Opinion
Syrie : le dandy
et les faucons
Ahmed Bensaada
Dimanche 15 septembre 2013
Bernard-Henri Lévy (BHL), le dandy
guerrier, est de retour. Et cela se
comprend: au pays de Sitting Bull, les
tambours de guerre se font de plus en
plus assourdissants, la hache de guerre
vient d’être déterrée et c’est la
« Danse des Esprits » (les mauvais, on
s’entend) qui bat la mesure. Le cercle
des danseurs autour du feu est bien
achalandé et on y trouve de tout :
d’illustres néoconservateurs (néocons),
des défenseurs d’Israël farouchement
pro-sionistes, d’anciens membres de
l’administration Bush, des islamophobes
notoires, des américains possédant la
double nationalité
étasunienne/israélienne, des
va-t-en-guerre responsables de
l’invasion de l’Irak, de féroces
détracteurs de l’Iran et, pour parfaire
le décorum, quelques opposants syriens
pro-américains.
C’est cet aréopage constitué de 74
personnes pompeusement qualifiées
d’« experts en politique étrangère » qui
vient de signer une lettre adressée à
Obama, en l’exhortant de « répondre
de manière décisive en imposant des
mesures ayant des conséquences
significatives sur le régime d’Assad
». Au minimum, disent-ils « les
États-Unis, avec leurs alliés et
partenaires qui le souhaitent, devraient
utiliser des armes à longue distance et
la puissance aérienne pour frapper les
unités militaires de la dictature
syrienne qui ont été impliquées dans la
récente utilisation à grande échelle
d’armes chimiques » [1].
Et, au beau milieu de cette camarilla de
bellicistes assoiffés de guerre et de
faucons avides de proies faciles, trône
le dandy guerrier. Toutes ailes
déployées, il cherche de nouvelles
batailles, de nouvelles destructions, de
nouvelles effusions de sang pourvu
qu’elles n’éclaboussent pas ses chemises
blanches immaculées de chez Charvet.
Il faut admettre que depuis son dernier
« exploit » libyen, alors qu’il
claironnait faire « la
guerre sans l’aimer », l’oisiveté
guerrière a pesé sur notre Clausewitz
des temps modernes. Et le voilà reparti
pour une partie de plaisir en Syrie.
« La guerre en l’aimant », cette
fois-ci?
Et puisqu’il n’a plus les coudées
franches comme du temps où il était
grand vizir du président bling-bling, il
s’acoquine avec les néocons
d’outre-Atlantique, véritables faucons
avec lesquels il partage l’orientation
idéologique et, pour certains d’entre
eux, l’appartenance religieuse.
Car, au-delà de l’allégeance politique,
l’appartenance religieuse n’est pas
anodine chez BHL. C’est lui-même qui
avait déclaré en novembre 2011 que « c'est
en tant que juif » qu'il avait « participé
à l'aventure politique en Libye ».
Et d’ajouter « J'ai
porté en étendard ma fidélité à mon nom
et ma fidélité au sionisme et à Israël »
[2].
Et quelle belle réussite cette aventure
libyenne! Le gandin belliqueux doit être
fier d’être responsable (au moins en
partie) de la mort de dizaines de
milliers de personnes et de
l’anéantissement d’un pays. Ignore-t-il
ce que la Lybie est devenue depuis sa
« participation » au conflit? Avec un
titre on ne peut plus éloquent « Nous
pensions tous que la Libye avait évolué.
Oui, mais dans l'anarchie et la ruine »,
voici ce que nous rapporte Patrick
Cockburn dans un récent article : « Alors
que l'attention du monde est centrée sur
le coup d'État en Égypte et l'attaque au
gaz toxique en Syrie, au cours des deux
derniers mois, la Libye a, de manière
inaperçue, plongé dans sa pire crise
politique et économique depuis la
défaite de Kadhafi il y a deux ans. Les
pouvoirs publics sont désintégrés dans
toutes les régions du pays, mettant en
doute les revendications des politiciens
américains, britanniques et français
selon qui l'action militaire de l'OTAN
en Libye en 2011 a été un exemple
remarquable d'une intervention militaire
étrangère réussie qui devrait se répéter
en Syrie » [3].
Pas de quoi faire pavoiser un
mirliflore, n’est-ce pas? Mais non, dans
le cas de BHL, il remet ça. L’art de
transformer les fiascos en succès est
l’apanage des tartuffes de la
philosophie. Faudrait-il, pour le
confirmer, faire témoigner le
« célèbre » Jean-Baptiste Botul?
