Résistance légitime
3/12/06
Déclaration de presse du porte-parole du Hamas,
Fawzi Barhum
Le mouvement de la résistance islamique, Hamas, affirme
que l'accalmie qui avait été acceptée par les
Palestiniens inclut la bande de Gaza et la Cisjordanie,
et non seulement la bande de Gaza, laissant la
Cisjordanie comme un terrain ouvert pour l'ennemi
sioniste.
Il avait été décidé de cesser le lancement des fusées
à partir de la bande de Gaza en contrepartie de la
cessation de l'agression sioniste contre notre peuple,
qu'il soit en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza, la
cessation des arrestations collectives, des assassinats
et des invasions, ce qui signifie que les forces de
l'occupation n'ont pas respecté l'accalmie...
Par conséquent, l'occupation sioniste porte l'entière
responsabilité de l'échec de cette accalmie.
Il aurait été préférable qu'il respecte le choix démocratique
palestinien
Le ministre palestinien des affaires extérieures
dénonce les déclarations de Solana
4/12
Le communiqué du ministère palestinien répond à
Solana, représentant de la politique extérieure de
l'Union européenne, qui avait déclaré que le Hamas a
perdu l'occasion pour la levée du blocus, considérant
que ces déclarations sont une intervention dans les
affaires palestiniennes internes, et qu'il aurait mieux
fallu que le représentant de la politique extérieure
européenne appelle au respect du choix démocratique
palestinien et de faire lever immédiatement le blocus
imposé contre le peuple palestinien".
L'épuration ethnique en cours :
17 maisons démolies dans le Naqab
6/12/06
Le ministre sioniste de l'intérieur a déclaré que son
ministère était prêt à détruire plus de 42.000 dans
les villages que l'Etat sioniste ne reconnaît pas dans
la région du Naqab, maisons qui appartiennent aux
Palestiniens, considérés citoyens de l'Etat, sous prétexte
que ces maisons n'ont pas été autorisées. C'est au
cours d'une session du parlement sioniste, la Knesset,
que ces déclarations ont été faites, lors d'une
discussion sur le projet de judaïsation de la région
sud du pays.
Le conseil régional des villages non-reconnus a commenté
: il s'agit tout simplement de la destruction d'une société
dans son ensemble, le ministre ne peut ignorer
l'histoire et la situation actuelle" disant que les
habitants de ces villages sont là avant même la création
de l'Etat sioniste.
Quelques heures après les déclarations du ministre
sioniste, les autorités ont détruit 17 maisons dans le
village Tawil et a agressé quatre jeunes gens et un
vieillard.
Les Palestiniens de la ville de Ramleh
protestent
5/12/06
Des centaines de Palestiniens ont manifesté lundi 4
devant la municipalité sioniste de la ville de Ramleh,
protestant contre les déclarations racistes du maire.
Les manifestants ont exprimé leur colère contre le
maire qui avait déclaré que les Palestiniens, qui
vivent dans la ville avant même la création de l'Etat
sioniste en 48, de s'en aller ou de changer de religion.
Le député Jamal Zahalka, président du bloc du
Rassemblement National Démocratique, a affirmé :
"les Arabes sont à Ramleh, il y étaient et ils
resteront, et si cela ne plaît pas au maire de la
ville, qu'il s'en aille".
"Les habitants arabes de Ramleh sont les habitants
d'origine, ils sont les maîtres du pays, ils sont des
citoyens et ils ne sont pas des sujets de Lavi (le
maire).
"Le problème n'est pas dans les déclarations de
Lavi, mais dans la politique raciste contre les citoyens
arabes".
