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Cirepal

La Voix de la Résistance : Palestine, Liban 
(1er décembre 2006)
bulletin n° 11

 

Centre Palestinien d'Information
Nablus, 1er décembre
Les forces de l'occupation ont mené des raids ce vendredi à l'aube et ont enlevé 24 Palestiniens, la plupart considérés membres du Hamas.
C'est contre le village de Asira Shamaliya que les raids ont commencé : plusieurs maisons ont été investies et fouillées avec sauvagerie. 22 citoyens palestiniens ont été enlevés alors que deux autres ont été enlevés de Nablus.
 
Enlèvement de 16 citoyens palestiniens dans la région de Bethlehem
Des forces sionistes ont mené des raids contre la région de Bethlehem et ses environs et procédé à l'enlèvement de plusieurs Palestiniens de leurs maisons.
 
Al-Khalil - Correspondant Nida' al-Quds
1er décembre
L'occupation poursuit la violation de l'accalmie. Deux martyrs en Cisjordanie
Des sources médicales palestiniennes ont rapporté que deux Palestiniens ont été assassinés par les forces de l'occupation. L'un d'eux se dirigeait vers la mosquée al-Haram al-Ibrahimi pour la prière du vendredi.
Bashar Hamidan Jaabari (22 ans) a été assassiné par les forces de l'occupation qui ont tiré sur lui, à la poitrine et à la tête et le jeune Shadi Issam Nayef (16 ans) a été assassiné à Beta, au sud de Nablus, tué par trois balles tirées par les forces de l'occupation. Des affrontements entre les jeunes de Nablus et les forces de l'occupation ont eu lieu, deux jeunes ont été blessés : Tareq Abdallah (16 ans) et Salame Jamil (14 ans).
 
Beit Iksa : l'occupation veut s'emparer de 90% des terres du village
Les autorités de l'occupation ont prévenu les habitants du village de Beit Iksa, qui se trouve au nrd-ouest de la ville occupée d'al-Quds qu'elles ont l'intention de confisquer 565 dunums de leurs terres pour la construction du mur sioniste.
Muhammad Awad a annoncé que les habitants ont reçu l'annonce signifiant le vol de 90% de leurs terres. Cette annonce a été placardée devant la ferme d'un villageois et non remise directement. Le conseil municipal est en train d'étudier les moyens de riposter à cette nouvelle mesure sioniste.
 
 
28/11
Un responsable des Saraya al-Quds échappe aux soldats de l'occupation
Correspondant Nida' al-Quds
Yassin Saba'na, 25 ans, responsable des Saraya a échappe à Qabatiya, au sud-ouest de Jénine, d'une tentative d'assassinat, mais un des dirigeants des Brigades d'al-Aqsa a été enlevé par les forces de l'occupation.
Des sources palestiniennes affirment que les soldats de l'occupation ont encerclé mardi matin l'une des maisons de Qabatiya où se trouvait Yassin Saba'na.
Dans le camp de Jénine, les soldats sionistes ont assassiné Fadi Umur, des Brigades d'al-Aqsa le mercredi dernier.
 
 
Hamas : la résolution de partage de la Palestine est nulle
et la communauté internationale doit corriger ses erreurs
29/11/
Le mouvement de la résistance islamique en Palestine, Hamas, a déclaré que le mouvement est attaché à l'ensemble des terres palestiniennes, affirmant la nullité de la résolution de partage de la Palestine prise par les Nations-Unies le 29 novembre 1947 et toutes les conséquences qui en ont découlé.
Le mouvement a déclaré son refus de toutes les propositions en cours en vue de régler la question palestinienne, appelant la communauté internationale à corriger ses erreurs historiques contre le droit palestinien, affirmant que les Nations-Unies et les Etats qui ont admis le projet de la résolution "portent la responsabilité de toutes les souffrances de notre peuple dues à l'occupation sioniste depuis la proclamation de cette résolution".
Le mouvement a demandé, dans un communiqué, aux Nations-Unies et à la communauté internationale de corriger ses erreurs historiques, de cesser leurs compromissions avec l'Etat de l'occupation, ses crimes et ses violations des droits palestiniens. Il a réclamé la levée du blocus politique, économique et financier contre le peuple et le gouvernement palestiniens".
Le communiqué a insisté sur le fait que la résolution du partage de la Palestine ainsi que d'autres résolutions internationales ont été émises à cause d'un déséquilibre du rapport de forces, affirmant que le mouvement ne les reconnaissait pas, n'admettait pas leur légalité quelles que soient les pressions et les positions des uns et des autres. "Ces résolutions seront annulées dans l'avenir lorsque le rapport de forces sera changé et amélioré".
Le mouvement a vivement rejetté les propos d'Olmert, qui avait affirmé que l'Etat de l'occupation est prêt à se retirer d'une grande partie de la Cisjordanie et être favorable à l'instauration d'un Etat palestinien si les Palestiniens abandonnent le droit au retour des réfugiés et acceptent "la légalité" de l'occupation, rejettent la résistance et acceptent les accords signés. Le communiqué répond : "la proposition d'Olmert est ridicule et ne mérite même pas de s'y attarder, car elle vise à vider nos revendications de leur véritable contenu, elle blesse les sentiments de millions de réfugiés de notre peuple... Elle propose l'instauration d'un Etat palestinien sur une partie des terres palestiniennes sans réelle souveraineté avec des conditions politiques injustes."
 