À ce sujet, Pierre Assouline mentionne
que BHL est si soucieux de sa
propre légende et de sa propre
biographie « que
même une fausse note serait aussitôt
recyclée par les relais les plus
complaisants de son réseau » [4].
Les néocons américains ont eu les mêmes
insuccès que le dandy guerrier. Ce sont
eux qui ont convaincu George W. Bush
d’envahir l’Irak alors que l’histoire a
montré que ce pays ne possédait ni armes
de destruction massive ni aucun lien
avec les évènements du 11 septembre. Ils
sont tellement discrédités par la
tragédie irakienne qu’il est difficile
de concevoir qu’ils puissent avoir un
avis pertinent sur un quelconque
conflit.
Mais même après cette déconvenue
historique, connue et reconnue par le
commun des mortels, ils reprennent du
service dans le conflit syrien, avec un
discours analogue à celui de l’Irak. Les
centaines de milliers d’Irakiens qui ont
perdu la vie dans ce conflit
-
et qui ne leur avaient absolument rien
demandé
-
sont-ils insignifiants à leurs yeux?
Cette arrogante fatuité dans le
comportement du néocon n’est pas si
étrange que cela si on comprend les
caractéristiques du néo-conservatisme
telles que décrites par Jonathan Clarke,
du « Carnegie Council for Ethics in
International Affairs » : i)
la
tendance à percevoir le monde en termes
binaires : bon ou mauvais; ii) une
faible tolérance pour la diplomatie ;
iii) l’empressement à employer la force
militaire; iv) l’insistance sur la
nécessité pour les États-Unis d'agir de
manière unilatérale ; v) un dédain pour
les organisations multilatérales
et vi) une focalisation sur le
Moyen-Orient [5].
À noter que le sixième point est une
manière « politically correct » de dire
que les néocons sont des défenseurs
invétérés de l’état d’Israël.
Mais qui sont donc les signataires de
cette lettre au président américain que
le dandy guerrier a paraphé?
La longue liste comporte de « grosses
pointures » du néo-conservatisme telles
que William Kristol, Robert Kagan,
Elliott Abrams ou Danielle Pletka. Dans
un article publié par le journal
israélien Haaretz en 2003, on apprend
que
« la guerre en Irak a été conçue par 25
intellectuels néoconservateurs, la
plupart d'entre eux juifs, qui poussent
le président Bush à changer le cours de
l'histoire » parmi lesquels on peut
citer Elliott Abrams et William Kristol
[6]. Ce dernier, fils du fondateur du
néo-conservatisme, est le cofondateur
(avec Robert Kagan) du think tank
néoconservateur « Project
for the New American Century » (PNAC)
qui a eu une influence considérable sur
l’administration Bush fils. Pas moins de
19 signataires de la lettre ont
appartenu à cet organisme.
L’un des membres du PNAC, Martin Peretz,
a été salué pour « sa
fidélité inébranlable à Israël »
[7]. L’histoire ne dit pas si cette
distinction avait une quelconque
relation avec ses déclarations telles
que « la
société arabe est sclérosé et arriérée »
ou que les Druzes sont « congénitalement
indignes de confiance ». Ceci n’est
qu’un échantillon de ce que « Peretz
écrit sur les Palestiniens, les Syriens,
les Libanais, les Irakiens et tous les
autres non-Juifs qu'il considère être
ignobles, primitifs et incapables de
"civilisation" »
[8].
Dans la même veine, Reuel Marc Gerecht,
un autre membre du PNAC, a déclaré que
les Iraniens « ont
le terrorisme dans l’ADN » [9]. Un
troisième, Joshua Muravchik, a écrit en
2006 un article au titre expéditif: « Bombardez
l’Iran » [10].
Sept signataires de cette lettre ont été
membres du « Committee for the
Liberation of Iraq » (CLI), un organisme
dont l’objectif était de « promouvoir
la paix régionale, la liberté politique
et la sécurité internationale par le
remplacement du régime de Saddam Hussein
avec un gouvernement démocratique qui
respecte les droits du peuple irakien et
cesse de menacer la communauté des
nations ». Le CLI comptait dans ses
rangs le sénateur
Joseph Lieberman,
lauréat 2009 du prix « Défenseur
d’Israël »
décerné par « Christians United for
Israel » (CUFI), une importante
organisation chrétienne américaine
pro-israélienne [11]. C’est ce même
Lieberman qui visite régulièrement les
pays arabes « printanisés » en compagnie
d’un autre illustre membre du CLI, le
sénateur républicain John McCain.