La ville d'al-Quds menacée par l'épuration
ethnique
42 maisons détruites dans la région d'al-Quds depuis
le début de l'année 2006
6/12/06
Une fois encore, la même scène se répète. Le mardi
5, une imposante force sioniste composée de policiers
et de garde-frontières, accompagnés de chiens et de
bulldozers dépendant de la municipalité d'al-Quds,
s'est dirigée vers les quartiers At-Tor et Ras al-Amoud
dans la ville d'al-Quds pour détruire deux maisons,
sous prétexte qu'elles n'ont pas été autorisées. Il
s'agit cette fois de la maison de Ghadir Abu Ghalia, où
habite une famille avec quatre enfants, âgés de 1 à 8
ans. "Nous avons été surpris tôt le matin par
l'arrivée de cette force policière importante. Ils
nous ont donné 15 mn pour quitter la maison, les
enfants dormaient, ils ont menacé de détruire la
maison sur nos têtes.
Dans le quartier Ras al-Amoud, c'est une autre maison
d'une superficie de 180 m2 qui a été détruite.
Le centre d'al-Quds a déclaré que les maisons détruites
dès le début de l'année est de 42.
Sheikh Tamimi lance un appel : un massacre
civilisationnel est en cours
3/12
Sheikh Tayseer Tamimi, juge suprême de Palestine a mis
en garde contre les conséquences des activités de la
municipalité sioniste de la ville sainte et des autres
institutions sionistes qui tentent d'engloutir les
traits arabes et musulmans de la ville.
Il a indiqué que les autorités de l'occupation mènent
une campagne médiatique appelant les colons à visiter
les lieux qui entourent la mosquée al-Aqsa, pour mener
des activités musicales, théâtrales et des jeux
autour de la mosquée. Selon les appels parus dans les médias
sionistes, les lieux arabes et musulmans ont été dénommés
par des noms juifs pour attirer les colons.
Pour Sheikh Tamimi, ces mesures visent à accentuer la
présence juive dans la vieille ville d'al-Quds
"dans le but de créer un déséquilibre démographique
en faveur des Juifs, et de judaïser le lieu, alors
qu'au même moment, les Palestiniens de la ville d'al-Quds
et des environs sont interdits d'y entrer et de prier
dans ses mosquées".
La judaïsation n'est qu'une forme masquée de l'épuration
ethnique que les sionistes mènent en Palestine depuis
l'arrivée des colons au début du siècle dernier.
Invasions
Campagne d'arrestations à l'ouest de Jénine
6/12
A l'aube du 6/12, l'armée sioniste a envahi le village
de Kfardan, à l'ouest de la ville de Jénine, et a
entrepris une campagne d'arrestations parmi les membres
des familles des résistants recherchés dans le
village. Plus de 45 personnes ont été ainsi enlevées,
parmi lesquelles se trouvent des vieillards.
Une importante force militaire a participé à l'enlèvement,
selon les témoins. Les soldats ont fouillé et saccagé
les maisons des familles des résistants du Hamas, du
Jihad islamique et du Fateh.
Parmi les personnes arrêtées, trois frères Maher
Tahseen Abed, 33 ans, Muhammad 35 ans et Fawar 32 ans,
tous les trois enseignent. Ahmad Ziyad Naddaf, 18 ans,
Bilal Mustafa Abdel Latif, 17 ans sont proches du Jihad
islamique, le père du résistant recherché Ala'
Mas'oud, le père du résistant Khalid Ashour et ses
deux enfants ainsi que
Muhammad Wasif Salah, 26 ans et plusieurs paysans, dont
les frères Samer (16 ans), Khayri (17 ans) et Nashid
(18 ans) Abul Hayja.
Prisonniers palestiniens et arabes dans les geôles
sionistes
Exigeons leur libération immédiate
Nadi al-Asir al-Filistini
Rapport du 6 et 5/12
4/12/06
Le ministre palestinien aux affaires des prisonniers a dévoilé
quelques détails relatifs à l'échange de prisonniers
prévu entre Israël et les organisations palestiniennes
qui détiennent un soldat israélien.
Le ministre Wasfi Qubbaha a déclaré que l'échange
n'inclut pas les ministres et les députés enlevés,
insistant sur la nécessité de les libérer immédiatement.
