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Opinion
Le rôle des États-Unis dans les révoltes
de la rue arabe :
le cas de l'Égypte
Ahmed Bensaada
Ahmed Bensaada
Montréal, le mercredi 23 février 2011
Il n’y a rien de plus émouvant que de voir un
peuple recouvrer sa liberté après avoir subi le joug du
despotisme et retrouver sa fierté après des années
d’humiliation. Les marées humaines défilant dans les rues,
occupant des places, déployant des slogans cinglants et
irrévérencieux, maniant une parole si longtemps confisquée,
arborant une dignité outrageusement bafouée : la quintessence du
bonheur divin.
Mais les lendemains de
ces révoltes nous laissent quelque peu perplexes. Qu’ont-elles
accompli à part l’étêtement des régimes en place?
Voyons voir. En
Tunisie : un Ghannouchi qui reste en place malgré la vindicte
populaire et des années passées à servir un système mafieux, un
bloggeur qui décide de siéger comme ministre dans un
gouvernement qui l’a personnellement maltraité et des milliers
de jeunes harragas qui préfèrent fuir vers l’Occident au lieu de
perpétuer la « révolution » au pays du jasmin. Du côté du Nil,
même scénario : un Tantaoui, pur produit du système, qui a
dépassé l'âge de la retraite depuis belle lurette, et qui, sans
en référer au peuple souverain, décide de maintenir ses
relations avec Israël avant même de s’inquiéter du sort de ses
propres concitoyens; un gouvernement légèrement modifié et dont
les postes clés restent toujours aux mains des apparatchiks du
système; des retouches cosmétiques de la constitution et une
demande de gel des avoirs de la famille Moubarak [1] après
d’incompréhensibles hésitations, bien longtemps après celle des
anciens dignitaires du régime [2].
Est-ce cela une
« révolution »? Est-il pensable que l’éléphant n’aurait accouché
que d’une petite souris?
Les résultats mitigés de
ces révoltes ne peuvent être compris qu’en examinant leur
genèse. La plupart des spécialistes « cathodiques » ou officiant
dans les médias majeurs se sont entendus sur la nature spontanée
de ces mouvements. Grosso modo, le peuple peut être considéré
comme un genre de cocotte-minute susceptible d’exploser sous
l’effet d’une pression sociale et politique trop grande. Cette
explosion produit une réaction en chaîne dans les pays
avoisinants, de culture ou d’histoire similaires. Il suffit donc
d’attendre sagement, de préparer les caméras et les micros afin
de couvrir, en temps et lieux, les évènements que remueront les
rues arabes. Il s’agit là d’une analyse naïve et primaire qu’il
est difficile d’accepter de la part de personnes savantes,
titulaires de chaires, responsables de revues, qui ont
passé leurs vies à scruter les moindres soubresauts de cette
région du monde. Un peu comme les illustres économistes de notre
temps qui n’ont pas pu prévoir l’immense crise économique que le
monde a récemment connue. Qu’aurait-on dit si un météorologue
n’aurait pas prévu un gigantesque ouragan?
En fait, ce qui attire
l'attention depuis le début des émeutes tunisiennes, c’est la
trop grande préoccupation étasunienne concernant les nouvelles
technologies. Les multiples interventions du président Obama et
de sa secrétaire d’état pour défendre la liberté d'accès à
Internet et leur insistance pour que les régimes en prise avec
les manifestations populaires n’interrompent
pas la navigation sur la toile avaient quelque chose de
suspect.
Mme Clinton a même
affirmé, le 15 février dernier, « qu’Internet est devenu
l'espace public du XXI siècle » et que « les manifestations en
Égypte et en Iran, alimentées par Facebook, Twitter et YouTube
reflétaient la puissance des technologies de connexion en tant
qu'accélérateurs du changement politique, social et économique »
[3]. Elle a même annoncé le déblocage de 25 millions de dollars
« pour soutenir des projets ou la création d'outils qui agissent
en faveur de la liberté d'expression en ligne », et l’ouverture
de comptes Twitter en chinois, russe et hindi après ceux en
persan et en arabe. D’autre part, les relations « complexes »
entre le département d’État américain et Google ont été
longuement discutées dans la presse. D’ailleurs, le fameux
moteur de recherche à été qualifié « d’arme de la diplomatie
américaine » [4].
