France
Pour en finir avec
les intellectuels organiques :
Les dégâts contre le vivre-ensemble
Chems
Eddine Chitour
Pr Chems
Eddine Chitour
Lundi 4 juin 2012
«De tous ceux
qui n'ont rien à dire, les plus
agréables sont ceux qui se taisent.»
Coluche
Cette citation de Coluche s'applique à
merveille aux intellectuels qui, en
France, dictent la norme au nom d'une
légitimité dont il faudra bien un jour
s'intéresser à son « fond rocheux ».
Chacun sait, en effet, que le microcosme
intellectuel en France est squatté par
certains intellectuels que l’on pourrait
qualifier d’organiques au sens d’Antonio
Gramsci, qui pensent que leurs
élucubrations est parole d'Evangile et
qu'à ce titre, elles doivent formater
l'imaginaire des Français de toutes
conditions que cela soit l'auditeur
distrait qui écoute une station de radio
ou celui qui prend son temps de regarder
les émissions audiovisuelles.
C'est un fait que, pratiquement sur
toutes les chaînes, on ne voit qu'eux, à
croire que la richesse culturelle se
résume à ces «certitudes» martelées en
boucle. Est-ce à dire que la pensée
intellectuelle française est tellement
stérile qu'elle n'a que çà à mettre en
avant ou est-ce un maillage intelligent
plus nocif que cent divisions puisqu'il
formate l'imaginaire des Français et
insidieusement leur dicte d'une façon
inconsciente le rapport à l'Autre quand
il s'agit de l'allogène, qu'il soit
mélanoderme ou encore plus grave,
appartenant à cette religion de
l'antéchrist: l'Islam?
Ce n'est d'autant pas vrai qu'en
cherchant bien cette pensée objective,
généreuse, on la trouve cantonnée à
l'écrit quand il a l'imprimatur de
maisons d'édition qui, elles aussi, pour
être dans l'air du temps,
s'autocensurent souvent laissant, on
l'aura compris, le champ libre à la
pensée unique pour ne pas dire certaines
fois, inique.
Beaucoup d'intellectuels d'autorité - il
faut regretter leur manque de visibilité
et pour cause dans les médias-, par
nature, ne s'associent à ces messes
basses où on dit à l'auditeur ou au
téléspectateur ce qu'il faut penser,
façonnant à terme sa façon de réagir en
face d'événements que les médias aux
ordres présentent et vendent- justement
pas ces «autorités» qui papillonnent de
plateau en plateau. Nous l'avons vu même
avec les intellectuels maghrébins
installés confortablement en Occident et
qui se bousculent pour faire allégeance
et nous parler de « l'Islam des Lumières
», du retard structurel des Arabes, à
l'exception de leur personne...
On l'aura compris aussi, ceux qui ne
vibrent pas à la fréquence de cette loi
non écrite qui veut que certains sujets
sont tabous. Ils sont soit rappelés à
l'ordre au nom de loi condamnant telle
ou telle action, soit d'une façon
invisible se voient fermer toutes les
portes et leur rare apparition sur les
plateaux est plus due à un manque de
vigilance qu'à une invitation normale eu
égard au sujet traité. En son temps,
Pascal Boniface avait dénoncé d'une
façon plus générale les intellectuels
faussaires. (1)
Le commentaire suivant nous parait tout
à fait approprié: «(...) N'écoutant que
la probité qui l'anime, et se laissant
guider par sa plume avide de
transparence dans un microcosme
politico-médiatique nébuleux, Pascal
Boniface, signe là une quête de vérité
captivante, qui éclaire nos lanternes de
manière lumineuse. Pas téméraires pour
un sou, 14 éditeurs ont déclaré forfait
à la lecture du manuscrit qui brûle les
doigts, les motifs du refus variant:
«(..) Mais il y eut également le cas
fréquent d'éditeurs me disant qu'ils
avaient apprécié le livre, qu'ils en ont
partagé les analyses et démonstrations
mais qu'ils ne pouvaient pas prendre le
risque de le publier car ils ne
voulaient pas se fâcher avec des gens
puissants dans le milieu de l'édition et
des médias», explique Pascal Boniface
»(2)
«Qui sont donc ces maîtres incontestés
de la manipulation des esprits, ces
illusionnistes de la science infuse,
dont le prisme déontologique sélectionne
soigneusement les causes à défendre en
fonction des intérêts supérieurs
