Résistance légitime
12/12
La résistance blesse 5 soldats
sionistes dans la région de Jénine
Un nouveau raid de l'armée sioniste
sur Jénine et le camp pour enlever des résistants
s'est mal terminé pour l'armée d'occupation : cinq
de ses soldats ont été blessés par les balles de la
résistance, dans le camp.
Un véhicule Hamer de l'occupation a été
touché par les résistants, près de Qabatiya. Un
autre véhicule s'est avancé pour sauver le premier,
mais les tirs de la résistance ont blessé le cinquième
soldat.
L'opération de résistance a été
revendiqué par les Alwiyat al-Nasir Salah Eddine,
branche armée des comités populaires de la résistance.
11/12
La résistance palestinienne
s'oppose à l'invasion du camp de Jénine
Lundi 11 décembre, les résistants
palestiniens se sont opposés à un raid de l'armée
d'occupation en faisant exploser des charges lors du
passage des véhicules.
Les voitures de colons
attaquées par les résistants
Des manifestants ont attaqué avec des
pierres les voitures de colons circulant sur la route
près de Taqu' et Harmala. Plusieurs colons ont été
blessés.
Les autorités de l'occupation ont
aussitôt fermé l'entrée du village Taqu' faisant
circuler de nombreuses patrouilles à l'entrée de
Harmala, interdisant à la population d'entrer ou de
sortir des villages.
Près du camp al-Arroub, au nord d'al-Khalil,
un autre convoi de colons a été attaqué par des
coktails molotov.
L'entrée du camp a été aussitôt
fermée par les soldats de l'occupation.
Les forces de l'occupation ont posé
des barbelés à l'entrée nord-ouest du village
al-Khadr, au sud de Bethlehem, ainsi qu'un grand
portail métallique, de quatre mètres de long et 2 mètres
de hauteur. La population du village a protesté
considérant que ces barbelés les empêchent de se
rendre à leurs terres et aux villages voisins.
8/12
Les résistants attaquent
Les résistants sont parvenus ce
matin à attaquer une patrouille de l'armée
sioniste en faisant exploser une charge dans la
ville de Nablus. C'est au cours d'un raid sioniste
sur la ville que les résistants ont attaqué la
patrouille.
10/12
Le Front Populaire de libération
de la Palestine refuse la proposition du
"CE" de l'OLP
Le FPLP a refusé la proposition du
"CE" de l'OLP demandant au président
palestinien à organiser des élections anticipées,
présidentielles et législatives, indiquant qu'il
s'agit d'une mesure très grave qui ne fait
qu'accentuer la crise de la situation palestinienne
intérieure, qui nuit aux intérêts nationaux, et a
refusé d'accorder au président Abbas de nouvelles prérogatives
sécuritaires.
Dr Rabah Mhanna, membre du bureau
politique du FPLP a déclaré que les élections vont
coûter extrêmement cher, et les gens ont faim, c'est
une dilapidation de l'argent public.
Il a insisté sur la nécessité de
former un gouvernement d'unité nationale sur la base
du document d'entente nationale, appelant à commencer
immédiatement les discussions avec la participation
de toutes les forces politiques et sociales.
Il a ajouté que l'échec est dû,
jusqu'à présent, au fait que les discussions ont été
bilatérales (Fateh et Hamas).
Concernant l'OLP, Rabah Mhanna a mis en
garde contre l'annulation des décisions prises au
Caire au sujet de la réforme de l'OLP, disant que
tout retard est délibéré de la part de parties qui
n'ont pas intérêt à activer l'OLP. Il a réclamé
l'activation du rôle des institutions de l'OLP disant
: "nous sommes contre que l'Autorité
palestinienne prenne les prérogatives de l'OLP, et
toute tentative d'activer le rôle de l'OLP de cette
manière et en ce moment peut être une façon de
contourner ce qui a été décidé au Caire".
10/12
Le premier ministre palestinien
en Iran, après la Syrie
Le premier ministre palestinien, M.
Haniyye, s'est rendu en Iran pour une visite de 4
jours, où il a rencontré les principaux dirigeants
du pays, qui l'ont assuré du soutien indefectible de
l'Iran au peuple palestinien et à sa résistance
contre l'Etat sioniste.
