Egypte
Egypte : des
élections présidentielles sous haute
influence
Ahmed
Bensaada
Mohamed
Morsi
Jeudi 28 juin 2012
Le 24 juin 2012, Farouk Sultan,
président de la Commission de l’élection
présidentielle égyptienne, annonça la
victoire de Mohamed Morsi à la
magistrature suprême de l’Égypte un an,
quatre mois et treize jours après que la
rue ait chassé Moubarak.
Candidat de la puissante confrérie des
Frères musulmans, il a défait au
deuxième tour Ahmed Chafik,
ancien militaire
et, surtout, dernier
premier ministre de Moubarak, à la suite
d’un processus électoral qui s’est étalé
sur pas moins d’un mois. Riches en
rebondissements dignes des meilleurs « mousselssalates »
[1], les élections
ont tenu en haleine une
population divisée par le douloureux
choix entre un état religieux et un état
militaire, la troisième voie du camp
« pro-démocratie » ayant été écartée du
paysage politique par aussi bien
l’impartialité des urnes que de subtiles
tractations politiciennes.
Le
premier tour
Nonobstant l’incessant tiraillement
entre les différents acteurs de la vie
politique et les militaires tenant les
rênes du pouvoir en Égypte, le processus
de démocratisation des institutions du
pays semblait aller bon train.
Après l’élection des membres du
parlement, largement mais
démocratiquement dominé par les
islamistes, treize candidats étaient en
lice pour succéder à Moubarak, dernier
président de la première république
égyptienne. Certes, aux yeux des
superstitieux le chiffre treize
n’inspirait rien qui vaille mais, de
toute façon, il n’allait en rester que
deux après le premier tour. Les
militants « pro-démocratie » espéraient
la victoire d’un de leurs trois
candidats (Hamdine Sabbahi, Abdel Moneim
Abou El-Foutouh et Khaled Ali)
[2] ou, tout au moins,
une confrontation épique au second tour
entre l’un d’entre eux et le candidat
des Frères musulmans. En effet, après
moult valses-hésitations, la confrérie
avait décidé de participer aux élections
en présentant son numéro deux et
éminence grise, le richissime
Khaïrat El-Chater.
Mais, ce dernier ayant été écarté pour
inéligibilité à cause de son
incarcération sous l’ancien régime, les
Frères musulmans se rabattirent sur un
autre candidat de moindre envergure,
Mohamed Morsi.
Une autre option, sortie des grimoires
des instituts de sondage, suggérait
plutôt un duel entre l’islamiste modéré
Abdel Moneim Abou El-Foutouh (expulsé de
la confrérie) et le « fouloul »
[3]
reconverti en « révolutionnaire », Amr
Moussa, l’ancien secrétaire général de
la Ligue arabe [4].
Mais rien de tout cela n’est arrivé :
l’outsider Ahmed Chafik est venu
brouiller les cartes.
Même s’il est considéré
comme incarnant la quintessence du « fouloul »,
cela ne l’a pas empêché de réaliser un
exploit inattendu : se classer deuxième
derrière Morsi (appuyé par
l’impressionnante machine électorale de
la confrérie),
avec à peine
260 000
voix de moins que lui !
De la place Tahrir se sont élevées des
clameurs criant à la fraude électorale
alors que la veille de l’annonce des
résultats, tout le monde s’accordait
pour dire que les élections étaient
libres et transparentes.
Et c’est à partir de ce moment qu’une
série d’évènements est venue nous
rappeler que l’instauration de la
démocratie dans un pays, même touché par
la grâce d’un « printemps », se heurte
toujours soit à l’inertie du système,
soit à son étonnante propension à
vouloir « guider » le changement. La
vingtaine de jours qui sépara les deux
tours de l’élection présidentielle fut
riche en évènements qui, loin d’être
anodins et circonstanciels, ont eu un
impact indéniable sur l’orientation du
vote au second tour.