Selon le ministre, qui a rencontré les familles des
prisonniers dans une rencontre organisée par Nadi
al-Asir al-Filistini à Bethlehem, a déclaré que 400
prisonniers seront libérés simultanément avec la
remise du soldat israélien, et ensuite, 400 autres
seraient libérés. Au cours de la trisième étape,
seraient libérés des prisonniers lourdement condamnés,
mais les critères de ces condamnations n'ont pas été
fixés.
Qubbaha a précisé que les prisonnières, les mineurs,
les malades, les prisonniers âgés et quelques
dirigeants du peuple palestinien seraient libérés,
comme Marwan Barghouty et Ahmad Saadat, et il y a
promesse d'amélioration des conditions de détention
dans les prisons israéliennes.
Rapports Nadi al-Asir al-Filistini
5/12
Les menaces de viol des mineurs palestiniens : un moyen
infâme pour arracher les aveux
Le prisonnier mineur, Diya' Eddine Mahdi al-Bistami, de
Nablus, a témoigné sous serment à l'avocat de Nadi
al-asir avoir été torturé lors de son arrestation et
interrogatoire par les services de renseignements israéliens,
il a été menacé de viol par les instructeurs,
l'obligeant ainsi à signer de faux aveux, écrits en hébreu,
langue qu'il ne connaît pas.
Diya' Eddine a 15 ans, il a été arrêté le 12 octobre
2006 alors qu'il se trouvait dans la maison de son
grand-père. Les soldats ont investi la maison et l'ont
enlevé, les yeux bandés et les mains menottées, vers
le centre de détention de Huwwara, puis à la caserne
de Salem.
Il déclare : j'ai passé trois jours dans la caserne
militaire de Salem, je me trouvais avec 8 autres détenus,
dans la même cellule, nous dormions collés les uns aux
autres, jétais le seul mineur. Puis ils m'ont emmené
à Petah Tikva.
A propos de la torture, il dit : j'ai passé 25 jours à
Petah Tikva où j'ai été sauvagement torturé par
trois instructeurs, pendant deux semaines, sept heures
par jour. Il a déclaré : ils m'ont menacé en me
frappant durement, ils me disaient qu'ils allaient me
garder 7 ans en prisons, qu'ils me
"casseraient", ils me donnaient des gifles et
des coups sur tout le corps. Au cours des
interrogatoires, ils me menaçaient de viol par différents
moyens, et à cause de tout cela, j'ai été malade, ils
m'ont amené un médecin. Mais j'ai été obligé de
signer des aveux sous la menace, j'ai signé au bas de
documents écrits en hébreu, que je ne comprenais pas.
A Petah Tikva, je dormais sur le sol, qui est très
froid, ils ont installé un ventilateur pour faire de
l'air froid, les couvertures sont très sales. Je n'ai
pu me laver avant trois jours de détention.
L'enfant prisonnier se trouve actuellement dans la
prison Asharon, attendant son procès.
4/12/06
L'avocat de Nadi al-asir, Hanane al-Khatib, a rencontré
le 1er décembre la prisonnière Nahid Walid Ghazi
Shafi'i, de Fari'a/Toubas, 32 ans, détenue depuis
le 11/11/2006. Nahid a déclaré que l'armée sioniste
l'a arrêtée au barrage de Huwwara, lors de son retour
de Ramallah vers sa maison à Toubas, à la tombée de
la nuit. Les soldats l'ont fait descendre de voiture et
se sont mis à lui crier qu'elle est
"terroriste". Ils lui ont attaché les mains,
bandé les yeux et l'ont immédiatement emmenée au
campement militaire où elle est restée jusqu'à
minuit. L'armée sioniste l'a laissée en plein air,
dans le froid, avant d'être transférée à la prison
d'Asharon pour un seul jour, puis au centre
d'interrogatoire al-Jalameh, où elle est restée enfermée
pendant 15 jours.