Isma'il Haniyye a déclaré que la résistance
palestinienne se poursuivra jusqu'à la victoire et
l'instauration des droits du peuple palestinien,
indiquant que l'unité du peuple palestinien est une
question essentielle pour faire échec aux plans
sionistes-américains qui ne cessent de vouloir
allumer le brasier de la guerre civile entre les
Palestiniens.
Il a déclaré au cours de sa rencontre
avec le président iranien, Ahmadinajad, que le
gouvernement palestinien élu est le fruit de la lutte
et du combat continu, du sang des martyrs de
l'Intifada au cours des années précédentes, et a
confirmé que le peuple palestinien poursuivra sa résistance
et ne reconnaîtra pas l'entité sioniste occupante,
qu'il souhaite annuler tous les accords injustes avec
les sionistes, visant à réaliser les buts et les
souhaits du peuple palestinien, qui sont l'indépendance
et la liberté.
Colonisation, judaïsation : épuration
ethnique
Al-Khalil : Centre Palestinien
d'information 10/12
Khirbet Qilqis : trois décennies
d'affrontement avec les colons
Lorsque les autorités de l'occupation
ont commencé leur projet colonial dans la province d'al-Khalil,
le plan était de former une ceinture de colonies
autour de la ville d'al-Khalil. La colonisation a
commencé par la création de points de colonisation,
et ces points se sont mis à s'étendre à la manière
d'un cancer jusqu'à recouvrir de larges superficies,
des milliers de dunums des terres de la ville.
Plusieurs de ces points de colonisation
ont été installés à l'intérieur même de la
ville, quatre, qui sont Beit Romanio, qui est en réalité
l'école Usama bin Munqidh, et Beit Hadassa, qui est
en réalité le bâtiment Dabuya, Telle Rumeida et
Beit Ibrahim Ivino, qui constitue l'extension
coloniale de ce qui s'appelle la route 60 de la
colonie Kiriat Arbaa et Kharsina, à l'est de la
colonie Hajay, au sud.
Hajay est la colonie-poignard qui est
plantée dans le flanc d'al-Khalil depuis 33 ans. Tous
ceux qui voulaient travailler leurs terres situées près
de cette colonie, qui sont les habitants de Khirbet
Qilqis, devaient payer un prix fort pour leur présence.
Ce qui signifie qu'ils s'approchaient des barbelés de
cette colonie, qu'ils devaient utiliser la route 60
qui relie la colonie au village. Plusieurs victimes
palestiniennes sont tombées à cause de leur présence
dans ce lieu, à cause des agressions incessantes des
colons.
Le 27 novembre dernier, la jeune Imane
Jibril Abu Turki, 20 ans, rentrait de son travail vers
sa maison à Khirbet Qisqis, en compagnie de son frère.
Un groupe de colons en voiture leur barrent le chemin
et obligent la jeune fille, sous la menace des armes,
à monter dans la voiture. Son frère réussit à
fuir, et la voiture s'est dirigée vers la colonie
Hajay.
La jeune fille fut libérée plus tard,
mais cette histoire montre clairement la menace que
vivent en permanence les Palestiniens, due à la présence
des colons.
Quant à l'enfant Muhammad Firas
al-Atrash, âgé à peine de 6 ans, il a été la
cible de plusieurs balles lancées par les colons.
L'une d'elle a touché le genou, et l'autre la tête.
L'enfant a été immédiatement hospitalisé. Cet
enfant n'était pas recherché par les soldats de
l'occupation, mais tout ce qu'il savait faire, était
de jouer devant la maison, qui est proche de la
colonie.
C'est le cas de Wurud Khodr Shabane, âgée
de 9 ans, qui a été sauvagement brutalisée par des
colons de Hajay.
Alors que les agressions des colons se
multiplient contre la population palestinienne, les
soldats de l'occupation font de même. C'est l'armée
de l'occupation qui a visé Rida Rajabi, 47 ans, frappée
et brutalisée, alors qu'elle se trouvait avec son
fils, Salih, qui a dû être hospitalisé.