qu'elles servent, et du profit personnel
qu'il y a à en tirer? (...) En tête de
liste, il y a l'influent Bernard
Henry-Lévy, alias BHL le «seigneur et
maître des faussaires», dont le
«moralisme se mue en maccarthysme»,
redoutable dans l'art d'exercer le
«terrorisme intellectuel», alors même
que ses fiascos retentissants
disqualifieraient sur-le-champ bien
moins omnipotent que lui. Alain
Finkielkraut le talonne de près, lui
«qui a contribué à alimenter la peur
d'une grande partie de la communauté
juive en grossissant de façon démesurée
l'antisémitisme en France». (2)
L’auteur du commentaire de l’ouvrage de
Pascal Boniface cite d’autres auteurs de
la même veine : « Puis vient Alexandre
Adler «un défenseur acharné et
inconditionnel d'Israël, et le
pourfendeur intransigeant de tous ceux
qui osent émettre des doutes sur la
politique d'Ariel Sharon», suivi de
Caroline Fourest, qui a emprunté la voie
royale pour se faire une place au
soleil: jouer la «pasionaria de la lutte
contre l'islamisme» avec, dans sa ligne
de mire, la proie de choix qui booste
les carrières, Tariq Ramadan. (…) Le
carriérisme de Mohammed Sifaoui n'est
pas épargné non plus, démasqué dans son
rôle du «pourfendeur utile de
l'islamisme» écumant tous les plateaux
de télévision, qui a parfaitement
compris que s'afficher en tant que
«musulman et pro-israélien» était le
plus sûr chemin vers la gloire« La
malhonnêteté intellectuelle a ses stars,
qui lorgnent toutes sur la consécration
médiatique en s'engageant utile et dans
le sens du vent, sur le dos d'un ennemi
commun, monté de toutes pièces, et très
tendance «l'islamofascisme», et de peurs
irrationnelles à faire frémir dans les
chaumières «l'islamophobie». ». (2)
L’auteur conclut en se référant aux
intellectuels qui ont fait le
rayonnement de la pensée française «(..)
Et c'est une vraie nostalgie qui nous
étreint, de celle qui élève l'âme en
proie au «spleen» et non qui libère la
fureur «Zemmourienne», quand Pascal
Boniface nous fait remonter le temps,
jusqu'à cet âge d'or des intellectuels
prompts à s'engager pour des causes
universelles, de manière désintéressée,
quitte à se mettre en danger: «Leur
prestige est à la hauteur de leur
dévouement et des risques encourus, car
leurs combats se font alors contre les
pouvoirs en place» souligne Pascal
Boniface en forme du plus bel hommage.»
(2)
BHL: Le
tintin des démocrates qui veut «
s’occuper » de la Syrie
Pour notre part, nous allons revenir sur
les tableaux de chasse de trois d’entre
eux : L'inévitable BHL, Alain
Finkielkraut et un nouveau venu Eric
Zemmour qui se fait les dents sur le
même râtelier cette fois aussi des
Noirs, des Maghrébins.. Pour rappel dans
une contribution précédente, nous avons
souligné le rôle sombre de BHL et sa
responsabilité en définitive dans le
lynchage de Kadhafi. Nico Ramirez écrit
à son propos : « L'homme qui exploitait
la forêt africaine mais qui ne voulait
pas que cela se sache (...) Et tandis
que la sueur africaine irriguait
généreusement son compte en banque, à
quelques milliers de kilomètres de là,
Bernard-Henri distribuait les leçons de
morale sur la dignité humaine.(...) La
lamentable escroquerie intellectuelle
trouve toujours une belle caisse de
résonance. Profitant d'un solide réseau
au sein des médias et de l'édition, le
clown de Tobrouk parvient toujours à
s'en sortir, en empêchant la publication
de tel ou tel article qui le dérange.
Une imposture qui se poursuit également
avec des ambitions très clairement
énoncées à ceux qui feraient semblant de
ne pas comprendre: «J'ai porté en
étendard ma fidélité à mon nom et ma
fidélité au sionisme et à Israël»,
déclarait-il sans rire à propos de son
implication dans la guerre en Libye. (3)
Mieux encore, BHL persiste et il signe:
il reconnaît l'implication d'Israël dans
l'aventure libyenne et il supplie le
locataire de l'Elysée de refaire la même
expédition cette fois-ci en Syrie. Il
martèle dans son appel au président
Hollande, qu'il est aussi important de
sauver le peuple syrien que de sauver
l'euro.»