Nahid a expliqué que dans le centre de détention, elle
dormait sur le sol de la cellule, avec peu de
couvertures, alors qu'il faisait extrêmement froid. La
cellule dans laquelle elle se trouvait n'avait pas de
fenêtres.
Plusieurs prisonniers empoisonnés dans le centre
d'interrogatoire al-Moskobiyya
Le prisonnier Fathi Shafiq Abu Rahme, de la ville d'Ariha,
a déclaré à l'avocat de Nadi al-asir, Ma'mun
Al-Hashim que plusieurs prisonniers ont été empoisonnés
il y a deux jours après qu'ils aient reçu des aliments
avariés de la part de l'administration pénitentiaire.
Les prisonniers ont été pris par de violents maux
d'estomac et des diarrhées. Les prisonniers se sont
plaints à la direction qui n'a pas tenu compte de leurs
plaintes. La police a refusé de transporter les
prisonniers atteints au centre de soins. Plusieurs cas
d'empoisonnement ont été enregistrés dans ce centre
de détention, le dernier étant celui du 8/10/2005.
Les prisonniers du centre de Huwwara craignent la peste
Le centre de détention de Huwwara, lieu de détention
de 69 Palestiniens, vit une situation absolument
catastrophique sur le plan humain. Lors de sa visite le
28 novembre, l'avocat de Nadi al-asir a ainsi décrit la
situation : quantité de besoins ne sont pas assurés,
il n'y a plus de produits de toilette pour les
prisonniers, plus de couvertures. Les prisonniers ont
expliqué à l'avocat que les repas sont extrêmement
maigres, que l'eau chaude reste rare. Mais les
prisonniers ont surtout insisté sur la présence de
rats en grand nombre dans le centre de détention,
disant que ces rats rongent leurs affaires personnelles,
et ils craignent la propagation de la peste à l'intérieur
du centre de Huwwara. Les prisonniers ont protesté
contre la direction de la prison qui refuse de traiter
le problème avec sérieux.
D'autre part, l'avocat Adnane Khodr a déclaré le 4/12,
que les prisonniers de Huwwara ont engagé une grève de
la faim partielle, dans un premier temps, réclamant
l'amélioration des conditions de détention.
Nadi al-Asir : communiqué de presse
2/12/2006
Les autorités de l'occupation arrêtent 98 Palestiniens
dans la province de Bethlehem au cours du mois de
novembre
Les autorités de l'occupation ont intensifié les opérations
d'enlèvement de Palestiniens au cours du mois de
novembre. 98 citoyens ont été arrêtés au cours des
invasions et des raids, où les forces de l'occupation
ont utlisé des blindés et des chiens, ont investi les
maisons en saccageant les biens et suscitant la panique.
C'est au cours du mois de novembre que les arrestations
furent les plus nombreuses. Le nombre de détenus de la
province de Bethlehem est de 1200, répartis sur
plusieurs prisons et centres de détention.
Abdallah Zaghari, directeur de Nadi al-asir, réclame la
protection internationale des prisonniers palestiniens
et lance un appel pour permettre aux prisonniers d'être
soignés, notamment ceux qui ont été blessés par les
balles israéliennes, rappelant le cas du prisonnier
Muhammad Bashir de Beit Jala, qui a été touché par
les balles des soldats lors de son enlèvement le 3
novembre dernier. Il avait été enlevé de l'ambulance
qui le transportait pour l'emmener à l'hôpital. Le
prisonnier se trouve actuellement dans l'hôpital de la
prison de Ramleh.
Appel à inclure dans l'opération d'échanges les
prisonniers d'al-Quds et des territoires de 48
Dans une lettre adressée au président palestinien
Mahmoud Abbas, au premier ministre Isma'il Haniyye, à
Sayyid Nasrullah, secrétaire général du Hizbullah et
aux organisations palestiniennes, les prisonnières des
territoires occupées en 48 réclament que les
prisonniers palestiniens originaires de cette partie de
la Palestine et d'al-Quds soient inclus dans toute opération
d'échange.