L’entre-deux-tours
Tout d’abord, il y a eu le procès de
Moubarak et de ses acolytes. Bien que
l’ancien raïs fût condamné à perpétuité,
la rue trouva que la sentence était
clémente car la peine de mort avait été
requise contre lui. Mais ce qui envenima
réellement la situation, ce fut
l’acquittement de ses deux fils ainsi
que six anciens hauts responsables de la
sécurité du régime déchu.
Des appels à manifestation ont été
lancés et la place Tahrir a de nouveau
été envahie. Le juge fut traité de tous
les noms et les militaires accusés de
protéger les foulouls et de dévoyer la
« révolution ».
Ensuite, deux jours avant le
déclenchement du second tour, il y eut
le fameux épisode de la loi « contre
l’ostracisme politique » jugée
inconstitutionnelle par la Haute cour
constitutionnelle. Elle avait pour objet
d’écarter les foulouls des élections et
en particulier Ahmed Chafik, malgré sa
présence au second tour. Mais quelle
idée de programmer un jugement aussi
important entre les deux tours d’une
élection? N’aurait-il pas été plus
intelligent et plus professionnel
d’émettre un tel avis avant et non
pendant une élection? Et que se
serait-il passé si la candidature de
Chafik avait été éliminée par l’autorité
de cette loi au lieu de celle des urnes?
Tout en signifiant son respect du
jugement, Mohamed Morsi souligna son
insatisfaction à l’égard du verdict en
déclarant que « le
peuple rejetait cette loi et ne
permettrait pas le retour au pouvoir des
éléments de l’ancien régime » et
mentionnant que l’ostracisme populaire
était plus fort que toute loi [5]. À
noter que cette déclaration est
complètement erronée si l’on considère
le score obtenu par Chafik au premier
tour.
En plus de ce jugement, la Haute cour
constitutionnelle a aussi, dans la
foulée, dissous le parlement dominé par
les islamistes, estimant que la loi
encadrant les législatives était
inconstitutionnelle. Il aura donc fallu
six mois aux autorités compétentes pour
se rendre compte d’un vice juridique
dans la loi électorale régissant le
scrutin et, comme si la décision n’avait
pas à elle seule l’effet d’une bombe, il
a été décidé de l’annoncer entre les
deux tours de la présidentielle.
Les Frères musulmans ont alors crié au
« coup d’État » militaire condamnant
sévèrement la décision de la Haute cour
constitutionnelle estimant que « les menaces constantes de dissoudre le Parlement élu par 30 millions
d'Égyptiens et d'Égyptiennes confirment
la volonté du Conseil militaire de
s'emparer de tous les pouvoirs »
[6].
Ces trois jugements consécutifs en plein
milieu d’une élection de cette
importance et les manifestations
publiques qui les ont suivis ont
certainement eu pour effet de perturber
la sérénité du processus électoral, de
semer le doute chez les électeurs
indécis et donc d’influencer l’issue du
scrutin. Ces décisions juridiques ont pu
signifier à une certaine frange des
électeurs que l’ancien régime était bien
enraciné dans les institutions, que les
foulouls « survivaient » voire
« proliféraient » encore dans tous ses
rouages, et que les militaires ne
voulaient pas « lâcher » le pouvoir.
Sur le plan politique,
l’entre-deux-tours a aussi été très
animé.
Rappelons l’étrange décision
antidémocratique du camp
« pro-démocratie » lorsqu’à l’issue du
premier tour ils découvrirent que,
contrairement à Chafik et Morsi, les
urnes avaient décidé qu’ils n’étaient
plus dans la course. Ils demandèrent
alors l’arrêt du processus électoral et
la constitution d’un « Conseil
présidentiel » fantoche constitué de
leurs trois candidats battus (Hamdine
Sabbahi, Abdel Moneim Abou El-Foutouh et
Khaled Ali) révélant une compréhension
très singulière de la notion de
démocratie [7].