Naqab : destruction de 5 maisons
arabs48.com
12/12
Tôt ce mardi matin, les bulldozers du
ministère de l'intérieur et de l'administration des
terres d'Israël, soutenus par une imposante force de
police, ont détruit 5 maisons dans le village non
reconnu de Um Mitnan, près de Um Qraynat, dans le
Naqab.
Cette campagne de destruction se déroule
après la destruction il y a quelques jours de 18
maisons, et le même jour de la visite du ministre de
l'intérieur dans la ville d Rahat, dans le Naqab, après
que son ministère ait déclaré qu'il a l'intention
de détruire 42000 maisons arabes.
Une des maisons détruite était habitée
par la famille al-Kashkhar, composée de nombreux
enfants, qui n'ont plus de toit, et une autre
appartenait à un jeune homme, Hamid Talib Ushaybe,
qui devait se marier bientôt.
Dans un communiqué, le conseil régional
des villages non reconnus a déclaré que "la
campagne de destruction a pour but de faire pression
sur les gens afin qu'ils aillent habiter dans le
village Um Qraynat, nouvellement reconnu."
Hussayn Rafay'a, président du conseil
régional, qui se trouvait dans le village, a déclaré
: "Israël prétend qu'il est victime du
terrorisme, mais ce qu'il a fait aujourd'hui est du
terrorisme d'Etat contre des citoyens sans défense,
qui habitent dans leur pays. Cette nouvelle campagne
alors que le ministre de l'intérieur se trouve à
Rahat signifie un cadeau aux Arabes du Naqab".
Les profanateurs sionistes de
la mosquée de Yafa sont légèrement condamnés
La Fondation al-Aqsa pour la rénovation
des lieux saints musulmans dans les régions occupées
en 1948 a affirmé sa crainte que la condamnation
allégée des profanateurs sionistes de la mosquée
Hassan Bek de Yafa soit un encouragement à
commettre des crimes de plus en plus graves envers
les musulmans.
Le colon Shimon ben Haim a été
condamné à neuf mois de prison seulement alors
qu'il avait jeté dans l'enceinte de la mosquée une
tête de porc enroulée dans une keffieh arabe où
avait été inscrite le nom du prohète de l'Islam.
Une autre profanatrice a été condamnée seulement
à deux mois de travaux d'intérêt public, alors
qu'elle a revendiqué son acte en toute fierté.
La fondation affirme : ce crime mérite
une peine plus importante, surtout que les
profanateurs avaient affirmé qu'ils allaient
poursuivre leurs actes.
ARIJ : refus de la version
actuelle des propositions de l'Assemblée générale
de l'ONU au sujet du mur sioniste
Quotidien al-Quds 8 décembre 2006
La cour internationale de
justice avait jugé illégale la
construction du mur sioniste, et l'assemblée générale
de l'ONU propose de définir les critères en
vue d'enregistrer les pertes dues à ce mur dans les
terres palestiniennes.
Or ARIJ (Institut d'Etudes appliquées)
conteste la proposition de l'AG de l'ONU la
considérant illégale et injuste car elle
neutralise la décision de la cour internationale de
justice, elle gnore les règles législatives
principales sur lesquelles la décision de la cour a
été bâtie. La proposition de l'AG de l'ONU limite
sa décision sur les terres isolées à l'ouest du
mur, enfermées entre le tracé du mur et la ligne
verte tracée en 1949, ce qui représente
555kms2 de la totalité de la superficie de la
Cisjordanie, soit 10%, sans prendre en compte les
pertes subies par les terres palestiniennes situées
à l'est du mur sioniste, y compris la zone qui se
trouve le long de la vallée du Jourdain, dont la
superficie est de 1664Kms2, soit 29,4% de la
superficie totale de la Cisjordanie ainsi que
d'autres terres arrachées auparavant par les Israéliens
pour ce qu'ils appelent les besoins sécuritaires,
comme les bases militaires.