Tout ceci en attendant un retour sur
dividende de l'expédition libyenne qu'il
a «vendue» au Festival de Cannes. Pascal
Boniface nous en parle: «A peine rentré
de Libye, Bernard-Henri Lévy foulait le
tapis rouge du Festival de Cannes pour y
présenter son nouveau film, «Le serment
de Tobrouk», un récit de son action aux
côtés des insurgés libyens en guerre
contre Mouammar Kadhafi. Projeté à
Cannes lors du festival, en salle la
semaine prochaine, le nouveau film de
Bernard-Henri Lévy «Le serment de
Tobrouk» déclenche d'ores et déjà les
commentaires habituels par rapport à ses
productions. Commentaires élogieux des
directeurs de rédaction et
éditorialistes, goguenards ou hostiles.»
(4)
« (...) Sur le site de «The Weinstein
Company» qui va distribuer le film aux
États-Unis, on peut lire «il montre
comment les idées et les convictions
peuvent changer le cours de l'histoire à
travers une intervention humanitaire et
politique qui aurait sinon paru
impossible». (...) Par ailleurs,
Bernard-Henri Lévy, qui s'est fait
accompagner de deux Syriens à Cannes,
oublie le message que lui ont envoyé les
responsables de l'opposition syrienne il
y a quelques mois. Alors qu'il voulait
faire une OPA sur elle, ils lui ont dit:
«M. Bernard Henri Lévy épargnez-nous
votre soutien», et ils viennent de
renouveler ce message. La force
militaire continue d'être l'atout majeur
de la conquête de l'exercice du pouvoir.
On peut également parier que le
documentaire ne contient pas l'aveu pour
le moins étonnant fait par Bernard-Henri
Lévy à la Convention nationale du Crif
l'hiver dernier, disant qu'il avait agi
dans cette affaire en pensant à Israël:
«J'ai porté en étendard ma fidélité à
mon nom et ma fidélité au sionisme et à
Israël [...] C'est en tant que juif que
j'ai participé à cette aventure
politique, que j'ai contribué à définir
des fronts militants, que j'ai contribué
à élaborer pour mon pays et pour un
autre pays une stratégie et des
tactiques.» (...)»(4)
Finkielkraut et le racisme anti-blanc
On connaît les positions d'Alain
Finkielkraut concernant les noirs, les
Arabes, les Antillais lui aussi émigré
de la 3e génération, venu défendre la
race blanche en danger existentiel de
par les attaques de ces scories de
l'histoire coloniale que sont les beurs
et les Noirs. Pour lui le racisme
anti-blanc est une réalité et il ne
cesse d'entretenir le brasier de la
partition
Tout commence avec un article du Monde
sous forme d'appel le 25 mars 2005,
signé par Alain Finkielkraut, Bernard
Kouchner, Jacques Julliard et même
curieusement Ghaleb Bencheikh, appel
soutenu et relayé par le mouvement
sioniste de gauche Hachomer Hatzaïr et
la radio communautaire juive Radio
Shalom.
L'appel formulait le problème en ces
termes: «[Aujourd'hui les manifestations
lycéennes sont devenues, pour certains,
le prétexte à ce que l'on peut appeler
des «ratonnades anti-blancs. L'appel et
la parution de l'article dans le Monde
ont créé un tollé parmi de nombreux
intellectuels, notamment les sociologues
comme Esther Benbassa, Michel Kokoreff
ou Laurent Mucchielli. Esther Benbassa
dénonce la logique communautariste qui,
selon elle, sous-tend cette pétition:
«De même d'autres auteurs dénoncent dans
le journal Libération ce qu'ils
appellent la «lepénisation des esprits».
Alain Finkielkraut ne s'arrête pas là,
il dénonce tous les Arabes, profiteurs.