De son côté,
Khaïrat El-Chater a
utilisé l’arme de la peur dans une
fracassante déclaration au Washington
Post : « Le
peuple égyptien n'acceptera pas Chafik
en tant que président. Dès le premier
jour de l'annonce, les gens vont être de
retour à la place Tahrir. Si le choix du
peuple est de protester, nous allons
rejoindre les gens. La révolution à
venir peut-être moins pacifique et plus
violente que celle qui a renversé
Moubarak. Il peut être difficile à
contrôler dans les rues...Certaines
parties,
pas les Frères musulmans,
peuvent recourir à de nouvelles
violences et à de l'extrémisme. Quand
les gens trouvent que la porte à un
changement pacifique est fermée, c’est
une invitation à la violence »
a-t-il prévenu [8]. Cette assertion lui
valut une plainte l’accusant de fomenter
l’effusion de sang et la désobéissance
contre le régime de l’État [9].
Force
est de constater que les Frères
musulmans, représentés par leur numéro
deux, ont eux aussi une vision étriquée
de la démocratie, ce qui leur donne de
curieux points communs avec le camp
« pro-démocratie ». Mais pourquoi diable
a-t-on organisé des élections? Il aurait
suffi de désigner à huis clos l’un de
leurs candidats afin que « l’âme de la
révolution » soit préservée.
Un an, 4 mois et 13 jours après la chute
de Moubarak, les « révolutionnaires »
ont déjà oublié que leur combat était
l’instauration d’une réelle démocratie
arbitrée par les urnes.
Youssef Al-Qardaoui, l’illustre
théologien qatari d’origine égyptienne,
a ajouté sa touche personnelle à la
campagne électorale en affirmant que :
« Faire tomber Ahmed Chafik au second tour est un devoir religieux,
légitime et éthique » [10]. Donner
son soutien à Morsi parait tout à fait
normal pour un militant Frère musulman
de longue date comme lui, d’autant plus
qu’il avait été pressenti pour le poste
de Guide suprême de la confrérie et
qu’il l’avait poliment refusé [11]. Mais
ce qui est surprenant, c’est que c’est
ce même Youssef Al-Qardaoui qui, en
2009, avait insulté toute la confrérie à
la suite de l’écartement de certains de
ses protégés dans le cadre d’une
promotion interne au sein de
l’organisation : « Après la perte de ces éléments réformateurs, il ne reste dans la
confrérie que "la bête morte d’une chute
ou morte d’un coup de corne et celle
qu’une bête féroce a dévorée" »
a-t-il vociféré [12]. Cet emprunt
coranique (sourate El Maïda) est une
allusion à certaines catégories de bêtes
interdites à la consommation (non halal)
selon les préceptes de l’Islam.
Faudrait-il demander à notre imam de
nous dire à quelle catégorie appartient
Morsi, le membre de la confrérie qu’il a
soutenu dans cette élection et qui est
devenu le président de l’Égypte?
Le
deuxième tour
Le second tour du scrutin présidentiel
prit fin le 17 juin, mais les résultats
officiels ne furent proclamés qu’une
semaine plus tard. Cela n’empêcha pas
Morsi de se déclarer vainqueur dès le 18
juin et la place Tahrir vibra au rythme
de la victoire du candidat des Frères
musulmans. Cette désinvolture provoqua
l’ire du camp de Chafik qui n’hésita pas
à déposer une plainte au tribunal
administratif.
Le retard dans l’annonce des résultats
définitifs ajouta de la tension à
l’atmosphère ambiante alors que chaque
camp revendiquait sa victoire.
Des sources bien informées ont mentionné
que Chafik a rencontré séparément Ann
Peterson, l’ambassadrice des États-Unis
au Caire et l’ambassadeur britannique
James Watt. Les entretiens ont porté sur
la présidentielle et la réaction de
Chafik en cas de victoire de Morsi [13].