Mais quelle est la
relation entre le gouvernement américain et ces nouvelles
technologies? Pourquoi des responsables de si haut niveau
prennent-ils des décisions dans la gestion d’entreprises qui
sont supposées être privées? Cette situation n’est pas sans nous
rappeler l’intervention américaine similaire lors des évènements
qui ont suivi les élections en Iran [5]. Le ministère américain
des Affaires étrangères avait alors demandé à Twitter de
reporter une opération de maintenance qui aurait entraîné une
interruption de service, ce qui aurait privé les opposants
iraniens de moyen de communication [6].
Ces curieuses
accointances entre le gouvernement américain et les réseaux
sociaux dans des régions du monde aussi sensibles et pendant des
évènements sociaux aussi délicats est très suspect, c’est le
moins qu’on puisse dire.
Autre élément qui attire
l'attention : la surmédiatisation de bloggeurs, leur association
avec une révolution qualifiée de « facebookienne » et
l’insistance sur leur non-appartenance à un mouvement politique
quelconque. Ce sont donc des personnes jeunes et apolitiques qui
utilisent les nouvelles technologies pour déstabiliser des
régimes autocratiques ancrés dans le paysage politiques depuis
des décennies.
Mais d’où viennent ces
jeunes et comment peuvent-ils mobiliser autant de personnes sans
avoir bénéficié d’une formation adéquate ni être relié à une
organisation précise?
Chose est certaine : le
modus opérandi de ces révoltes a toutes les caractéristiques des
révolutions colorées qui ont secoué les pays de l’Est au début
des années 2000.
·
Les
révolutions colorées
Les révoltes qui ont
bouleversé le paysage politique des pays de l’Est ou des
ex-républiques soviétiques ont été qualifiées de « révolutions
colorées ». La Serbie (2000), la Géorgie (2003), l’Ukraine
(2004) et le Kirghizistan (2005) en sont quelques exemples.
Toutes ces révolutions,
qui se sont soldées par des succès retentissants, sont basées
sur la mobilisation de jeunes activistes locaux pro-occidentaux,
étudiants fougueux, blogueurs engagés et insatisfaits du
système.
De nombreux articles [7]
et un remarquable documentaire de la reporter française Manon
Loizeau [8] ont disséqué le mode opératoire de ces révoltes et
montré que c’était les États-Unis qui en tiraient les ficelles.
En fait, l’implication
de l'USAID, du National Endowment for Democracy (NED), de
l’International Republican Institute, du National Democratic
Institute for International Affairs, de Freedom House, de
l’Albert Einstein Institution et de l’Open Society Institute
(OSI), a été clairement établie [9]. Ces organisations sont
toutes américaines, financées par soit le budget américain, soit
par des capitaux privés américains. À titre d’exemple, la NED
est financée par un budget voté par le Congrès et les fonds sont
gérés par un Conseil d’administration où sont représentés le
Parti républicain, le Parti démocrate, la Chambre de commerce
des États-Unis et le syndicat AFL-CIO, alors que l’OSI fait
partie de la Fondation Soros, du nom de son fondateur George
Soros le milliardaire américain, illustre spéculateur financier.
Plusieurs mouvements ont
été mis en place pour conduire les révoltes colorées. Parmi eux,
OTPOR (Résistance en serbe) est celui qui a causé la chute du
régime serbe de Slobodan Milosevic. Le logo d’OTPOR, un poing
fermé, a été repris par tous les mouvements subséquents, ce qui
suggère la forte collaboration entre eux.
Logo original d’OTPOR
Dirigé par Drdja Popovic,
OTPOR prône l’application de l'idéologie de résistance
individuelle non violente théorisée par le philosophe et
politologue américain Gene Sharp. Surnommé le « Machiavel de la
non-violence », Gene Sharp n’est autre que le fondateur de
l’Albert Einstein Institution. Son ouvrage « From Dictatorship
to Democracy » (De la dictature à la démocratie) a été à la base
de toutes les révolutions colorées. Disponible en 25 langues
différentes (dont bien sûr l’arabe), ce livre est consultable
gratuitement sur Internet et sa dernière édition date de 2010.
Sa première édition, destinée aux dissidents birmans de
Thaïlande, a été publiée en 1993.
