittsburgh, tout
en autorisant que l’on y laisse une menora de dix-huit pieds de
hauteur !
Aux Etats-Unis, les juifs représentent
1,3 % de la population (chiffre 2001). Mais ils détiennent le
nombre affolant de 43 sièges au Congrès ! Cela représente 8 % du
nombre total des législateurs de l’Amérique – ils sont donc six
fois plus représentés dans les corridors du Congrès que dans le
reste du pays. Le quotidien israélien Haaretz a dit très
franchement que les
responsables américains devraient être soumis à un examen de
leurs origines et de leur formation avant toute nomination.
La semaine dernière, notre Président [Barack Obama, ndt] a
augmenté de 225 milliards de dollars l’aide fédérale à Israël :
ainsi, l’année prochaine, nous autres contribuables ayant du mal
à joindre les deux bouts, nous allons refiler à ce petit pays de
merde tyrannique la somme gigantesque de 2 775 milliards de
dollars.
Sur ces entrefaites, la véritable position
chrétienne sur Israël – à savoir que l’héritage (par les juifs)
de la Terre Promise est conditionné par leur obéissance (à Dieu)
– est clairement énoncée dans l’Ancien Testament, mais l’Eglise
évangélique consensuelle est l’otage de positions
non-chrétiennes, sionistes, qui affirment que le peuple juif,
totalement intouchable, serait béni de Dieu, même quand il fait
pis que pendre. Seize
Palestiniens Chrétiens viennent de publier un document,
intitulé Kairos, afin de demander à leurs frères américains de
les soutenir. Ils préconisent l’imposition d’un boycott et de
sanctions économiques à Israël en raison de l’oppression exercée
par ce pays à l’encontre des Palestiniens. Mais quid de la
réponse que devrait apporter aux Palestiniens la majorité
soi-disant « chrétienne » en Amérique ? Des cacahuètes… En
réalité, l’Amérique a une identité juive écrasante. Ainsi, le
giga-pasteur John Hagee a créé l’association
Christians United for
Israël, qui a un représentant dans chacun des cinquante
Etats de la Fédération américaine. En mai dernier, tous les
Etats des Etats-Unis ont organisé simultanément chacun leur gala
afin d’honorer Israël !
Chaque année, les évangéliques donnent à
Israël plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Peut-être le lavage cerveau du citoyen
américain à propos d’Israël est-il lié aux près de deux cents
films consacrés à l’Holocauste produits chaque année par les
grands médias ? Les juifs dominent Hollywood et les grands
médias américains (comme s’en est récemment vanté
l’éditorialiste juif
Joel Stein dans le Los Angeles Times). Cela fait d’eux les
plus puissants producteurs de culture américaine. Les Américains
sont aussi incités à célébrer l’Holocauste
par seize (16) musées répartis dans l’ensemble des Etats-Unis,
dont un, énorme et financé par l’Etat fédéral, est situé sur le
National Mall, à Washington ; le site ouèbe de ce musée reçoit
25 millions de hits quotidiennement. Mais la suprématie juive
n’est pas un phénomène exclusivement américain ; les juifs sont
surreprésentés dans les arcanes du pouvoir dans la
quasi-totalité des pays.
Israël et les propagandistes juifs
cherchent à nous unir, tous, derrière une mise au ban mondial de
toute critique visant Israël, derrière une définition
abusivement gonflée du soi-disant « antisémitisme » et une
bureaucratie de « défense des droits de l’homme » pilotée depuis
Jérusalem. Beaucoup d’autres pays, en Europe, mais aussi
ailleurs, ont des citoyens bien plus conscients du suprématisme
juif que ne le sont généralement les Américains. Ainsi, en
Moldavie, la colère est tellement forte que près de deux-cents
citoyens, emmenés par un pope orthodoxe, ont dézingué une menora
géante qui avait été érigée sur une place publique, durant cette
période de Noël. L’Eglise orthodoxe moldave a publié
un communiqué reconnaissant le caractère déplaisant pris par
la protestation, mais déclarant, également : « nous pensons
d’autant plus inapproprié d’installer un symbole du culte juif
sur une place publique associée à l’histoire et à la foi
religieuse de notre peuple que la fête juive de Hanoukkah est
présentée par les ouvrages religieux juifs eux-mêmes comme « une
fête de bénédiction symbolisant la victoire [militaire, ndt] des
juifs sur des non-juifs [comprendre : le massacre de non-juifs
par des juifs, ndt]».
Mais il n’y a pas que l’Europe : une menora
installée en public a également été abattue lors d’une
manifestation de protestation à Buenos Aires (Argentine), lors
des fêtes juives de Hannoukkah. Les mots « L’Argentine est
catholique ! » ont été peints sur son piédestal. Un rabbin local
a déclaré ne pas penser que la population argentine serait
antisémite, poursuivant : « Il faut comprendre que nous vivons
dans un pays chrétiens, où les juifs représentent moins d’un
pourcent de la population ».
Cela est vrai, partout. Les juifs
représentent moins d’un ou deux pourcent(s) de la population de
la plupart des pays, ce que nonobstant, l’influence et le
pouvoir du suprématisme juif continue de croître. Cela est dû
dans une large mesure au fait que les nations gentilles et
chrétiennes ont peur (redoutant d’être diffamées
d’« antisémitisme » !) de prendre en considération le fait que
les suprématistes juifs ont un véritable agenda ethnique et
religieux consistant à saper la civilisation non-juive, en
particulier chrétienne – exactement de la même manière que les
chrétiens ont un agenda consistant, au contraire, à la diffuser.
La lutte spirituelle épique entre le Christ et les juifs dure
aujourd’hui depuis plus de deux millénaires.
En ignorant tout de ce combat, les
chrétiens américains trahissent leur nation.
traduit de l’anglais
(Etats-Unis) par Marcel Charbonnier
[* National Prayer Network, P.O. Box 828, Clackamas, OR
97015]