Les résultats furent annoncés le 24
juin : Morsi 51,73 % (13,2 millions de
voix), Chafik 48,27 % (12,3 millions de
voix) [14]. Pour la première fois dans
l’histoire du pays, un civil, islamiste
de surcroît, accédait au poste de
président.
Personne ne cria à la fraude électorale
contrairement au premier tour comme si
la défaite de Chafik était le gage
d’élections propres. En plus, les
magistrats qui ont supervisé les
élections ont été encensés « pour leur
professionnalisme » alors que toute la
magistrature égyptienne étaient naguère
vilipendée et accusée de connivence avec
l’ancien régime.
Chafik, quant à lui, a félicité Morsi
pour sa victoire en lui souhaitant « du succès dans la tâche difficile que lui a confiée le peuple égyptien »
[15]. On n’ose pas imaginer ce que Morsi
aurait dit ou fait en cas de victoire de
Chafik. Avec les menaces d’El-Chater et
l’extrême « inflammabilité » de la place
Tahrir, les civilités démocratiques
auraient très certainement déserté
l’arène politique.
Sur le plan des relations avec les
États-Unis, de multiples signes montrent
que Morsi (et El-Chater avant lui) a été
le candidat sur lequel la diplomatie
américaine a misé. Les nombreuses
rencontres entre Morsi (qui a étudié en
Californie) et de hauts responsables
américains en témoignent [16].
À propos d’El-Chater, il avait discuté
de sa candidature avec l’influent
sénateur américain John McCain vers le
mois de février 2012. Celui-ci lui avait
assuré que l’administration américaine
n’avait aucune objection à la
candidature d’un Frère musulman à la
présidence de la république égyptienne
[17].
Il est à noter que McCain est le
président du conseil d’administration de
l’International Republican Institute
(IRI), un organisme américain
d’« exportation » de la démocratie,
filiale de la National Endowment for
Democracy (NED).
Précisons aussi que l’IRI fait partie
des ONG qui ont été accusées par
l’Égypte de financements étrangers
illégaux et d'ingérence dans les
affaires politiques du pays [18].
Cette affaire qui avait envenimé les
relations entre le Caire et Washington
s’est miraculeusement réglée après la
visite en Égypte d’un groupe de
sénateurs américains dirigé par McCain.
À son retour, McCain déclara : «
Nous sommes encouragés par le rôle
constructif joué au cours de la semaine
dernière par les Frères musulmans et
leur parti politique, le Parti de la
liberté et la justice. Leur déclaration
du 20 Février (2012) a été importante et
a
contribué
à résoudre la crise récente (des ONG)
» [19]. Déstabilisée par ces
dérangeants remerciements, la confrérie
a tenté tant bien que mal de démentir
l’information.
Comme il est de notoriété publique que
McCain et son IRI ont été impliqués dans
toutes les révolutions colorées et dans
le financement de formations de
cyberactivistes arabes et en particulier
égyptiens [20], la politique américaine
devient limpide et montre à quel point
la citation du général De Gaulle
« Les
États n’ont pas d’amis, ils n’ont que
des intérêts » est d’actualité. En
l’espace de 18 mois, les États-Unis se
sont en effet montrés experts dans
l’application de cette règle. Eux qui
avaient soutenu Moubarak pendant trois
décennies ont fini par le lâcher au
profit de jeunes cyberactivistes du camp
« pro-démocratie » qu’ils ont formés et
financés. Ces derniers qui étaient
pourtant tant louangés par le
département d’État et qui représentaient
à leurs yeux une jeunesse progressiste
et pleine d’espoir viennent à leur tour
d’être lâchés au profit des Frères
musulmans.
Cette ingérence américaine dans les
affaires internes de l’Égypte et dans
les élections présidentielles n’est pas
passée inaperçue. Sameh Achour, le
président du Conseil de concertation,
l’a dénoncée en notant que « L'intervention
des États-Unis n'est pas la seule chose
inquiétante, mais aussi l’absence de
condamnation de cette intervention par
les forces civiles » [21].