Bien qu’il ne soit pas
signataire de la lettre, McCain, le
tenace adversaire de l’actuel président
lors des présidentielles 2008, est
actuellement considéré comme un « allié
crucial d’Obama » dans le dossier
syrien [12]. Aux États-Unis, ce
rapprochement entre des personnalités
américaines politiquement opposées n’est
pas surprenant lorsqu’il s’agit de
politique étrangère. Dans le dossier
iranien, par exemple, le président Obama
s’était entouré des mêmes faucons qui
conseillaient son prédécesseur G. W.
Bush. D’ailleurs, trois membres de
« United Against Nuclear Iran » (UANI)
font partie du groupe des 74
signataires. Il s’agit de Mark D.
Wallace (président d’UANI), Henry D.
Sokolski et Fouad Ajami. Wallace a été
directeur-adjoint de la campagne 2004 du
président Bush
et
conseiller principal du sénateur McCain
pendant les présidentielles 2008. UANI
est un lobby anti-iranien très
agressif [13]: sur la scène étasunienne
son rôle est d’influencer la politique
américaine à mener contre l’Iran et, à
l’étranger, il dénonce et publicise
toute incartade aux sanctions imposées
contre ce pays.
Comme indiqué dans le chapeau de la
lettre au président, les noms d’anciens
fonctionnaires du gouvernement américain
côtoient celui du dandy guerrier. On
peut en compter pas moins de quatorze
dont L. Paul Bremer, ancien
administrateur des États-Unis en Irak
après l’invasion de ce pays, Robert G.
Joseph, sous-secrétaire d'État pour le
contrôle des armements et la sécurité
internationale,
Paula Dobriansky,
sous-secrétaire d'État à la démocratie
et aux affaires internationales et Eliot
A. Cohen, conseiller de Condoleezza
Rice au Département
d'État. Tout ce beau monde a
« œuvré » dans l’administration G. W.
Bush.
La liste serait incomplète sans la
présence de personnes provenant du pays
à bombarder. En effet, les noms de trois
dissidents syriens pro-américains y
figurent. Il s’agit d’Ammar Abdulhamid,
de son épouse Khawla Yusuf ainsi
que de Radwan Ziadeh.
Le premier est le fils de deux artistes
syriens: la célèbre actrice Mouna Wassef
et le cinéaste Mohamed Chahine. Vivant
actuellement aux États-Unis, il est un
farouche opposant au gouvernement syrien
actuel. Dans une entrevue à une radio
américaine, il a reconnu avoir été très
proche de l’islamisme radical et qu’il
avait failli rejoindre les talibans en
Afghanistan. D’imam dans une mosquée à
Los Angeles, il a confessé être devenu
athée puis agnostique [14].
Radwan Ziadeh est un activiste syrien
très prolifique dont le CV montre ses
nombreuses accointances avec
l’administration américaine [15]. Il est
apparu sur la scène médiatique en
qualité de membre influent du Conseil
national syrien (CNS). En 2005, il a
fondé le « Damascus Center for Human
Rights Studies » (DCHRS), un centre qui,
selon Jeffrey Blankfort, est en étroite
relation avec la « National Endowment
for Democracy » (NED) et qui lui servait
« de
couverture pour ses activités » en
Syrie [16]. La NED est un organisme
américain d’« exportation de la
démocratie » largement impliqué dans la
formation des cyberactivistes arabes qui
ont eu un rôle de premier plan dans les
différents pays touchés par le
« printemps » arabe [17]. Le site du
DCHRS indique que son directeur est
actuellement Burhan Ghalioun, le premier
président du CNS.
En 2008, Ziadeh a co-fondé, à
Washington, le « Syrian Center for
Political and Strategic Studies » dans
lequel Ammar Abdulhamid est membre du
conseil consultatif. Parmi ses
innombrables activités, Ziadeh a été
membre émérite de l’« US Institute of
Peace », un think tank financé par le
gouvernement américain [18] et aussi du
« Fikra Forum» qui est « une
communauté en ligne qui vise à générer
des idées pour soutenir les démocrates
arabes dans leur lutte contre
l'autoritarisme et les extrémistes »
[19]. Le « Fikra Forum» est un
projet initié par le « Washington
Institute for Near East Policy »
(WINEP), un think tank très influent sur
les questions relatives au Moyen-Orient
[20]. À
noter, d’autre part, qu’Ammar Abdulhamid
est lui aussi membre du « Fikra Forum »
et que cet organisme est dirigé par
David Pollock, lui-même membre du WINEP
et signataire de la lettre à Obama.
Jusque là, il n’y a pas de quoi fouetter
une mouche, sauf que le WINEP est une
création de l’« American Israel Public
Affairs Committee » (AIPAC), le lobby
juif pro-israélien le plus puissant des
États-Unis [21].