Le ministre palestinien aux affaires des réfugiés
La bataille prochaine avec l'occupation est axée sur "le droit au retour"
29/11
Le ministère palestinien aux affaires des réfugiés a vivement dénoncé les propos du premier ministre sioniste concernant le retour des réfugiés palestiniens.
Dans son communiqué, le ministère palestinien a déclaré qu'il s'agit d'une déclaration qui va de pair avec une campagne illégale menée par des parties pour annuler le droit au retour des réfugiés palestiniens, affirmant que le peuple palestinien fera tomber tous ces plans, quel que soit le prix à payer.
Le communiqué précise : "au moment où la guerre sioniste se poursuit contre notre peuple, le premier ministre sioniste joue le rôle d'un homme de paix en proposant des projets inacceptables et sans contenu réel, pour jeter la poudre aux yeux."
Le ministère a déclaré que la bataille prochaine avec l'occupation "sera axée sur le droit au retour", indiquant que les déclarations sionistes n'empêcheront pas "notre peuple de s'accrocher à ses droits, et en premier lieu son droit au retour à ses villages et terres".
"L'occupation sioniste n'a pas changé ses positions, et cela nécessite une pression internationale, arabe et régionale afin qu'elle ne demeure pas au-dessus des lois... jusqu'à présent, l'Etat de l'occupation refuse de reconnaître le crime commis envers le peuple palestinien, il refuse de reconnaître sa responsabilité historique et juridique des crimes, massacres et expulsion du peuple palestinien.
Le ministère a appelé l'ensemble du peuple palestinien à redoubler les efforts et à maintenir son unité pour réaliser le retour des réfugiés, l'autodétermination du peuple palestinien et la création d'un Etat palestinien avec al-Quds pour capitale.
 
Prisonniers palestiniens et arabes dans les geôles sionistes
LIBERTE !
 
Prison de Ofer : 90 prisonniers agressés
Ramallah - Centre palestinien d'information
Des centaines de forces spéciales de l'administration pénitentiaire sioniste ont agressé le mardi soir, le 28 novembre, plus de 90 prisonniers du centre de détention de Ofer, près de Ramallah. Ces prisonniers ont été ensuite transférés à la prison Ayalon de Ramleh, dans les territoires occupés en 48.
Le bureau du ministre palestinien aux affaires des prisonniers, Wasfi Qubbaha, a déclaré que des centaines d'hommes du Nahshon spécialisé dans la répression des prisonniers ont investi le mardi 28 la section 7 de la prison Ofer, pour agresser les prisonniers en lançant du gaz sur eux. Plusieurs prisonniers ont été blessés.
Les autorités sionistes avaient apporté des cars militaires pour transférer les prisonniers détenus dans cette section vers la prison Ayalon, sans les avoir prévenus et sans leur permettre de ranger leurs affaires personnelles. Les prisonniers agressés appartiennent à plusieurs organisations palestiniennes.
La prison de Ofer dépend depuis deux mois de l'administration civile sioniste. Y sont détenus près de 900 prisonniers palestiniens, répartis sur 8 sections.
 
