PCN-SPO - Revue de presse
Maduro, le nouveau
leader socialiste du Venezuela, parle
PCN-SPO
Lundi 1er avril
2013 PCN-SPO avec AFP /
2013 04 01 /
http://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office « Il y a beaucoup
de gens qui parient aujourd'hui sur la
fin de la révolution, mais je crois que
maintenant les dirigeants du monde
savent que la révolution a sa propre
force »
- Nicolas Maduro « Les piliers du
programme de M. Maduro ne diffèrent pas
de ceux sur lesquels reposait la
politique d'Hugo Chavez : consolider
l'indépendance, bâtir le socialisme
vénézuélien et contribuer à la mise en
place d'un monde multipolaire »
- AFP EXTRAITS DE
L’INTERVIEW EXCLUSIVE « MADURO "PREPARE"
POUR LA PRESIDENCE DU VENEZUELA »
ACCORDEE PAR
NICOLAS MADURO A L’AFP CE 31 MARS : Nicolas Maduro se
souvient qu'il n'a pu prononcer un mot
des heures durant quand Hugo Chavez lui
a annoncé qu'il devrait diriger le
Venezuela si sa santé ne lui permettait
plus de le faire. Aujourd'hui, le chef
de l'Etat par intérim assure être
"préparé" et garantit que "la révolution
est unie", à quinze jours de la
présidentielle.
"Je n'ai jamais
espéré cela. Jamais. Mais c'est très
émouvant et surprenant qu'un chef que
nous aimions tous et que nous avons
toujours soutenu avec loyauté te dise à
un moment donné : +Ecoute, je vais me
faire opérer et il y a trois scénarios :
le premier, c'est que je ne survive pas
à l'opération, le deuxième c'est que ça
soit compliqué, et, dans ces deux cas,
il te revient d'assumer la direction+"
du pays, explique dans un entretien avec
l'AFP M. Maduro, candidat à la
succession d'Hugo Chavez, mort le 5 mars
des suites d'un cancer. UN HOMME DU PEUPLE
CHOISI PAR CHAVEZ Agé de 50 ans, il a
connu une rapide ascension politique.
D'abord conducteur d'autobus, puis
responsable syndical, il devient député
en 1999 avant d'être nommé ministre des
Affaires étrangères, puis vice-président
après la présidentielle d'octobre,
remportée par M. Chavez face au
gouverneur de l'Etat de Miranda,
Henrique Capriles, à nouveau candidat de
l'opposition à la présidentielle du 14
avril. Désigné par le
défunt président, alors malade, pour
poursuivre son projet de "révolution
bolivarienne", Nicolas Maduro, interrogé
dans l'Etat de Barinas (ouest) (…)
insiste sur sa légitimité et affirme
disposer de l'appui de tout le
gouvernement.
"Il y a eu une
réaction d'unité très forte. Maintenant,
nous avons des relations de réelle
fraternité à un niveau que nous n'avions
jamais atteint. La direction
politico-militaire de la révolution est
unie dans un même sentiment de peine et
d'amour pour Chavez. Si quelque chose
nous unit, c'est l'amour pour Chavez
(...) Et tous, nous exécutons les ordres
du président Chavez, à commencer par
moi", explique-t-il. En octobre, déjà
affaibli par la maladie, Hugo Chavez
avait été réélu avec 55% des voix,
contre 44% à M. Capriles. Nicolas Maduro
envisage de faire mieux et de "battre un
record".
"Oui, j'ai
confiance dans les gens qui vont aller
aux urnes voter pour Maduro car nous
sommes comme une famille qui a perdu le
père. Ici, le peuple s'est uni parce
qu'il est de la responsabilité de tous
que l'héritage de Chavez perdure. Je
suis en première ligne, il m'a mis en
première ligne, mais le peuple sait que
j'avancerai si lui-même avance",
poursuit-il.
Hugo Chavez "m'a
préparé sans que je le sache dans tous
les domaines : pétrole, finances,
international...", ajoute le candidat du
pouvoir en place depuis 14 ans. "Il y a beaucoup de
gens qui parient aujourd'hui sur la fin
de la révolution, mais je crois que
maintenant les dirigeants du monde
savent que la révolution a sa propre
force" au-delà du président défunt, qui
jouissait d'un charisme hors-normes,
affirme son héritier. "Les seuls qui
peuvent garantir la stabilité politique,
économique et énergétique, c'est nous,
avec Nicolas Maduro comme président",
insiste-t-il.
« UNE DIRECTION
COLLECTIVE DE LA REVOLUTION »
(…) Avec un
discours imprégné de références et
d'éloges faites à l'ancien président,
Nicolas Maduro, grand favori des
sondages, dément que le gouvernement
soit incapable de prendre des décisions,
paralysé par l'absence d'Hugo Chavez,
qui concentrait l'essentiel du pouvoir
entre ses mains.
"Nous prenons des
décisions et gouvernons grâce à une
direction collective de la révolution",
soutient le candidat. Les piliers du
programme de M. Maduro ne diffèrent pas
de ceux sur lesquels reposait la
politique d'Hugo Chavez : consolider
l'indépendance, bâtir le socialisme
vénézuélien et contribuer à la mise en
place d'un monde multipolaire.
Au niveau local, il
a mis l'accent sur la lutte contre
l'insécurité (…) "Vaincre la violence
est une question prioritaire, nous
voulons bâtir une société socialiste de
paix, avec de très hauts niveaux
d'égalité sociale", explique-t-il. Il apparaît évident
que cet homme à la haute stature et à la
moustache épaisse, dont l'éloquence
n'était pas le principal atout, se sent
de plus en plus à l'aise dans les
rassemblements de masse, mais il admet
qu'il ne parvient pas à s'habituer à sa
nouvelle situation qu'il n'avait "jamais
imaginée". (intertitres de la
rédaction de PCN-SPO)
http://www.facebook.com/notes/pcn-ncp-press-office-service-de-presse-du-pcn/-pcn-spo-revue-de-presse-maduro-le-nouveau-leader-socialiste-du-venezuela-parle-/504900002908290
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