"Nous sommes vos soeurs, vos filles, prisonnières
palestiniennes des régions occupées en 48, nous
portons des cartes d'identité "israélienne"
et nous nous adressons à vous espérant que vous
tournerez votre attention vers notre cause, en la
prenant en considération. Nous vous demandons de ne pas
nous oublier, nous faisons appel à votre conscience et
à votre détermination, pour nous inclure dans toute opération
d'échange. Nous sommes détenues à cause de notre
combat pour notre chère patrie la Palestine, pour avoir
accompli notre devoir sacré en résistant à
l'occupation sioniste. Nous vivons anxieuses depuis que
nous avons appris que les autorités carcérales ont
l'intention de nous transférer dans la prison de
Ramleh, pour nous enfermer avec les prisonnières israéliennes
civiles, afin d'être isolées de tout contact avec les
prisonnières palestiniennes.
Moribonds sont les accords d'Oslo
Dans un article paru sur le site
Dr. Muhammad Abu Surdana écrit que la
revendication nationale est : le rejet des accords
d'Oslo et de tous les accords qui en sont issus
(extraits)
"Cela ne fera aucun mal au peuple palestinien !
Qu'avons-nous eu avec ces accords sinon le
malheur et les grandes difficultés !...
Lorsqu'un gouvernement légal et élu démocratiquement
est arrivé, cela n'a pas plus à ceux qui réclament la
démcratie, et la plupart des Etats européens et ceux
qui les suivent ont commencé à combattre ce
gouvernement et à l'empêcher d'agir au niveau
diplomatique, à imposer un blocus financier et
politique, en donnant à Israël le feu vert pour faire
ce qu'il veut du peuple palestinien, qu'il essaie tous
les moyens pour faire tomber ce gouvernement, et enfin
l'arrestation des membres du conseil législatif et des
ministres et responsables du gouvernement. Et lorsqu'ils
se sont aperçus que cela n'a servi à rien, ils ont
utilisé certains esprits malades de notre propre peuple
pour allumer les feux de la guerre civile, ces derniers
ont incendié les ministères et les bâtiments publics
et privés... Tout cela pour faire pression sur le
gouvernement afin qu'il accepte et reconnaisse Israël
et de cesser la résistance qu'ils ont nommée violence
!!
Ils ont échoué une fois encore surtout lorsque les
dignes de ce pays sont accourus pour mettre en place le
document national autour duquel les discussions ont porté
pour arriver à "l'entente nationale" qui n'a
pas plus à l'ennemi, ni à l'Europe ni à quelques
sionisants de notre peuple, qui ont essayé de détruire
cet accord et qui poursuivent leurs efforts dans ce
sens.... mais aussi parce que le peuple
palestinien est conscient , et qu'il possède une
boussole politique qui lui indique comment se diriger...
La question importante est : que faire actuellement ?
Quel est le pas nécessaire que nous devons prendre
actuellement et pourquoi ?...
Est-ce que le fait de rendre les accords d'Oslo et ce
qui s'en est suivi illégitimes et l'annulation de
l'Autorité palestinienne sont des mesures
indispensables ?
La nécessité de le faire s'appuie sur plusieurs données
:
1 - Leurs conséquences néfastes sont nombreuses, il a
été planifié qu'ils aient le caractère d'une légalité
internationale, pour obliger les groupes palestiniens à
jeter les armes, car il s'agirait d'une violence
injustifiée, et reconnaître Israël et toutes les décisions
internationales qui suivront qui appuieront la présence
de l'Etat sioniste sans qu'il y ait reconnaissance du
droit du peuple palestinien.
2 - Les accords d'Oslo ont été essayé pendant une
dizaine d'années, ils n'ont apporté que la corruption
et les corrompus...