Nadi al-asir la Filistini, section de la ville d'al-Khalil (28/11)
Dans son dernier rapport, l'organisme de solidarité aux prisonniers a déclaré que la vie de ces derniers est en danger, à cause de la négligence médicale intentionnelle menée par les autorités de l'occupation.
Amjad al-Najjar, directeur de Nadi al-asir dans la province d'al-Khalil, a affirmé que la politique de négligence médicale est intentionnelle et méthodique, qu'elle est une manière d'exécuter les prisonniers, qu'il s'agit de crimes de guerre menés par l'occupation, en violation avec toutes les lois et les traités internationaux. La dégradation terrible de l'état de santé des prisonniers ces derniers mois nécessite l'intervention urgente des organisations internationales médicales et juridiques.
Le rapport fait état de la présence de 250 prisonniers handicapés, victimes des balles de l'occupation lors de l'arrestation : 25 prisonniers sont handicapés à moitié, alors que 45 souffrent de maladies psychologiques et nerveuses à cause des tortures subies.
15 prisonniers et prisonnières sont atteints du cancer, leur situation est extrêmement grave, 6 prisonniers sont tombés martyrs dans les prisons depuis 2000 à cause de la négligence médicale, le dernier étant le prisonnier Muhammad Abu Hadwan, d'al-Quds.
Le grand nombre de blessés parmi les prisonniers est dû au fait que les soldats de l'occupation tirent sur les Palestiniens avant de les arrêter et que plusieurs prisonniers ont été enlevés alors qu'ils se trouvaient dans les ambulances ou dans les hôpitaux, avant qu'ils ne soient soignés. La torture et les brutalités sont fréquentes, le manque de cliniques et de dispensaires dans les prisons, et surtout la négligence médicale, les prisonniers devant attendre très longtemps avant de pouvoir être soignés ou admis dans un hôpital pour des opératins chirurgicales.
L'état des prisons et les conditions de détention sont primaires : les prisons israéliennes où sont détenus les Palestiniens ne sont pas des lieux aptes à recevoir des êtres humains : la saleté, les insectes, les rats, l'humidité, le manque de couvertures et de vêtements chauds, tout en ajoutant la pression psychologique sur les prisonniers, comme l'interdiction des visites, les amendes, sont des causes évidentes pour détruire la santé des prisonniers.
 
 
L'EPURATION ETHNIQUE SE POURSUIT DANS LA PALESTINE OCCUPEE EN 48
Naqab : un plan du gouvernement sioniste pour chasser les Arabes et installer les Juifs
(Nida' al-Quds, 28/11)
Le plan Naqab 2015 annoncé par le gouvernement Olmert est un plan d'épuration ethnique, dans tous les sens du terme : il s'agit de chasser les Arabes palestiniens qui y vivent depuis des milliers d'années pour installer à leur place les colons juifs venus de divers pays du monde. Ce plan est la poursuite de la Nakba, qui a été le début d'un processus d'épuration ethnique, le plus long dans l'histoire contemporaine. Le plan Naqab 2015 est un plan soi-disant pour développer le Naqab, mais sans ses habitants. Le but de ce plan est essentiellement démographique : il s'agit d'attirer la population juive sur les dix ans à venir pour coloniser cette terre palestinienne occupée en 48.
Le plan vise à effacer toute trace des villages non-reconnus où vivent plus de 75.000 Palestiniens, ces villages qui existaient avant même la présence de l'entité sioniste, pour transférer la population du Naqab vers les villages dortoirs situés au nord de la région, qui sont au nombre de 7. Or, ces villages reconnus sont déjà surpeuplés, puisqu'ils regroupent les Arabes du Naqab déjà transférés de plusieurs villages de la région tout au long de la présence de cet Etat colonial.
Pour l'année 2007, plus de 40 millions de dollars vont être dépensés par l'Etat colonial pour chasser la population palestinienne du Naqab. Il s'agit de la première partie de la somme d'un budget qui s'élève à environ 3,5 milliards de dollars pour les dix ans à venir. Ce budget, selon le plan sioniste, servira à la colonisation et l'implantation de colons juifs sur de larges superficies de terres transformées en fermes individuelles.
 
A Ramleh : ville palestinienne occupée en 48 et colonisée par les sionistes
le maire sioniste dit : Que les Arabes s'en aillent ailleurs, vers Jaljoulia (Galilée)
www.arabs48.com (29/11)
Le maire sioniste de la ville occupée de Ramleh a refusé une demande des Palestiniens encore présents dans la ville de nommer certaines rues par des noms arabes, disant : si cela ne leur plaît pas, qu'ils aillent habiter à Jaljoulia, c'est un nom arabe. Que se passe-t-il ? Pourquoi changerai-je les noms à cause d'un Jamal ou d'un Muhammad, ils n'ont qu'à changer leur dieu..
C'est à la demande de Jamal Salameh, le directeur de l'association al-dar, que la demande a été faite, de changer les noms des rues où vivent encore une majorité de Palestiniens, dans la vieille ville.
 