La présidence de Mohamed Morsi pose
d’importantes questions auxquelles il
n’est pas aisé de répondre.
Quelle sera sa relation avec le Guide
suprême de la confrérie qui l’a mené,
grâce à sa puissante machine électorale,
à la magistrature suprême? Comment se
comportera-t-il en sa qualité de
« candidat de secours » vis-à-vis de
Khaïrat El-Chater?
Quelles seront ses prérogatives en
l’absence de constitution et après la
publication par le Conseil suprême des
forces armées d’une déclaration
constitutionnelle complémentaire
(quelques heures seulement avant
l’annonce du résultat des élections
présidentielles) limitant
considérablement ses pouvoirs? Sans
expérience réelle du pouvoir,
pourra-t-il faire le poids face à
l’hégémonie des militaires? Quelle sera
la place des coptes et des femmes dans
les institutions, lui qui était contre
leur accession à la présidence
égyptienne [22]? Quelle sera l’incidence
de son élection sur les relations avec
Israël, pays qu’il s’est empressé de
« rassurer » lors de son premier
discours de président en annonçant qu’il
respectera les accords qui lie son pays
avec l’état hébreu [23]? Les États-Unis
ayant ouvertement appuyé sa candidature,
quel type de rapport développera-t-il
avec ce pays dans un contexte de
redistribution des cartes dans cette
région du monde?
Un an, quatre mois et treize jours après
que la rue ait chassé Moubarak, l’Égypte
vit toujours dans la même incertitude.
Montréal, le 26 juin 2012
Références
1.
Mousselssalates : feuilletons télévisés
égyptiens populaires dans le monde arabe
2.
Ahmed Bensaada, « Égypte
: la grande désillusion des révoltés de
la place Tahrir », Le Quotidien d’Oran, 7 juin 2012,
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=181:egypte-la-grande-desillusion-des-revoltes-de-la-place-tahrir&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119
3.
Ancien notable du régime Moubarak
4.
Euronews,
« Égypte:
la violence s’invite dans la
présidentielle », 29 mai 2012,
http://fr.euronews.com/2012/05/29/egypte-la-violence-s-invite-dans-la-presidentielle/
5.
Mahmoud Essouifi, « Morsi
: Je respecte le verdict de la Haute
Cour Constitutionnelle », El Wafd, 14 juin 2012,
http://www.alwafd.org/%D8%A3%D8%AE%D8%A8%D8%A7%D8%B1-%D9%88%D8%AA%D9%82%D8%A7%D8%B1%D9%8A%D8%B1/13-%D8%A7%D9%84%D8%B4%D8%A7%D8%B1%D8%B9%20%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%8A%D8%A7%D8%B3%D9%8A/225561-%D9%85%D8%B1%D8%B3%D9%89-%D9%86%D8%AD%D8%AA%D8%B1%D9%85-%D8%AD%D9%83%D9%85-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D8%B3%D8%AA%D9%88%D8%B1%D9%8A%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%B9%D9%84%D9%8A%D8%A7
6.
Le Figaro.fr, « Égypte
: le Parlement, dominé par les
islamistes, dissous
», 16 juin 2012,
http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/16/01003-20120616ARTFIG00519-egypte-le-parlement-domine-par-les-islamistes-dissous.php
7.
Ahmed Bensaada, « La
place Tahrir et sa démocratie »,
Le Quotidien d’Oran, 14 juin 2012,
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=183:la-place-tahrir-et-sa-democratie&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119
8.
David Ignatius,
« In
Egypt, a sense of dread
»,The Washington
Post, 14 juin 2012,
http://www.washingtonpost.com/opinions/david-ignatius-in-egypt-a-sense-of-dread/2012/06/14/gJQAHVb2cV_story.html
9.