3 - Les accords d'Oslo sont responsables de cette
division et de la lutte interne palestinienne, et
notamment entre les deux principaux groupes,..
4 - Il s'agit d'une revendication nationale, populaire réelle.
Malgré l'absence de l'Autorité palestinienne lors de
la première Intifada, la sécurité des individus était
assurée.
5 - La situation actuelle est une occasion propice pour
annuler les accords d'Oslo, car leurs failles ont été
montrées, de plus, leur annulation n'aura aucune conséquence,
puisque la communauté internationale nous combat déjà
et nous encercle, elle s'est alignée dans le camp de
l'ennemi. Que fera-t-elle de plus pour nous
"punir" ?
6 - C'est l'occasion pour les frères dans l'OLP de
rejeter les accords d'Oslo et de leurs conséquences, et
notamment pour les frères dignes du Fateh, celle de révolution,
afin que tous reviennent vers le lieu de la fierté et
de la dignité, car les accords d'Oslo ne sont pas un
projet national comme il a été dit.
.. Nous mettons la communauté internationale devant ses
responsabilités, en réclamant l'établissement d'un
Etat palestinien entièrement souverain sur les frontières
de 67, avec une trêve de 10 à 20 ans, au cours de
laquelle nous pouvons calmer les esprits et étudier la
solution définitive, sinon, la résistance se poursuit
tant qu'elle peut se poursuivre.
Celui qui dit que ce sera un prétexte pour le retour à
l'occupation est dans l'illusion car Israël n'est pas
sorti pour pouvoir revenir et occuper, mais il envahit.
Est-ce que les invasions ont cessé un jour ? ... Nous
avons accordé à la communauté internationale une
grande occasion pour essayer la solution pacifique, de
leur point de vue, mais ce fut un échec cuisant, car
les bases de cette prétendue paix n'existent pas. Nous
nous rappelons tous la phrase du président disparu,
Arafat, qui a déclaré à l'ONU : "Ne faites pas
tomber la branche d'olivier de ma main", ils l'ont
fait tomber et l'ont coupée en mille morceaux, et
non seulement les troncs des oliviers de la Palestine
mais aussi les corps des enfants, des jeunes et des
femmes de la Palestine. Le moins qu'on puisse faire est
de nous défaire de ces accords humiliants, à cause de
la résistance et de la lutte de ce peuple..
Liban
Et la mobilisation de l'opposition se poursuit malgré
les tentatives internationales et officielles
arabes de susciter la guerre civile. Un martyr est tombé,
assassiné par des milices qui agissent pour le compte
du gouvernement. Dans les différentes régions du
Liban, des bandes armées et excitées empêchent les
convois de l'opposition de se diriger vers Beyrouth,
lieu du rassemblement. Le pouvoir parle de
"tentative de coup d'Etat en faveur de l'Iran et de
la Syrie", alors que l'opposition déclare
clairement qu'elle cherche à débarrasser le pays de la
mainmise américaine, via l'ambassadeur Feltman qui
donne ses ordres à Sanioura et aux autres, et la
mainmise française, via l'ambassadeur français qui
donne également ses ordres et sème les germes de la
guerre civile.
Fatfat : un ministre extrêmement dangereux
Al-Akhbar
Non satisfait d'avoir conseillé aux officiers de l'armée
libanaise dans la caserne de Marjeyoun d'accueillir les
soldats sionistes à l'intérieur de la caserne lors de
la guerre israélienne cet été, contre le Liban (où
après cet accueil, les soldats de l'armée libanaise
furent massacrés alors qu'ils se dirigeaient vers le
nord), le ministre Fatfat avoue que les puissances
internationales qui appuient le gouvernement illégal
libanais fournissent une aide importante aux forces de
la sécurité interne dans le but de s'opposer aux
forces du Hizbullah. Donc, il n'est plus question de
forces de sécurité au service de l'ensemble des
Libanais, mais au service des forces pro-américaines et
pro-françaises du Liban. C'est Fatfat qui l'a déclaré
à une revue canadienne : il est prévu que les forces
de la sécurité interieure arrivent au nombre de 24.000
éléments pour en faire une milice armée, financée
par des Etats occidentaux et arabes du Golfe (les
Emirats notamment), afin de protéger les forces du 14
mars.