Le rapport d'ARIJ précise que l'AG
de l'ONU ne précise pas la base adoptée pour définir
la propriété des terres, car Israël avait émis
une décision militaire, suite à son occupation de
la Cisjordanie et d'al-Quds orientale, de la bande
de Gaza, stoppant tout enregistrement des terres, ce
qui lui a permis de confisquer 2910KmS2 de la
Cisjordanie, la considérant comme terres de l'Etat.
Le rapport d'ARIJ précise que la proposition de
l'AG de l'ONU se comporte avec les pertes dues au
mur sioniste de façon individuelle, ce qui permet
à Israël de s'emparer des terres publiques. De même,
la proposition ne mentionne pas les conséquences
sociales, économiques, environnementales sur la
société palestinienne.
Prisonniers palestiniens et
arabes : libération immédiate des 11.000 détenus
Communiqué des Alwiya al-Nasir
Salah Eddine
La branche militaire des comités de la
résistance populaire a déclaré : Il est certain que
l'opération "Illusion dissipée" a prouvé
que la résistance palestinienne est capable
d'infiltrer, avec l'aide de Dieu, la sécurité de
l'ennemi sioniste et de lui porter des coups, en
tuant, blessant ses soldats et en capturant un autre.
La résistance est capable de le garder autant qu'il
le faut à cause de l'importance que représente cette
question pour des milliers de prisonniers qui
attendent avec espoir leur libération des prisons
sionistes.
Le communiqué poursuit : les déclarations
relatives au soldat capturé et les détails
concernant l'opération d'échange qui n'a pas mûri
ne peuvent que porter du tort au moral des familles
des prisonniers et des prisonniers eux-mêmes. Il
n'est pas autorisé à quiconque de parler du dossier
de ce soldat, qui se trouve entre les mains des
branches militaires des organisations qui ont mené
l'opération, qui snt les Alwiya al-Nasir, les
Brigades du martyr Izzidine al-Qassam et Jaysh
al-Islam.
Nous avons entendu ces derniers
temps des déclarations individuelles à propos de ce
soldat capturé, détaillant le processus de l'échange,
alors que nous avons insisté sur la nécessité de
garder le secret afin d'assurer la bonne marche de l'échange.
Nous promettons à nos prisonniers héroïques que ce
dossier sera traité pour servir nos prisonniers, hors
de toutes les crises politiques.
L'occupation interdit au ministre
palestinien aux affaires de prisonniers
de visiter les prisonniers de guerre
libanais.
Les trois prisonniers de guerre
libanais, enlevés par les forces sionistes cet été
au cours de la guerre d'agression ne peuvent être
visités par le ministre palestinien. C'est ce qu'a déclaré
le conseiller juridique de l'administration pénitentiaire
sioniste, car le ministre de la sécurité
"utilise ses prérogatives", qui sont
d'annuler les droits des prisonniers d'avoir une
assistance juridique d'avocats nommés par le ministre
palestinien.
Ces prisonniers enlevés sont Hassan
Sulayman, Muhammad Srour et Mahir Qurani.
Les Brigades d'al-Aqsa mettent en
garde contre la profanation et la destruction de la
mosquée al-Aqsa
7/12 palestine-info.info
Abu Qusay, porte-parole des Brigades
des martyrs d'al-Aqsa (Fateh) a mise en garde le
gouvernement sioniste de toucher à la mosquée
al-Aqsa, lui faisant porter toute la responsabilité
des actes de résistance qui pourraient en découler.
Il a demandé au peuple palestinien de
tenter par tous les moyens de se rendre à la mosquée
al-Aqsa, menacée de destruction et de judaïsation.
Il a appelé les Etats arabes et musulmans,
dirigeants, peuples et institutions, à se mobiliser
pour protéger les lieux saints, pour faire face aux
tentatives répétées et suivies des sionistes de
poursuivre le creusement de tunnels qui passent sous
la mosquée.
la député Jamila Shanti (Hamas) déclare
8/12
A l'occasion du 19ème anniversaire de
la formation du mouvement Hamas, la député Jamila
Shanti a déclaré : " ce que font les femmes de
Palestine, défiant et affrontant l'occupation
sioniste, constitue une nouvelle histoire pour le
monde entier", ajoutant que "les femmes de
la région nord de la bande de Gaza, en brisant le
blocus de Beit Hanoun, a porté un coup à l'image de
l'ennemi, qui a lui-même reconnus qu'il n'avait
jamais affronté un tel mouvement".