Même les Antillais sont traités comme
des assistés de la République. Un
article percutant du philosophe
antillais Raphaël Confiant a permis de
remettre les pendules à l'heure. Nous
lisons : « (…) Mais venons-en maintenant
à la question de l’anti-sémitisme des
Antillais. Et là, que l’on me permette
d’énoncer une vérité d’évidence : la
Shoah est un crime occidental ! Comme
l’a été le génocide des Amérindiens,
comme l’a été l’esclavage des Noirs,
comme l’a été la déportation des
Hindous, comme l’a été l’extermination
des Aborigènes australiens etc. Le terme
de « crime contre l’humanité » est une
hypocrisie. Un faux-semblant. Une
imposture. » (5)
Désignant nommément l’Occident comme
responsable des maljeurs des Juifs, le
philospohe absous les Arabes , les
Nègres . de la Shoah. «(…) Non, monsieur
Fienkielkraut, si la Shoah est bien une
abomination, elle n’a été mise en oeuvre,
ni par les Nègres, ni par les
Amérindiens, ni par les Chinois, ni par
les Hindous, ni par les Arabes. Elle a
été mise en ouvre par l’Occident. Ce
même Occident qui n’a cessé de pourrir
la vie des Juifs depuis 2.000 ans.
Citons : - Destruction du Temple de
Jérusalem par les Romains en l’an 70 et
dispersion du peuple Juif. - Inquisition
au Moyen-âge par les Espagnols. -
Pogroms au XIXè siècle par les Russes et
les Polonais. - Chambres à gaz par les
Allemands au XXè siècle. - Rafle du Vel
d’Hiv’ par les Français au même siècle
etc. etc. Ce ne sont pas les Juifs
vivant dans les pays arabes, les
Séfarades, qui ont dû fuir comme des
dératés pour s’en aller construire un
état où ils seraient enfin libres mais
bien les Juifs d’Europe, les Ashkénazes,
parce qu’ils avaient compris qu’il ne
pouvaient plus vivre sur ce continent.
Quand la France arrive, par exemple, en
Algérie, en 1830, elle découvre trois
populations vivant en relative harmonie,
les Arabes, les Berbères et les Juifs.
Certes, en terre musulmane, le Juif
avait un statut inférieur, dit « de
protégé » car peuple du Livre, mais on
n’a jamais entendu parler, ni au Maroc,
ni en Tunisie, ni au Yémen d’entreprise
scientifiquement élaborée
d’extermination du peuple juif. Ma
question à Alain Fienkielkraut est donc
simple, naïve même » (5)
« Pourquoi, poursuit-il, après avoir
subi tant d’avanies de la part de
l’Occident vous considérez-vous quand
même comme des Occidentaux ? Pourquoi un
ministre des affaires étrangères
d’Israël s’est-il permis de déclarer
récemment : « Nous autres, Occidentaux,
nous ne nous entendrons jamais avec les
Arabes car ce sont des barbares ». Toute
la presse bien-pensante d’Europe s’est
émue du mot « barbares ». Moi, ce qui
m’a choqué par contre, c’est le terme «
Occidentaux ». Comment, monsieur
Finkielkraut, peut-on se réclamer de
l’Occident après avoir subi
l’Inquisition, les pogroms, les chambres
à gaz et la rafle du Vel d’Hiv’ ?Oui,
comment ? Quand vous aurez répondu à
cette question, le vrai débat pourra
commencer. Ceci dit, il ne s’agit pas
pour moi de diaboliser l’Occident(…).
L’Occident est capable du meilleur et du
pire. Il est inégalable dans le meilleur
et dans le pire ».(5)
Le philosophe conclut en parlant de la
race blanche israélienne : « Un ultime
point tout de même : quand vous
déclarez, sur Radio Communauté Juive,
que nous détesterions Israël « parce que
ce n’est pas un pays métissé », je
préfère croire que vous voulez rire.
Quel pays est plus multiculturel et plus
multilingue qu’Israël avec ses blonds
aux yeux bleus russophones, ses Noirs
d’Ethiopie (Falashas) parlant
l’amharique, ses Séfarades au type
sémite et souvent arabophones et même
ses Juifs indiens et chinois, sans même
parler du million d’Arabes israéliens ?
» (5)
Pascal Bruckner, un autre intellectuel,
qui dit-on, a conforté en son temps le
président Nicolas Sarkozy dans le déni
des crimes de la colonisation , s'est
senti un devoir de venir au secours
d’Alain Finkielkraut défendant les
blancs. Il écrit: «(...) Relisant ses
propos dans Haaretz, je remarque un
manque de nuances, voire des
affirmations péremptoires que je
n'aurais pas contresignées et qui
pourraient desservir la cause qu'il
entend défendre. Nier ou minimiser la
réalité de la discrimination au faciès
ou à l'adresse n'est tout simplement pas
raisonnable.(...) Je sens dans ses
paroles un homme désespéré qui ne
reconnaît plus la France qu'il a aimée
et se détourne d'une patrie défigurée.
