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Vengeance anti-Israël de Trump ?
ParsToday
Mercredi 11 novembre 2020 La mascarade
électorale aux USA qui a l'air de
déboucher sur un État US bicéphale, en
état d'autodestruction, est entré dans
une nouvelle phase, lundi, quand Donald
Trump qui promet depuis le 3 novembre
d'incendiaires révélations au peuple US,
a chassé du Pentagone Mark Esper pour le
remplacer par Christopher Hill.
Et le tournant n'a
pas échappé à la Résistance. Soupçonné
d'avoir planifié voire amplement pris
part à l'assassinant du haut commandant
de la Force Qods, le général Qassem
Soleimani, et ce, dans l'espoir d'y
briser l'axe de la Résistance et de
retarder l'effondrement du duo
USA-Israël, le conseiller pour "l'anti-terrorimse"
du terroriste Trump, est aussi connu des
milieux de renseignement pour sa très
probable implication dans la double
déflagration du 4 août qui a visé le
port stratégique de Beyrouth.
L'enquête menée
depuis quatre mois par l'État libanais
dont les éléments restent totalement
méconnus est mené on le sait sous
l'auspice du FBI qui bloque toute fuite
et toute communication extérieure
par crainte que ne soit portée au grand
jour l'implication des avions espion et
de reconnaissance USA-Israël juste avant
l'attaque puis l'usage de cette arme
nouvelle semi-nucléaire qui a dévasté
deux tiers du port et en a paralysé
l'activité et ce, au profit de Haïfa. Le
plan a raté son objectif qui
consistait à en accuser le Hezbollah et
à le faire désarmer par un
débarquement de l'OTAN au Liban et cette
défaite n'a été possible que grâce à la
vaillante résistance des Chrétiens du
Liban. D'où cette vengeance froide qui
tombe trois jours après la défaite de
Trump sous forme des sanctions visant le
CPL, un CPL largement présent au sein de
l'armée libanaise et donc au fait des
éléments de l’enquête.
Christopher Miller
à la tête du Pentagone, cela voudrait
dire que Trump pourrait être tenté, fou
de rage qu'il est d'avoir été floué le 3
novembre, de déclencher pour les 70
jours restant de son mandat, une méga
guerre anti-Résistance avec en toile de
fond la volonté de bousiller la chance
démocrate de renouer avec l'Iran.
Mais une analyse
plus exacte de la stratégie iranienne
d'un Trump qui depuis quatre ans ne
cesse de cumuler des échecs face à
l'Iran et n'ose pas, conscient qu'il est
de très gros risques à entrer
militairement en conflit avec
l'Iran, pourrait consister à y voir un
pas de deux, démocrate-républicain, avec
d'un côté la menace de guerre brandie
par un Trump enragé et une perspective
d'ouverture que Biden laisserait
miroiter à condition que l'Iran en
particulier et l'axe de la Résistance en
général cède. Or c'est là, une chose qui
ne se produira pas.
Mardi, l'armée du
régime sioniste a annoncé avoir
intercepté un drone du Hezbollah qui, au
bout de 150 jours d'état d'alerte
permanent sur le front Nord sioniste et
seulement 10 jours après un méga
exercice de l'armée israélienne
impliquant la composante terrestre,
aérienne, navale et des unités de
renseignement, aurait réussir à
infiltrer dans le ciel d’Israël. L'armée
sioniste n'a d'ailleurs pas eu honte
d'envoyer ce message : « Les troupes de
Tsahal ont abattu un drone appartenant
au Hezbollah qui était passé du Liban
dans l'espace aérien israélien ».
Et le porte parole
de l'armée israélienne, Avichay Adrae,
d'ajouter: « Les forces israéliennes
déployées le long de la frontière avec
le Liban restent en état d'alerte et ne
permettront aucune violation de la
souveraineté d'Israël ». Cette dernière
remarque vise évidemment à rassurer des
colons qui ne croient pas un seul
instant que toute machine de guerre
déployée sur les frontières avec le
Liban et ce depuis le 21 juillet, puisse
tenir une "seule journée" face aux
avalanches de missiles de précision du
Hezbollah. Surtout que la situation sur
le front Sud est loin d'être rassurant
pour l'entité sioniste. La normalisation
ayant déjà commencé à montrer ses
limites, à aider Israël à se projeter
hors d'un espace qui lui est totalement
invivable, les
forces d’occupation israéliennes ont
lancé depuis mardi des exercices
militaires avec des armes lourdes dans
la vallée du Jourdain. Sauf que cet
exercice bien moindre que "Lethal
Arrow" d'il y a dix jours, ne saurait
être de grand recours le jour J.
Une attaque du clan
Trump contre l'Iran ou un assaut
israélien contre le Hezbollah
constitueraient sans doute l'ultime
erreur fatale d'une Amérique finissante;
Eliott Abrams qui se trouve en ce moment
même dans la région devrait le savoir
mieux que quiconque, lui, qui s'est
mesuré depuis quatre ans à l'axe
Iran-Venezuela avec un bilan d'échecs à
succession. Au Levant, l'Iran est chez
lui et sa riposte coûtera aux USA,
Israël et Cie.
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