Ahmad Yousef, conseiller du premier
ministre palestinien
Dr. Ahmad yousef a déclaré le jeudi
7/12 que le gouvernement considérait que la question
de la trêve pour 5 ou 10 en contrepartie du retrait
sioniste des territoires occupés en 1967 et la résolution
des deux questions des prisonniers et des réfugiés
est une proposition que beaucoup de délégations
européennes commençait à étudier.
C'est suite à la proposition d'un
milliardaire israélien, consistant à
"donner" 100 millions de dollars au premier
ministre palestinien pour rencontrer Olmert, que dr.
Ahmad Youssef a fait cette déclaration, ajoutant :
par cette initiative, l'homme d'affaires sioniste
pense qu'il peut réaliser un règlement, mais notre
conception des événements, en tant qu'islamistes,
est très différente. Ce que réclame le gouvernement
palestinien est la fin de cette occupation, la libération
d'une dizaine de milliers de prisonniers et la résolution
de la question des réfugiés en appliquant le droit
au retour et la formation d'un Etat palestinien, et
toutes leurs propositins sont des ballons d'essai pour
la partie palestinienne".
Liban
10/12
Rassemblement historique dans la
capitale
Au cours du rassemblement historique du
10 décembre, 10 jours après le début du mouvement
de l'opposition contre le gouvernement illégitime
actuel, les manifestants ont affirmé les véritables
motivations qui les ont fait descendre dans la rue :
contre la tutelle américano-sioniste sur le Liban. Le
numéro 2 du Hizbullah a rappelé, de la tribune,
qu'on ne peut affirmer coopérer avec les Etats-Unis
(comme le fait Sanioura, premier ministre accroché à
son poste) et être pour l'indépendance du pays. Il
a, de plus, réclamé à Sanioura de donner ses ordres
pour que l'armée libanaise remette aux résistants
les armes confisquées par l'armée, suite à l'ordre
reçu par Sanioura, en pleine guerre contre l'attaque
israélienne de cet été.
Naïm Qassim a réaffirmé l'unité
confessionnelle et religieuse des forces de
l'opposition qui ont pour but de sauver le Liban
de la tutelle américaine.
Le nombre des tentes augmente dans
les places de la dignité
waad.org
Afin de faciliter aux protestataires
leur présence en continu dans la place, le nombre de
tentes installées dans les places de la dignité
augmente de jour en jour, ce qui indique la large adhésion
de larges couches de la population libanaise aux
revendications de l'opposition. Opposition jugée par
l'équipe au pouvoir et leurs amis américain, français
et arabes comme une "manoeuvre iranienne et
syrienne".
C'est au cours de ce rassemblement
historique que la population du Liban commence à
faire connaissance, eh oui, il a fallu une telle expérience
pour les différentes régions se retrouvent, pour que
les gens venus du nord rencontrent ceux de la Beqaa ,
que les gens du Sud rencontrent ceux de la montagne.
Protestations des habitants de
Nabatiyye contre la visite de l'ambassadeur américain
Le 7/12, al-Akhbar
Les élèves, étudiants, jeunes, tous
les habitants de la ville de Nabatiyye, au sud du
Liban, manifestent dans les rues pour protester contre
l'annonce de l'arrivée de Feltman, l'ambassadeur américain
responsable du climat de crise dans le pays.
Les élèves se sont équipés de quoi
lancer sur le cortège de l'ambassadeur, surtout en
cette période où il est clair que c'est
l'ambassadeur américain qui gouverne à la place du
gouvernement libanais. Les manifestants ont considéré
qu'il s'agit d'une provocation. Les forces de la sécurité
intérieure et l'armée libanaise essaient de
maintenir l'ordre.
Lorsque les habitants de la région ont
appris que Feltman allait arriver, prétendant suivre
les opérations de déminage, la population a coupé
la route entre Adshit et Qsaybe, armée d'oeufs et de
bâtons, et scandant des slogans contre l'intervention
américaine dans les affaires libanaises. Les
manifestants ont réclamé la chute du gouvernement
illégal actuel. Le maire Jamal Hayek a déclaré
"refuser recevoir l'ambassadeur américain sur
une terre qui a subi la destruction programmée par
les Israéliens, qui ont semé les bombes à
fragmentations de fabrication américaine".