Comme on peut s’en douter, l’AIPAC
essaie de peser de tout son poids pour
promouvoir l’utilité et la nécessité
d’une action militaire contre la Syrie.
Selon certains de ses responsables, « Si
la Syrie échappe à un châtiment
américain pour son utilisation d’armes
chimiques, l’Iran pourrait être enhardie
à l’avenir à attaquer Israël » [22].
Ce qui fait dire à M.J. Rosenberg : « À
l'AIPAC,
il ne s’agit pas de
la Syrie
ou des
victimes
syriennes
de l’attaque chimique.
Non,
à l'AIPAC, il
s'agit de l'Iran.
S’il
[l'AIPAC]
ne peut pas faire un
effort
plutôt
mineur
contre la Syrie,
comment sera-t-il
capable de vendre
à l’Amérique (et y
compris au
Congrès) une
grande guerre
avec l'Iran? »
[23].
Et il n’y a pas que l’AIPAC ou la liste
des 74 qui plaident en faveur d’une
intervention musclée en Syrie. Un groupe
d’« éminents
rabbins [américains]
couvrant l’ensemble du spectre religieux
et politique »
se sont mis de la partie [24]. Le plus
curieux dans leur missive destinée aux
membres du Congrès réside dans une
phrase qui affirme que « par
cet acte, le Congrès a la capacité de
sauver des milliers de vies ».
C’est à se demander comment il est
possible de sauver des vies en exhortant
la plus grande puissance militaire du
monde à bombarder un pays. Cette tirade
hautement « philanthropique » ressemble
étrangement à l’antienne du dandy
guerrier « la
guerre sans l’aimer ». Mais, les
rabbins disposent peut-être d’une
méthode secrète qu’ils vont enseigner
aux stratèges militaires. Qui sait?
Tout cela nous mène à poser cette
question, de concert avec Jeffrey
Blankfort : « Est-ce
que quelqu'un pense sérieusement que ces
agents israéliens se soucient vraiment
du peuple syrien ou de toute autre
personne dans la région qui n'est pas
juive? ».
Il faut se rendre à l’évidence que
l’AIPAC, ce groupe de rabbins, BHL et
ses 73 acolytes sont tous alignés sur la
position officielle d’Israël qui appuie
Obama dans sa mission punitive contre la
Syrie. L’ambassadeur israélien à
Washington aurait même ajouté : «
Même en ce qui concerne l'opposition
djihadiste, nous préférons les méchants
qui ne sont pas soutenus par l'Iran à
ceux qui le sont » [25].
Avec cette lettre, est-ce que le dandy
guerrier, ses amis néocons et les
activistes de service croient
sérieusement avoir la moindre
crédibilité après le chaos qu’ils ont
semé en Libye et en Irak? Pensent-ils
réellement qu’ils sont plus vertueux
qu’environ les deux tiers de la
population occidentale qui sont
actuellement opposés à toute
intervention militaire en Syrie [26]
malgré tout le battage médiatique
pro-guerre?
De son côté, BHL ne pourrait-il pas
plutôt utiliser son énergie, sa fortune,
ses relations, ses (nombreux) contacts
avec les médias ou sa signature pour la
promotion d’une solution pacifique entre
les belligérants et, ainsi, épargner la
vie d’innocentes victimes qu’on a
coutume de comptabiliser dans la colonne
des « dommages collatéraux »?
Ce ramassis de « faiseurs de guerre sans
l’aimer », de néocons belliqueux, de
rabbins « éclairés », de va-t-en-guerre
pro-israéliens et de politicards
guerroyeurs empêchera toujours le
calumet de la paix d’être fumé au pays
de Sitting Bull.
Et le dandy guerrier dans tout cela? Tel
un « rossignol des charniers » [27], il
continuera à gringoter sur toutes les
fosses communes qu’il aura
systématiquement et « amoureusement »
contribué à creuser.