·
Le
cas de l’Égypte
C’est le mouvement du 6
avril [10] qui a été le fer de lance de la protestation
populaire égyptienne et le principal artisan de la chute de
Hosni Moubarak. Constitué de jeunes de la classe moyenne,
activistes, férus de technologies nouvelles, ce mouvement a, dès
2008, appuyé les revendications ouvrières.
La première collusion
entre ce mouvement et le gouvernement américain a été divulguée
par WikiLeaks. Il s’agit de 2 câbles (08CAIRO2371 et 10CAIRO99)
datant respectivement de novembre 2008 et de janvier 2010 qui
montrent clairement des relations étroites entre l’ambassade américaine du Caire et les activistes égyptiens [11, 12].
La bloggeuse Israa Abdel Fattah [13], cofondatrice du
mouvement du 6 avril, est nominativement mentionnée dans le
second document comme faisant partie d’un groupe d’activistes
ayant participé à un programme de formation organisé à
Washington par Freedom House. Le programme, nommé « New
Generation », a été financé par le département d’état et USAID
et avait pour but de former des « réformateurs politiques et
sociaux ».
La bloggeuse égyptienne Israa Abdel Fattah
Ces stages de formation
d’activistes égyptiens aux États-Unis susceptibles « de
représenter une troisième voie, modérée et pacifique » ne sont
pas rares. Condoleeza Rice (mai 2008) et Hillary Clinton (mai
2009) en ont rencontré, sous les auspices de Freedom House (FH).
Ces dissidents ont même
eu des entretiens avec de hauts responsables de l'administration
américaine [14].
Les activistes d’OTPOR,
fort de leur expérience dans la déstabilisation des régimes
autoritaires, ont fondé un centre pour la formation de
révolutionnaires en herbe. Cette institution, le CANVAS (Center
for Applied Non Violent Action and Strategies), se trouve dans
la capitale serbe et son directeur exécutif
n’est autre que Srdja Popovic [15]. Un des documents qui
circulent dans la toile et qui illustre la formation dispensée
par ce centre est « La lutte non-violente en 50 points » qui
s’inspire largement des thèses de Gene Sharp. L’ouvrage y fait
abondamment référence et le site de l’Albert Einstein
Institution est cité comme un des meilleurs sur la question.
CANVAS est financé, entre autres, par Freedom House, Georges
Soros en personne [16] et l’International Republican Institute
qui compte dans son bureau nul autre que John McCain, le
candidat à la présidentielle américaine de 2008 [17].
D’ailleurs, ce dernier est longuement interviewé dans le
documentaire de Manon Loizeau et son implication dans les
révolutions colorées y est clairement établie. En outre, les
auteurs de l’ouvrage (dont Drdja Popovic) remercient longuement
« leur ami » Robert Helvey pour les avoir « initié au potentiel
étonnant de la lutte stratégique non-violente ». Robert Helvey
est un ancien colonel de l’armée US, associé à l’Albert Einstein
Institution via la CIA, spécialiste de l'action clandestine et
doyen de l’École de formation des attachés militaires des
ambassades américaines [18].
Le porte-parole du
mouvement du 6 avril, Adel Mohamed, a affirmé, dans une entrevue
accordée à la chaîne Al Jazira (diffusée le 9 février 2011),
qu’il avait effectué un stage chez CANVAS durant l’été 2009,
bien avant les émeutes de la place Tahrir [19]. Il se
familiarisa avec les techniques d’organisation des foules et de
comportement face à la violence policière. Par la suite, il
forma à son tour des formateurs.
Ahmed Maher, le
cofondateur du mouvement du 6 avril, a déclaré à un journaliste
du Los Angeles Times « qu’il admirait la révolution Orange
d’Ukraine et les Serbes qui ont renversé Slobodan Milosevic »
[20].
Une autre similarité
entre la révolution serbe et la révolte égyptienne est
l’adoption du logo d’OTPOR par le mouvement du 6 avril, comme
l’ont fait les autres révolutions colorées [21].
Jeunes égyptiens manifestant avec le logo « arabisé » d’OTPOR
D’autre part, le site
web de ce mouvement contient une longue liste des comportements
à adopter par les membres s’ils sont arrêtés par la police.