(...) Il y a vingt-trois ans, je
publiais «le Sanglot de l'homme blanc»,
où je dénonçais déjà la culpabilisation
de l'Occident, accusé de tous les maux
de la terre parce que lui et lui seul
pratique l'autocritique et le repentir.
J'y évoquais déjà, à l'époque, le
racisme anti-Blancs dont je demandais
qu'il soit dénoncé au même titre que les
autres. (...) Alain Finkielkraut joue,
dans le monde intellectuel, le même rôle
que Sarkozy dans le monde politique: il
est le détonateur, celui qui donne un
coup de pied dans la fourmilière des
endormis.»(6)
Zemmour et
ses escroqueries intellectuelles
Eric Zemmour est aussi d’une certaine
façon un émigré de la deuxième
génération, rapatrié en 1961 d'Algérie,
ancien indigène avant 1873 et le décret
Crémieux qui a fait de lui- le juif
berbère comme il le dit- un citoyen du
premier collège. Eric Zemmour s’est fait
un nom en tirant sur tout ce qui bouge
du côté des faibles - je veux parler des
immigrés, combien ils seraient de la
dixième génération. Il est habitué à
perdre ou gagner des procès selon
l'humeur des juges qui ont à décider des
suites récurrentes à ses provocations.
Eric Zemmour a fait de la polémique plus
que son fonds de commerce, il en en a
fait son humus .
Eric Zemmour va de polémique en
polémique, de provocation en
provocation, Dans une nouvelle
polémique, il s'en prend à Mme
Christiane Taubira, la nouvelle ministre
de la Justice qui serait selon lui
«douce et compatissante, compréhensive;
une maman pour ses enfants, ses pauvres
enfants qui volent, trafiquent,
torturent, menacent, rackettent,
violentent, tuent aussi parfois».
Enfonçant le clou et désignant les
beurs, il martèle en déclarant, là
encore comme un clin d'oeil au racisme
anti-blanc «En quelques jours, Taubira a
choisi ses victimes, ses bourreaux. Les
femmes, les jeunes des banlieues, sont
dans le bon camp à protéger, les hommes
blancs dans le mauvais».
Pour lui dans les banlieues «Hollande a
réalisé des scores de dictateur
africain». Sans surprise, il reçoit le
soutien de Marine Le Pen. «Aussi,
lorsqu'il s'en prend à notre désormais
ministre de la Justice, il fait d'une
pierre 3 coups: elle est femme, elle est
noire, elle cherche à restaurer une
justice équitable en faveur des
minorités, ces autres différents, à
faire cesser un harcèlement.(7)
Qu'en conclure? Peut-on réduire
l'intellectuel français uniquement à ces
pyromanes communautaristes? Non! Il
existe heureusement d'autres
intellectuels ouverts, tolérants,
pondérés à l'instar de Stephane Hessel,
Edgard Morin, Rony Bruaman, d'Esther
Benbessa, Sophie Bessis, Henry Laurens
et tant d'autres scientifiquement
honnêtes. Il est à espérer seulement
qu'ils puissent avoir une meilleure
visibilité dans les médias, notamment
lourds, ce qui permettra à chacun de se
faire sa religion sur la base
d'informations objectives, non
partisanes et articulées. C'est
peut-être une utopie, nous y croyons car
c'est la seule façon d'aller vers un
désir de vivre-ensemble comme l'écrit si
bien Renan.
1. Pascal Boniface: Les intellectuels
faussaires Paris mai 2011
2. Commentaire sur le livre de Pascal
Boniface site Oumma.com Le 6 juin 2007
3. Nico Ramirez: Samedi 2 Juin 2012
http://diktacratie.com/lhomme-qui-exploitait-la-foret-africaine-mais-qui-ne-voulait-pas-que-cela-se-sache/
4.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/562416-le-serment-de-tobrouk-de-bhl-une-manipulation-de-l-information.html
5.Raphael Confiant : Un écrvian
antillais répond à Alain Finkielkraut :
http://multitudes.samizdat.net/Un-ecrivain-antillais-repond-a
28 avril 2006
6. Pascal Bruckner Finkielkraut, le
Sarkozy des intellos Nouvel Obs. n°
2143, 1 12 2005
http://www.debriefing.org/15182.html
7.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/zemmour-l-idiot-utile-du-f-haine-117531
Professeur
Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 4 juin
2012 avec l'aimable autorisation de
l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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