Ahmed Bensaada
www.ahmedbensaada.com
Montréal, le 10 septembre 2013
Références
1-
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Senor, Robert Zarate, Robert Kagan, et
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2-
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Le Figaro, 20 novembre 2011,
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/20/97001-20111120FILWWW00182-libye-bhl-s-est-engage-en-tant-que-juif.php
3-
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4-
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http://passouline.blog.lemonde.fr/2011/11/13/levy-darabie/
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http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7825039.stm
6-
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2013,
http://www.haaretz.com/news/features/white-man-s-burden-1.14110
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Frontpage
Mag, 28 décembre 2012,
http://frontpagemag.com/2012/caroline-glick/martin-peretz-an-appreciation/
8-
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«
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», Salon, 24 novembre 2010,
http://www.salon.com/2010/11/24/hack_list_5/
9-
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http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/showdown/themes/irannext.html#gerecht
10-
Joshua Muravchik,
« Bomb
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novembre 2006,
http://www.latimes.com/news/la-op-muravchik19nov19,0,4699035.story
11-
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« Christian
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», JTA, 23 juillet 2009,
http://www.jta.org/2009/07/23/news-opinion/politics/christian-zionist-parley-dont-pressure-israel
12-
AFP, « Syrie:
le républicain John McCain, un allié
crucial d’Obama », Libération, 6
septembre 2013,
http://www.liberation.fr/monde/2013/09/06/syrie-le-republicain-john-mccain-un-allie-crucial-d-obama_929837
13-
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à Times Square »,
Le Quotidien d'Oran, 15 août 2010,
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=92:ahmadinejad-a-times-square&catid=48:orientoccident&Itemid=120
14-
Nora Boustany, « A
Modernizer Challenges Syria's Old Order
», The Washington Post, 30 juillet 2004,
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A26011-2004Jul29.html
15-
Johannes
Gutenberg-Universität Mainz, « Dr.
Radwan Ziadeh »,
http://www.uni-mainz.de/Organisationen/israel-ag/Konferenz2010/Lebenslaeufe/Ziadeh.pdf
16-
Jeffrey Blankfort,
Enregistrement audio (à partir de 3
min),
« Takes
on the World »,
Radio4all, 12 février 2012,
http://www.radio4all.net/files/jblankfort@earthlink.net/1752-1-totw020812newsopinions.mp3
17-
Ahmed Bensaada, « Arabesque
américaine : Le rôle des États-Unis dans
les révoltes de la rue arabe »,
Éditions Michel Brûlé, Montréal (2011) ;
Éditions Synergie, Alger (2012), Chap.
2.
18-
Charlie Skelton,
« The
Syrian opposition: who's doing the
talking? », The Guardian, 12 juillet
2012,
http://www.theguardian.com/commentisfree/2012/jul/12/syrian-opposition-doing-the-talking
19-
Fikra Forum, « About
us »,
http://fikraforum.org/?page_id=2
20-
The Washington
Institute for Near East Policy (WINEP),
« Project
Fikra : Defeating extremism through the
power of ideas »,
http://www.washingtoninstitute.org/about/research-programs/project-fikra/
21-
M.J. Rosenberg, « Does
PBS Know That "The Washington Institute"
Was Founded By AIPAC? »,
12 avril 2010, The Huffington Post,
http://www.huffingtonpost.com/mj-rosenberg/does-pbs-know-that-washin_b_533808.html
22-
Richard Hétu, « La
Syrie, l’AIPAC et le New York Times »,
La Presse, le 3 septembre 2013,
http://blogues.lapresse.ca/hetu/2013/09/03/la-syrie-laipac-et-le-ny-times/
23-
M.J. Rosenberg,
« On
Syria, AIPAC, The 800 Pound Gorilla,
Risks Looking Like A Chimp! »,
MJRosenberg.com, 7
septembre 2013,
http://mjayrosenberg.com/2013/09/07/on-syria-aipac-the-800-pound-gorilla-risks-looking-like-a-chimp/
24-
JTA,
« US
rabbis urge Congress to back Obama on
Syria », The Times of Israel, 5
septembre 2013,
http://www.timesofisrael.com/us-rabbis-urge-congress-to-back-obama-on-syria/
25-
Le Monde, « L'indécision
en Syrie : le prix politique du fiasco
irakien », 7 septembre 2013,
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/07/l-indecision-en-syrie-le-prix-politique-du-fiasco-irakien_3472856_3232.html
26-
Rebecca Shimoni Stoil,
« Israeli
policy statement supports Obama on Syria
», The Times of Israel, 4 septembre
2013,
http://www.timesofisrael.com/israeli-policy-statement-supports-obama-on-syria/
27-
Pour avoir défendu Israël lors de son
agression contre le Liban, Michel del
Castillo avait qualifié BHL de « rossignol
des charniers ». Pour lire
l’article :
http://www.micheldelcastillo.com/index.php?view=article&catid=34%3Ablog&id=63%3A29-juillet-2006-bhl-le-rossignol-des-charniers&format=pdf&option=com_content&Itemid=50&5b1ffddf1406c8
10dcfb23f29970eddd=47f4563d216695cedecbb4fb579e2094
Publié sur
Reporters
Le sommaire d'Ahmed Bensaada
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