Maannews (29/11)
La fondation al-Aqsa pour les lieux saints : la municipalité de Tabaraya profane le cimetière musulman
La Fondation al-Aqsa pour les lieux saints a dénoncé le dernier acte d'agression évidente sur le cimetière musulman de la ville de Tabaraya, ville occupée en 48 par les sionistes. Le cimetière "Sitt Sakina" a assisté à une profanation grave : les tombes ont été nivelées sur environ 100m2 du sol du cimetière. La fondation a réclamé le droit de se rendre au cimetière, de le nettoyer et de l'entretenir.
Le cimetière avait déjà été profané par la municipalité de Tabaraya lorsque cette dernière s'était emparée d'une partie du cimetière pour élargir la route, et il y a quelques années, un groupe juif s'était emparé du lieu de prière "Masla", Sitt Sakina, la transformant en synagogue.
Le Masla de Sitt Sakina est un site historique, dont parle un historien arabe, al-Harawi, vers l'an 1250. Le lieu de prière profané a une superficie de 281 m2, il comprend le lieu de prière, deux pièces et une cour extérieure.
Il faut rappeler que les musulmans palestiniens vivant dans l'Etat sioniste n'ont pas le droit d'entretenir la plupart des mosquées et des cimetières, puisque ceux-ci se trouvent dans des colonies juives ou dans les villes conquises par les sionistes en 47-48. Il s'agit d'une longue bataille que mène la Fondation al-Aqsa pour protéger les lieux saints de la profanation systématique menée par les institutions de l'Etat.
 
Comment se débarrasser des Palestiniens ? par des lois racistes....
Le gouvernement israélien envisage de prolonger et d'élargir la loi sur la citoyenneté
 
Le gouvernement israélien envisage de prolonger l'application de la loi sur la citoyenneté et l'entrée dans l'Etat sioniste, loi qui interdit le rassemblement de milliers de familles palestiniennes, pour deux ans supplémentaires. Il compte également élargir l'application de cette loi d'épuration ethnique sur nombre de pays, considérant qu'il s'agir de pays représentant une menace pour Israël.
Les régions visées sont, en plus de la Cisjordanie et la bande de Gaza, plusieurs Etats arabes, ou d'autres Etats jugés "ennemis".
La loi, qui était un décret sur la citoyenneté avait été votée en 2002, elle avait gelé tous les regroupements familiaux des Palestiniens vivant des deux côtés de la ligne verte. Le décret est devenu loi en 2003 dont l'application va être prolongée.
 
 
LIBAN
Le jour J : ce vendredi 1er décembre
L'opposition est dans la rue, elle a appelé ses foules à descendre, pacifiquement, démocratiquement, dans la rue, à Beyrouth, pour exiger :
soit la formation d'un gouvernement d'unité nationale, soit le départ du gouvernement Feltman.
Les différentes formations de l'opposition se mobilisent ce vendredi 1er décembre, jour décisif dans la bataille entre l'opposition et le gouvernement libanais dirigé par l'ambassadeur américain Feltman, entre la démocratie et l'équipe au pouvoir, entre les forces vives du pays, qui refusent l'alignement du Liban sur les positions américaines et françaises, et ceux qui se sont fait de plus en plus fréquemment les porte-voix des ambassades américaine et française au Liban.
Les différentes forces de l'opposition ont appelé les masses à descendre dans la rue pour protester contre l'alignement américain, contre l'accaparement du pouvoir, contre l'illégalité du gouvernement qui a perdu sa légitimité avec 6 ministres démissionnaires, contre la violation répétée de la constitution. Ce ne sont ni le ton pathétique de Sanioura ou les gesticulations de Saad Hariri, ni les mensonges de Jumblatt qui arrêteront le mouvement, ni surtout les menaces du chef des Forces libanaises, milices criminelles responsables des massacres en 82 des réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila.
Au même moment, se tient en Jordanie, sous l'égide de Condolezza Rice, un sommet pour la démocratie au Moyen-Orient. Quelle ironie !
Après les appels de l'opposition, l'équipe au pouvoir a aligné les déclarations : Sanioura appelle les Libanais à faire flotter le drapeau libanais aux fenêtres alors que l'opposition avait réclamé que seul le drapeau libanais soit levé au cours des manifestations, Sainoura parle de coup d'état, appelle au calme, alors que les forces de l'opposition ont mobilisé plus de 20.000 personnes pour préserver les biens de l'Etat et des particuliers. Sanioura est pathétique dans son incapacité, son seul secours réside dans le soutien des Etats-Unis, de l'Europe et des pays arabes pro-américains. Et que peuvent ces Etats contre la volonté de plusieurs millions de Libanais qui se mobilisent à partir de 15 h, heure locale ?
Aux côtés de l'opposition, aux côtés du Hizbullah et de tous les Libanais qui réclament le changement, qui réclament la souveraineté d'un pays arabe, qui réclament la démocratie, un Liban fort, antisioniste et digne qui préserve ses terres, son espace aérien et ses côtes, nous saluons ce rassemblement historique dans l'histoire du pays.
CIREPAL
 