Manfiya Salih, une des manifestantes, a
refusé la présence de l'ambassadeur américain dans
le sud, qu'elle considère comme une violation de la
terre du sud, "où nous perdu 1400 martyrs au
cours de l'agression israélienne menée par des armes
américaines et au nom de la démcratie. Les martyrs
continuent à tomber jusqu'à présent à cause des
bombes à fragmentation. Que Feltman s'en aille et
qu'il nous laisse vivre en paix".
Pur Hamze Naser, 12 ans, Feltman est le
responsable de la guerre israélenne contre le Liban,
il est le responsable de la mort de nombreux enfants
à cause des fusées de son Etat".
Un nouveau terme politique :
fatfatiya
al-Akhbar, 7/12/06
Un nouveau terme politique a été
introduit à partir du Liban, c'est le fatfatiya, qui
signifie "une attitude qui n'exige aucun
engagement envers des principes, une attitude qui se
modèle selon les intérêts de la situation politique
de Ahmad Fatfat."
C'est une idéologie qui renferme de
nombreuses contradictions : elle proclame la démocratie
et le libéralisme d'une part et cherche d'autre part
le soutien des alliés de Ben Laden, dans le nord du
Liban. Elle souhaite appuyer le wahhabisme saoudite,
parle au nom de la "souveraineté" et de
"l'indépendance" et alors qu'elle avait
pieusement représenté les intérêts syriens,; elle
se place entre les mains des maîtres étrangers de
Sanioura. L'idéologie fatfatiya considère que le
meilleur moyen de combattre l'occupation est d'inviter
les soldats de l'occupation à une tasse de thé.
Beaucoup considèrent que la fatfatiya est un phénomène
libanais, mais nous remarquons son extention à présent
au Moyen-Orient et ailleurs.
Les réactions contre la fatfatiya récemment
exprimées dans les manifestations de Beyrouth peuvent
se comprendre en tant que ressentiment contre
plusieurs politiciens du genre Husni Mubarak, Abu
Mazen, Sanioura, que le public arabe considère comme
de simples outils entre les mains des forces
impérialistes.
Ajoutons un autre trait de la fatfatiya
: croire que les Libanais et les Arabes plus généralement
ne lisent pas l'anglais : ses déclarations à la
presse canadienne et américaine où il annonce la
formation d'une milice gouvernementale (les FSI)
soutenue par les Etats-Unis, la France et les Emirats
arabes unis sont largement commentées et l'accusent
de vouloir fomenter des troubles confessionnels.
Dans Ad-Diyar du 7/12
Yasser Al-Hariri écrit : c'est parce
que le projet américain est en difficulté en Irak,
en Afghanistan, en Palestine, qu'ils veulent lancer
une nouvelle campagne à partir du Liban.
Certains pays arabes sont prêts à
faire intervenir des forces internationales pour
soutenir le gouvernement de Sanioura, Sanioura lui-même
souhaite internationaliser la situation interne,
soutenu en cela par Geagea et Jumblatt. Le projet américain
consiste à créer un Etat fédéral, comme en Irak.
Mais un responsable de l'opposition a affirmé que
"le projet de l'Etat fédéral n'aura aucune
chance de passer, car nous le combattrns même s'il
est défend par 30.000 soldats étrangers. Nous ne
permettrons pas qu'un projet sioniste revienne au
Liban par la porte américaine ou arabe".
Le responsable de l'opposition avoue :
le courant al-Mustaqbal (Saad Hariri) fait une grossière
erreur car il a été entraîné dans des lieux étrangers
à lui, étrangers à son histoire et à ses liens. Il
ne pourra pas facilement s'en sortir, il est devenue
le "cheval de troie" utilisé pour susciter
la guerre confessionnelle interne. Samir Geagea (FL,
responsable des massacres de Sabra et Chatila en 1982)
ne veut que la présidence de la république.