Al-Intiqad : un coup d'Etat contre Feltman
C'est ainsi qu'a titré la revue proche du Hizbullah, répondant
au pouvoir des chefs du 14 mars, qui refusent tout
dialogue et qui poursuivent leur entêtement en suivant
les conseils des ambassadeurs américain et français.
"Le mouvement pacifique et démocratique mené par
l'opposition ne vise ni le coup d'Etat, ni une révolution
anarchique, ni un projet de guerre civile, ni même un
mouvement de changement qui vise à écarter les gens du
pouvoir actuel, mais une demande de participation.
Certes, certains craignent que l'opposition parvienne à
faire tomber le gouvernement anticonstitutionnel, qui a
entièrement modifié son programme ministériel, qui a
fait tomber l'entente national incluse dans la
constitution, qui est allé loin dans le complot contre
le pays en acceptant le projet américain visant la
liquidation de la résistance légale.
Certains accusent l'opposition d'avoir un projet de coup
d'Etat, cela pourrait être vrai tant qu'il s'agit de
supprimer la mainmise américaine, à en finir avec les
rêves de Bush et de ses acolytes, cela pourrait être
vrai tant que l'opposition souhaite remplacer le
gouvernement de Feltman.
Le train de la réforme vers l'indépendance est en
marche, le peuple souhaite le changement.
Du Liban, se définissent les traits du
changement (résumé)
Samih Khalaf, 2/12
Source : Falastine al-Electroniyya
L'auteur montre l'importance de la situation libanaise,
qui présage un changement dans la région du
Moyen-Orient, changement qui prendra plusieurs formes.
Depuis la guerre israélienne contre le Liban, cet été,
le Hizbullah a asséné un coup important à l'Etat
d'Israël et est devenu une des forces principales de la
lutte contre la domination américano-sioniste dans la région.
Ce qui se passe actuellement à Beyrouth, depuis le 1er
décembre, est une manière de récolter les résultats
de la confrontation qui s'est déroulée cet été, avec
la demande de la démission du courant américain dans
le gouvernement libanais dirigé par Sanioura.
L'importance de la coalition de l'opposition est qu'elle
rassemble des forces et des courants idéologiques et
politiques divers, rassemblés dans la demande de faire
tomber le courant américain dans la scène libanaise et
personne n'ignore que le Hizbullah est l'avant-garde de
ce changement dans ce mouvement populaire important. Et
si les voeux de Sayyid Nasrullah sont réalisés, soit
faire que le Liban ait son importance dans le conflit
arabo-sioniste, cela donnera une poussée importante aux
forces de la résistance arabe contre les projets américains
et sionistes. Cela s'ajoutera à la défaite américaine
en Irak et ajoutera une nouvelle dimension à la résistance
à l'Etat sioniste qui s'est habitué à donner des
ordres. Ne pouvant compter sur un appui américain en
recul, l'Etat sioniste sera obligé de prendre en compte
un rapport de forces pour changer sa politique, que ce
soit sur les plans tactique ou stratégique.
D'où l'importance du mouvement de l'opposition
libanaise dirigée par le Hizbullah pour changer le
Liban, d'un projet de normalisation avec Israël en un
projet de résistance à Israël.
La guerre du Sud (Liban) n'a pas encore montré ses résultats,
et l'un des premiers se manifeste aujourd'hui dans la scène
libanaise, et parmi d'autres résultats, la capacité de
résister des forces palestiniennes face au blocus et
aux pressions.