Cette liste indicative extrêmement exhaustive n’est pas sans
rappeler le guide de « La lutte non-violente en 50 points » de
CANVAS [22].
Parmi les activistes
égyptiens, certains ont été sous les projecteurs durant les
derniers jours du régime Moubarak. Parmi eux, Wael Ghonim est
une figure marquante qui
a été emprisonné pendant 12 jours et, après avoir été
libéré, a accordé un entretien à la chaîne égyptienne Dream 2 où
il raconte sa captivité et s'effondre en larmes avant de quitter
le plateau. Cette performance audiovisuelle a fait de ce
cyberdissident un héros malgré lui.
Formé à l’université
américaine du Caire (une coincidence?) Wael Ghonim est égyptien
vivant à Dubaï, travaillant comme chef du marketing chez Google
(une autre coïncidence?) pour le Moyen-Orient et l'Afrique du
Nord et mariée à une américaine (une dernière coïncidence?).
Wael est un activiste récent dans le mouvement du 6 avril, mais
il a travaillé étroitement avec Ahmed Maher [23]. Ce qui attire
l'attention dans son intervention télévisée, c’est sa
déclaration lorsqu’on lui a montré les images des jeunes tués
pendant les manifestations : « Je veux dire à toute mère, tout
père qui ont perdu un fils, je m'excuse, ce n'est pas de notre
faute, je le jure, ce n'est pas de notre faute, c'est de la
faute de toute personne qui était au pouvoir et s'y est
accrochée ». Cette déclaration montre que le mouvement était
très organisé et qu’aucun des membres n’avait prévu des pertes
aussi grandes dans les rangs des manifestants, pour la plupart
des jeunes qui ont été contactés via les réseaux sociaux.
Autre information
surprenante : le PDG de Google s’est dit « très fier de ce
que Wael Ghonim avait accompli », comme si faire la révolution
faisait partie de la description des tâches d’un responsable du
marketing d’une quelconque entreprise [24].
La révolte égyptienne,
tout comme les révolutions colorées, a fait apparaitre des
personnages « internationalement respectables » prêts à être la
figure de proue d’un changement démocratique dans la vie
politique du pays. Le candidat de prédilection du mouvement du 6
avril est sans conteste Mohamed El Baradei, prix Nobel de la
paix et ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie
atomique (AIEA). Le battage médiatique occidental autour de son
« incontournable » candidature n’était finalement qu’un pétard
mouillé. Le peuple de la rue ne l’a pas plébiscité et il a vite
disparu du paysage. Il est intéressant de noter qu’El Baradei
était le candidat privilégié des États-Unis. En effet, l'ancien
directeur de l’AIEA est membre de l’International Crisis Group
et siège avec de nombreux membres dont
Georges Soros (encore lui!) [25]. Le monde est vraiment
petit, c’est le moins qu’on puisse dire.
Finalement, notons que
la NED, surnommée « la nébuleuse de l’ingérence
« démocratique » » par Thierry Meyssan a été créée par Ronald
Reagan pour poursuivre les actions secrètes de la CIA
[26]. Le rapport 2009 de cet organisme montre qu’il a
attribué environ 1,5 millions de dollars à plus de 30 ONG
égyptiennes « pour la croissance et le renforcement des
institutions démocratiques à travers le monde » comme prétendu
sur leur site [27].
L’utilisation des
nouvelles technologies, si encensée par l’administration
américaine, s’avère être un outil de choix pour la lutte non
violente. Elle permet de contacter un nombre impressionnant de
personnes en un temps record et d’échanger des données
numériques et des informations de grande importance à
l’intérieur et à l’extérieur du pays. Les investissements
massifs consentis par les institutions et le département d’état
américains dans ce domaine se font dans le but d’améliorer les
techniques de contournement de la censure étatique, de la
géolocalisation des activistes lors de leur arrestation et
l’envoi d’images et de vidéos pouvant montrer le visage
« inhumain » des régimes autocratiques. La récente annonce du
réseau suédois Bambuser permettant de diffuser gratuitement, à
partir d’un téléphone portable, des séquences vidéos en direct
et leur stockage instantané en ligne en est un bon exemple [28].