Segolène Royal au Liban
- L'ambassadeur français inquiet de la rencontre de Mme Royal avec le président du parlement libanais, Nabih Berri, un des pôles de l'opposition. Lorsque Mme Royal a demandé que la rencontre soit privée, entre elle et le président Berri, l'ambassadeur s'est retiré, poliment, mais sans cesser de frapper à la porte au cours des dix minutes de l'entretien. De quoi a-t-il peur ?
D'après as-Safir, 1er décembre.
- D'après al-Akhbar, ce sont des membres du gouvernement illégal de Sanioura qui ont demandé à Segolène Royal de visiter le Liban. Mais à peine arrivée, Jumblatt et d'autres lui ont demandé de retourner à son pays, ce qu'a également conseillé l'ambassadeur français. Mais elle a refusé. Elle a réclamé de rencontrer la commission des affaires extérieures du parlement libanais, qui regroupe des membres du Hizbullah, ce qui est considéré comme une flèche adressée à Sarkozy, qui considère que le Hizbullah est un parti "terroriste".
 
Ziad Rahbani, chroniqueur du quotidien al-Akhbar, n'a pas écrit ce vendredi 1er décembre : il se trouve, semble-t-il, en pleine action, au centre de Beyrouth.
 
Le 26/11
Le quotidien sioniste Maariv a rapporté que l'Etat d'Israël et la France sont en train d'étudier la possibilité de mettre en place un "bras aérien" des forces de la FINUL, qui remplacerait l'aviation israélienne dans la mission d'espionnage au profit de l'Etat d'Israël. Après la crise entre la France et l'Etat sioniste, au sujet du survol des avions israéliens dans l'espace aérien libanais, il semblerait que la France souhaite mettre ses forces au service de l'Etat colonial.
 
Des Libanais se plaignent de l'attitude de la Finul, et notamment des troupes françaises
(28/11)
al-Akhbar a appris que le comportement des forces de la FINUL au sud-Liban, et notamment des troupes françaises, gêne la vie normale des citoyens. Les forces de la FINUL abusent de leur présence en déposant leurs équipements lourds devant les maisons, dans les ruelles des villages, se déplacent sans être accompagnées par l'armée libanaise et les soldats ont des comportements irrespectueux envers les citoyens.
 
L'aviation sioniste poursuit ses violations de l'espace aérien libanais
Depuis le 28 novembre, l'aviation israélienne survole l'espace aérien libanais, et la FINUL ne proteste pas. Le survol est parvenu jusqu'à la capitale Beyrouth.
 
Les bombes israéliennes continuent à faire des victimes parmi la population libanaise du sud-Liban, et notamment dans la région de Nabatiyeh.
 
 
L'affaire des Forces libanaises
Il est notable qu'une partie de la presse libanaise et arabe et la quasi-totalité de la presse étrangère n'aient pas considéré que l'arrestation de membres des Forces Libanaises de Samir Geagea soit un événement important pour le rapporter aux lecteurs. Mais l'affaire s'est poursuivie au Liban. Le nombre des membres des FL sont au nombre de 22, l'armée libanaise poursuit les interrogatoires sur cette affaire, malgré les pressions exercées par certaines parties libanaises pour engloutir le dossier. Il faut rappeler que les membres arrêtés des FL étaient en train de s'entraîner en possession d'armes étrangères, notamment israéliennes, des voitures banalisées, portant la même plaque d'immatriculation et un mannequin placé dans une des voitures, tout comme ils étaient en possession de cartes détaillées de plusieurs régions libanaises. Qui était la prochaine cible des FL de Samir Geagea ? Qui souhaite enterrer l'affaire ? Ce sont les questions posées par les forces de l'opposition.
 

Traduit par Centre d'Information sur la Résistance en Palestine

 


Source : Cirepal


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