Tarek Abbas, « Plainte
accusant el-Chater de fomenter
l’effusion de sang et la désobéissance
contre le régime de l’État
», El Watan, 21 juin 2012,
http://www.elwatannews.com/news/details/19125
10.
Egypt
Window, « Al-Qardaoui :
Faire tomber Ahmed Chafik au second tour
est un devoir religieux, légitime et
éthique
», 29 mai 2012,
http://www.egyptwindow.net/news_Details.aspx?News_ID=19706
11.
Arabic News, « Qaradawe rejects post of Murshid of Muslim
Brothers; does not want restrictions
», 1er
décembre 2004,
http://www.arabicnews.com/ansub/Daily/Day/040112/2004011217.html
12.
Islam
Today, « Al-Qardaoui: l’écartement d’Issam El-Aryane de la
confrérie est une trahison
», 24 octobre
2009,
http://islamtoday.net/albasheer/artshow-12-121680.htm
13.
Bonjour Égypte, « Rencontre
secrète entre Chafik et l’ambassadrice
américaine », 22 juin 2012,
http://bonjouregypte.com/news.php?id=7134
14.
Associated Press, « Égypte: Mohammed Morsi proclamé vainqueur de la
présidentielle
», Le Devoir, 24
juin 2012,
http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/353241/egypte-mohammed-morsi-proclame-vainqueur-de-la-presidentielle
15.
L’Orient le jour,
« Égypte
: Le candidat vaincu Ahmed Chafik
félicite son rival Mohamed Morsi »,
25 juin 2012,
http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/765257/Egypte_%3A_Le_candidat_vaincu_Ahmad_Chafik_felicite_son_rival_Mohamed_Morsi.html
16.
Voir la référence 2 pour
plus de détails.
17.
Mohamed Khayal et Ahmed Abdelhalim, « El-Chater
a discuté de sa candidature avec McCain »,
Shorouk News, 2 avril 2012,
http://shorouknews.com/news/view.aspx?cdate=02042012&id=a6ac7d10-6cf5-4821-b2bb-aa2e0537f060
18.
AFP, « Égypte: début du procès de membres d'ONG
égyptiennes et étrangères
», La Depeche.fr,
26 février 2012,
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/26/1292442-egypte-debut-du-proces-de-membres-d-ong-egyptiennes-et-etrangeres.html
19.
Ahram Online, « Brotherhood denies McCain allegations it helped US
NGO workers leave Egypt
», 3 mars 2012,
http://english.ahram.org.eg/NewsContent/1/64/35900/Egypt/Politics-/Brotherhood-denies-McCain-allegations-it-helped-US.aspx
20.
Ahmed Bensaada, « Arabesque américaine : Le rôle des États-Unis dans
les révoltes de la rue arabe »,
Éditions Michel Brûlé, Montréal (2011) ;
Éditions Synergie, Alger (2012).
21.
Mahmoud Hussein,
« Le
Conseil de concertation dénonce
l’ingérence américaine dans les affaires
de l’Égypte »,
Youm7, 23 juin 2012,
http://www3.youm7.com/News.asp?NewsID=713939&
22.
Henrik Lindell,
« L'islamiste Mohamed
Morsi, président de l'Egypte aux mains
liées
»,
La Vie.fr, 26 juin 2012,
http://www.lavie.fr/actualite/monde/l-islamiste-mohamed-morsi-president-de-l-egypte-aux-mains-liees-26-06-2012-28807_5.php
23.
AFP,
« Morsi dit qu'il respectera les
traités internationaux de l'Égypte »,
La Presse.ca, 24 juin 2012,
http://www.lapresse.ca/international/dossiers/legypte-apres-moubarak/201206/24/01-4538000-morsi-dit-quil-respectera-les-traites-internationaux-de-legypte.php
Ahmed
Bensaada, Montréal (Canada)
http://www.ahmedbensaada.com/
Le sommaire de Ahmed Bensaada
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