Cependant, une fois dans
la rue, les techniques de mobilisation de foules, de
socialisation avec les représentants de l’ordre, de gestion
logistique et de comportement en cas de violence ou
d’utilisation d’armes de dispersion de foules nécessitent une
formation adéquate et de longue haleine. Dans le cas de
l’Égypte, cela a été rendu possible grâce à l'assimilation du
savoir-faire de CANVAS et aux formations dispensées et financées
par les différentes institutions américaines.
Il est clair que la
révolte de la rue égyptienne n’est pas aussi spontanée que le
prétendent les médias majeurs et leurs commentateurs. Cela
n’enlève rien au remarquable engagement du peuple égyptien qui a
suivi les leaders du mouvement du 6 avril et de sa noble
abnégation pour se débarrasser d’un système corrompu afin
d’accéder à une vie meilleure.
Mais espérons que
l’historique révolte de la rue égyptienne et le lourd tribut
qu’elle a payé pendant ces dernières semaines ne soient pas
confisqués par des intérêts étrangers. Le récent véto américain
contre un projet de résolution condamnant la politique de
colonisation israélienne est de mauvais augure. Le mouvement du
6 avril n’était-il pas sensible à la souffrance du peuple
palestinien [29]?
Montréal, le 22 février
2011.
Références
1.
«
L'Égypte demande le gel
des avoirs de Moubarak et de
sa famille à l'étranger»,
Le Monde, 21 février 2011,
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/21/l-egypte-demande-le-gel-des-avoirs-de-moubarak-et-de-sa-famille-a-l-etranger_1483326_3218.html#ens_id=1470465&xtor=RSS-3208
2.
«
L'Égypte demande le gel d'avoirs d'anciens responsables du
régime Moubarak »,
Le Monde, 15 février 2011,
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/15/l-egypte-demande-le-gel-d-avoirs-d-anciens-responsables-du-regime-moubarak_1480192_3218.html
3.
« Hillary
Clinton milite pour la liberté sur Internet
»,
Le Monde, 16 février 2011,
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/16/hillary-clinton-milite-pour-la-liberte-sur-internet_1480855_651865.html
4.
« Google, les
États-Unis et l'Égypte
»,
Le Monde, 3 février 2011,
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/03/google-les-etats-unis-et-l-egypte_1474508_651865.html
6.
« Iran :
Washington intervient auprès de Twitter »,
Technaute, 18 juin 2009,
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200906/16/01-876173-iran-washington-intervient-aupres-de-twitter.php
7.
Lire, par exemple, John Laughland,
«La technique du coup d’État coloré»,
Réseau Voltaire, 4 janvier 2010,
http://www.voltairenet.org/article163449.html
18.
Thierry Meyssan,
« L’Albert Einstein Institution : la non
violence version CIA» »,
Réseau Voltaire, 4 juin 2007,
http://www.voltairenet.org/article15870.html
22.
Shabab 6 avril Youth Movement, «
Que faire si vous êtes arrêté
»,
http://shabab6april.wordpress.com/shabab-6-april-youth-movement-about-us-in-english/v
25.
International Crisis Group, «
Crisis Group
Announces New Board Members
»,
1er juillet 2010,
http://www.crisisgroup.org/en/publication-type/media-releases/2010/crisis-group-announces-new-board-members.aspx
26.
Thierry Meyssan,
« La nébuleuse de l’ingérence "démocratique" »,
Réseau Voltaire, 22 janvier 2004,
http://www.voltairenet.org/article12196.html
27.
NED, « 2009 Annual
report : Egypt »,
http://www.ned.org/publications/annual-reports/2009-annual-report/middle-east-and-north-africa/description-of-2009-gra-2
28.
Yves Eudes,
«Des vidéos vues en direct et stockées à l’abri »,
Le Monde, 21 février 2011,
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/02/21/des-videos-vues-en-direct-et-stockees-a-l-abri_1483057_3212.html
29.
The International Solidarity Movement,
« Mohamed Adel a enfin été libéré » »,
http://www.ism-france.org/temoignages/Mohamed-Adel-a-ENFIN-ete-libere-article-10484
Ahmed Bensaada,
Docteur en physique, Montréal (Canada)
Cet article a été publié le 24 février dans les
colonnes du journal "Le Quotidien d'Oran"
Les analyses d'Ahmed Bensaada
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